Au marché Fith mith, Thierno Sarr qui habite Yeumbeul a préféré ouvrir sa boutique. Ce dernier qui excelle dans la vente de produits cosmétique se dit fatigué de rester chez lui et qu’il s’est "bien reposé». Par ailleurs, Thierno Sarr a invoqué les obligations familiales "Je ne peux pas me reposer alors que je suis père de famille, j’ai des obligations parentales. La Tabaski est passée et la, il faut retourner au boulot" lance-il.
Cheikh Gueye est tenancier d’une quincaillerie non loin de la route des Niayes. Pour lui, bientôt le marché sera bondé. "Ce qui explique ce calme, c'est le fait que la plupart des gens n'habitent pas Dakar. Et ils n'ont que la Tabaski pour aller communier avec leur famille. Quoi de plus normal", a-t-il soutenu.
Au marché Zing de Pikine, les marchands forment des groupuscules pour palabrer ou profiter du «beau temps». "J'ai passé la Tabaski chez moi. J'habite à Dakar à Médina Gounass. Je viens tout juste d'ouvrir mais là, point de clients", s’exclame Pape Fall, vendeur de tissu, et de produits cosmétique. A côté de lui, son compère d’ajouter : "le repos a été bénéfique. Mais il ne peut être éternel. Mais pour ceux qui sont partis au village, ils seront là d'ici la fin de la semaine".
Le marché zing de Pikine est réputé trop brouillant. Mais là c’est un autre visage. Il y règne un silence de cathédrale. Les vendeuses de poisson n’ont pas échappé à la règle. Elles sont aux abonnés absents, elles sont toutes au repos. Les femmes ont fait le marché avant la Tabaski parce qu’elles sentaient le coup venir. Et c'est normal" indique Nafi Diop, une mère de famille qui a estimé qu’après la fête de Tabaski, c’est le repos du guerrier. Du côté des bouchers, pas même l'ombre d'une personne. Les étales soigneusement pliées en attendant la fin de l’utilisation de la viande des moutons de Tabaski.
2 Commentaires
Voila Pourquoi
En Novembre, 2011 (22:02 PM)les japonais travaillent nuit et jour et pourtant ils sont tres loin devant nous.
Constat
En Novembre, 2011 (22:36 PM)Participer à la Discussion