L’état de risque de famine est déclaré à Matam. L’alerte est du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr), qui explique, dans le journal de 12 heures de la RFM que la région est menacée par une insécurité alimentaire. En cause : le déficit de pluie de cet hivernage. Selon le Cncr, les oiseaux caniveaux ont ravagé les cultures. Ibrahima Fall, retraité, redoute le chaos dans la région. « Il n’y a ni de mil, ni de sorgho à Matam », prévient-il. Il appelle l’Etat à se mobiliser pour éviter le pire.
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12 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2017 (12:58 PM)Quelle image
Anonyme
En Novembre, 2017 (13:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (13:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (13:46 PM)incroyable la priorites de nos dirigeants.
Matampa
En Novembre, 2017 (13:53 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (14:15 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:29 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (16:46 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (20:49 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (22:08 PM)Anonyme
En Novembre, 2017 (09:02 AM)Malal
En Novembre, 2018 (23:19 PM)Les informations sorties ces jours ci font état d’une menace de famine dans les départements de Matam, Kanel et Ranerou. On parle plus de 385 000 personnes !!!!
Je suis curieux de savoir l’échantillonnage et les zonages de l’étude qui a abouti à cette conclusion.
Au-delà de la polémique il convient de poser certaines questions. :
- Quelle ont été les résultats de la production cette année en pluviale (qui quoique l’on puisse
dire a été meilleure de l’année dernière ?)
- Et l’agriculture irriguée ?
- Quid de la crue de cette année (la côte d’alerte de Matam ayant été dépassée cette année)?
- Quelle est l’apport de l’émigration dans les revenus des ménages
- Quelles sont précisément les localités enquêtées
Il est curieux de constater que des quatorze régions du Sénégal (dont peu ou aucune ne disposent d’aussi grand potentiel en terme d’agriculture et de fils contribuant dans les revenus des ménages) que Matam soit la seule depuis deux ans est en tout temps menacée de famine.
Le paradoxe est que la pluie soit au rendez-vous ou pas, que la crue vienne ou pas, que les cultures irriguées augmentent ou pas, Matam est toujours dans l’insécurité.
Dans une région où les ressources issus de l’émigration constituent une grande source de revenu, une région ou plus de 7 000 ha de riz ont été exploités en irrigués (où les cultures se portent a plus de 90 % très bien, ou les récoltes de riz ont débuté).
Dans une région ou les cultures de décrue ont démarré, dans une région ou 80 % de la population est situé entre la route nationale N°2 et le fleuve Sénégal (zone de l’irriguée et de la décrue par excellence), dans une La population du Ferlo représentant moins de 12 % de la population (source PDRI en annexe) affirmer de telles choses mérite interrogation
La pratique et l’expérience de terrain nous ont toujours appris que le chef de ménage rural en face de l’enquêteur ne donnera jamais l’information susceptible de lui priver « les appuis » que ses dires pourront empêcher. Il connait mieux que quiconque qu’après une enquête, des programmes d’appui suivront et les plus « démunis » seront les plus servis.
A ceci ajoutez-y les fonds à capter pour les ONG et autres programmes de « lutte » contre l’insécurité alimentaire. Ces institutions sont les principales bénéficiaires des autres aides et appuis qui seront dégagés à partir de ces rapports accablants. Ils sont les véritables « cibles » à satisfaire en lieu et place du chef de ménage Kanel, Matam ou Ranérou qui se contentera de quelques sacs vivre et quelques pécules.
Ce n’est la traduction réelle des résultats des efforts immenses que l’état fournis dans cette région du Sénégal : subvention des intrants, réalisation d’aménagement hydroagroles, réalisation de barrage pour la culture de décrue, subvention de matériel agricole, programme de résilience ect…..
Surtout c’est une véritable insulte faite à ces braves fils de la région qui chaque année envoient des milliards aux ménages restés à Matam. Ce n’est vraiment rendre vraie l’immense contribution de ces expatriés qui constituent les principaux contributeurs de cette belle région.
Pour quelqu’un qui connait la culture de la région où contrairement à d’autres parties du pays, manger 3 ou 4 fois par jour est culturel. Ici le petit déjeuner, le déjeuner et le diner soient pris en famille pas comme ailleurs où la règle est que seul le déjeuner est assuré pour tous, chacun se débrouille pour le reste.
Les véritables solutions sont :
- L’augmentation des superficies aménagées (12 000 ha sur potentiel de 55 000 ha)
- La mise en place de bassin de rétention dans le Ferlo
- La poursuite des efforts de mécanisation et de subvention des intrants
Après la palme d’or de la violence conjugale au Sénégal, nous voici la seule région du Sénégal menacée de famine.
La question est de savoir à qui profite réellement ces « données » ?
Aux médias qui relayent les informations, prenez la peine de les vérifier et de connaitre le fond des choses.
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