Les pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique doivent rester "mobilisés" pour faire face aux défis qui les interpellent, parmi lesquels la lutte contre le terrorisme, qui nécessite "une véritable stratégie globale de lutte préventive", a déclaré, mercredi à Abuja, le Chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.
"De grands défis nous interpellent en effet : au premier rang desquels le terrorisme, avec son lot quasi quotidien de victimes, plongeant des familles entières dans le malheur et le désarroi", a-t-il dit dans son allocution prononcée à l’ouverture de la 48e session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la CEDEAO.
"Face à cette logique de la mort (terrorisme) il nous faut rester unis et solidaires dans l’action. Outre la réponse militaire indispensable ; le temps est venu pour notre organisation d’adopter une véritable stratégie globale de lutte préventive, par l’échange d’information et d’expérience, le contrôle et la surveillance des frontières", a indiqué le Chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO.
Selon Macky Sall, "il y a un besoin urgent de concilier le principe de libre-circulation des personnes et des biens (dans l’espace CEDEAO) et l’impératif sécuritaire".
"À l’aune de nos acquis, nous avons de quoi être satisfaits et fiers. Mais au regard de nos défis, nous avons aussi de quoi rester mobilisés, vigilants et combatifs", a-t-il lancé à l’endroit de ses homologues, réunis à cette rencontre qui coïncide avec l’anniversaire des 40 ans de la CEDEAO.
L’organisation communautaire a enregistré des "acquis démocratiques" résultant des élections pacifiques et démocratiques organisées en 2015 dans 15 de ses pays membres, compte non tenu "des progrès significatifs dans le sens de l’intégration économique et citoyenne", s’est félicité le président en exercice.
Cette session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernements portera sur les "enjeux politiques et sécuritaires dans la sous-région, le financement des activités de la commission de l’organisation communautaire ainsi que le "parachèvent de la réforme institutionnelle".
Au-delà des "aspects purement institutionnels, notre aspiration à la CDEAO des peuples est encore plus exigeante", a reconnu Macky Sall.
Selon le Président de la République sénégalaise, l’organisation communautaire "assume des missions de plus en plus complexes de paix et de sécurité, de lutte contre la criminalité transfrontalière, de promotion de la démocratie et de protection des droits de l’homme".
Elle doit par exemple "accélérer le processus de création du marché commun, parachever la mise en œuvre du TEC-CEDEAO (Tarif extérieur commun), finaliser la procédure d’adoption de l’APE régional et élever le niveau encore trop faible du commerce intracommunautaire", a-t-il détaillé.
"Aujourd’hui, nous avons la responsabilité historique de façonner ces maillons et de les relier les uns aux autres pour former la grande chaîne de l’intégration politique et économique solidaire dont rêvaient les anciens, 40 ans après la création de la CEDEAO", a-t-il conclu.
12 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (18:31 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (19:54 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (20:51 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (21:23 PM)Anonyme
En Décembre, 2015 (22:02 PM)Attention à Ces Français Noirs
En Décembre, 2015 (22:15 PM)D’abord, les attaques attribuées à Boko Haram au Cameroun, et tout particulièrement les enlèvements, ne ressembleraient pas à celles perpétrées au Nigeria. La secte y utilise des armes lourdes et y déploie des attaques de masse alors que les enlèvements ont été (au moins jusqu’à la fin 2014) le mode opératoire le plus courant au Nord du Cameroun, souvent sans revendication. Or, à quoi sert un enlèvement s’il n’est pas revendiqué ?
N’est-ce pas le signe que Boko Haram n’est pas impliqué dans ces méfaits ? Cet argument est notamment utilisé au moment de l’attaque de Kolofata en juillet 2014, lorsque la maison du vice-Premier ministre Amadou Ali est attaquée, son frère tué et sa femme enlevée.
Selon ces interprétations, cette attaque relèverait d’une manipulation purement politique, visant à détourner l’attention de cette personnalité soupçonnée d’être l’un des instigateurs de la violence. Par ailleurs, la logistique armée du groupe pose question et de nombreux indices pointent la France comme principale complice de ces violences : les armes récupérées sur les lieux du conflit (armes israéliennes21, char portant l’inscription « 2DB »22 pourraient provenir de forces françaises ; l’atterrissage inopiné à Kano d’un avion russe transportant des hélicoptères français confirmerait cette implication23 ; en décembre 2013, les arrêts des bataillons français se rendant en Centrafrique (arrêts près de Yaoundé, à Ngaoundéré), soi-disant non prévus, seraient en fait des moyens de positionner des troupes.
L’ensemble de ces « indices » et autres « faits troublants », disséminés dans les médias par certains personnages politiques et dans les conversations ordinaires dévoilerait la stratégie politique sous-tendant cette violence inédite. L’objectif serait de créer du désordre pour forcer le régime camerounais à ouvrir le dialogue politique avec « le Nord » et notamment avec l’un des hommes forts de la région, Marafa Hamidou Yaya, emprisonné depuis avril 2012 pour faits de corruption, qui compterait de nombreux soutiens à la fois parmi les « élites du Nord », mécontentes du sort fait à leur héraut, et en France. Ancien ministre de l’Administration territoriale, cette « élite du Nord » entretiendrait en effet un lien fort avec la France, dont il aurait été le protégé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. La France soutiendrait donc cette rébellion pour contrôler la succession et préserver ses intérêts et ceux des entreprises françaises.
En effet, le Cameroun est un pays stratégique dans une région en proie aux difficultés. Les intérêts français y sont bien implantés. Bolloré, qui détient la concession du port de Douala et de multiples autres entreprises agricoles et de transport serait, par exemple, un grand ami de Marafa. Ces positions doivent être maintenues mais aussi défendues face à une perte du monopole français sur les richesses camerounaises, notamment dans l’Extrême-Nord : des entreprises chinoises y sont par exemple en charge de l’exploration pétrolière. L’enlèvement des ouvriers chinois dans la région en mai 2014 aurait ainsi coïncidé avec l’annonce de la découverte de pétrole par les entreprises chinoises et pourrait, toujours selon cette interprétation complotiste, être attribué à des sous-traitants des intérêts français.
L’intervention française au Cameroun serait facilitée par la présence de l’ancienne puissance coloniale dans toute la région sahélienne. La proximité des foyers de violence avec le centre de commandement de l’opération Barkhane, à N’Djamena, ne serait en effet pas fortuite et le fait que le chef de cette opération, soit le même que celui qui commandait l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, vient nourrir l’idée d’une stratégie identique à celle de l’insurrection ivoirienne, soutenue de bout en bout par la France afin d’écarter le président Gbagbo et de placer un proche de la France, Alassane Ouattara.
Les violences au Nord du Cameroun, Emmanuelle Pommerolle.
hypothèses.org
Sall
En Décembre, 2015 (22:51 PM)Anti-terroriste
En Décembre, 2015 (06:44 AM)LE MEILLEUR MOYEN DE LUTTER CONTRE LE TERRORISME C'EST DE
1.BIEN CONNAITRE L'ISLAM POUR EN FIXER LES REPERES DE LA FOI
2..SAVOIR BIEN DRESSER NOTRE PEUPLE CONTRE MENSONGE ET HAINE
3.RESTER FIDELE A L'HERITAGE TRANSMIS PAR NOS GUIDES DE L'ISLAM
Anonyme
En Décembre, 2015 (09:53 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:06 AM)Kx
En Décembre, 2015 (13:29 PM)Daz
En Décembre, 2015 (17:20 PM)Participer à la Discussion