Devant le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, les députés ont déploré la qualité du travail fourni par le service de la protection civile. Ils ont montré leur insatisfaction et ont déploré, en commission, plusieurs faits dangereux pour les populations. Il s'agit, entre autres, du non-respect des normes de sécurité dans la construction de bâtiments privés à Dakar, de l'absence de forces de police, du défaut d'éclairage de l'autoroute à péage, du dégât causé dans la zone Nord par l'usage d'un produit enivrant appelé "bul falee", des véhicules Tata surchargés, de la menace que font peser les motos "Jakarta" et les personnes suspectes qui dorment à la belle étoile dans les rues.
La présence de ces Sdf (Sans domiciles fixes), dans les rues de Touba, a été déplorée par le député Abdou Lahad Seck. Selon lui, plus de 200 personnes dorment dans les rues dans la capitale du mouridisme. Ce qui constitue un danger potentiel pour les populations de Touba. Aïda Mbodj, pour sa part, a demandé l'audit du service de Protection civile.
Pour conjurer la menace sécuritaire, les parlementaires ont invité le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye, à instruire ses services de multiplier les contrôles et les patrouilles, dans une optique dissuasive. La nécessité de miser sur le renseignement, la prévention et la participation des citoyens a également été relevée.
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Anonyme
En Décembre, 2017 (14:55 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (15:15 PM)Anonyme
En Décembre, 2017 (16:57 PM)Participer à la Discussion