Dans la lutte contre l’immigration irrégulière, la Gendarmerie nationale a reçu un important matériel de la part de l’Union européenne (Ue).
Quatre véhicules, huit prismatiques, huit lanternes tactiques, une caméra digitale, deux ordinateurs portables et une équipe multifonction, le tout pour un montant de 74 millions de FCfa. C’est ce que la Gendarmerie nationale a reçu de l’Union européenne (Ue).
Ce soutien entre dans le cadre du projet Blue-Sahel financé par l'Ue, en partenariat avec le Garde civile d’Espagne. Un programme régional, piloté par le Royaume d’Espagne, qui vise à renforcer à la fois les pays d'origine et de transit situés le long des routes du Sahel occidental, la capacité de lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains.
Selon Clemens Schroeter, premier conseiller de la délégation de l’Ue au Sénégal, ce projet dénommé Blue-Sahel vise à appuyer les sept pays bénéficiaires que sont le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Cap-Vert, en matière de prévention et de gestion de la migration irrégulière, ainsi qu’à renforcer la coopération opérationnelle en matière de gestion des frontières.
« Le projet a organisé au Sénégal une série de formations de surveillance frontalière fluviale et d’assistance technique pour les forces de sécurité, dans la région de Saint-Louis. D’autres activités sont déjà planifiées à court terme, notamment des cours de formation de surveillance frontalière. Ces équipements permettront des formations spécialisées à Matam, dès la semaine prochaine », indique-t-il.
Mais, aujourd’hui, combattre le fléau de l’immigration nécessite un certain nombre d’actions, parmi lesquelles, la surveillance des frontières, le renforcement des capacités des forces de sécurité…
Telle est la conviction de l’ambassadeur d’Espagne au Sénégal. Selon Alberto Gomez, « la surveillance des frontières est une obligation ». « Mais, pour plus d’efficacité, elle doit se faire avec la coopération, le renforcement de capacités, mais surtout le partage d’informations. Parce que les défis sont énormes, les trafiquants sont toujours présents. La Garde Civile espagnole va apporter son expertise à Louga, Saint-Louis et Matam. Et ce matériel va aider à mieux équiper les hommes de terrain. Mais, dans la lutte, la question de l’emploi est à prendre très au sérieux pour tuer le mal à la racine », fait-il savoir.
« C’est une preuve de la bonne santé des relations entre l’Union européenne et le Sénégal. C’est dans ce sens qu’il faut rappeler le programme Sensec-UE, d’une valeur de 10 millions d’euros, qui vise à contribuer à l’amélioration de l’efficience, de l’efficacité des services de la sécurité intérieure », explique le Général Meïssa Niang, Haut commandant de la Gendarmerie sénégalaise.
Par ailleurs, il estime que grâce à la coopération espagnole, ses hommes bénéficient régulièrement de programmes de formation. « Il y a moins de deux mois, 29 gendarmes sénégalais étaient formés en Espagne dans le cadre du projet Carsi », révèle-t-il. ?
12 Commentaires
Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Yarou
En Juin, 2018 (09:06 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (09:25 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (09:27 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (10:35 AM)les blancs comme arabes kife kife des sale racistes qui cherchent par tout les moyens a écarté les noir dans leurs pays
Anonyme
En Juin, 2018 (11:16 AM)ce laxisme tu le verras pas dans les brigades de la gendarmerie.
Anonyme
En Juin, 2018 (20:07 PM)Travaillons davantage
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