El Hadji Ibrahima Faye, adjoint de l'imam ratib de Mbour (ouest) a dirigé mercredi la prière collective de l'Aïd-el-kébir dans la capitale de la Petite-Côte, à l'issue de laquelle il a appelé dans son sermon ses coreligionnaires à la concorde, au pardon et à la solidarité.
Dès les premières heures de la matinée, le terrain de Santessou devant abriter la prière traditionnelle de la Tabaski avait fini de faire le plein, occupé par des hommes et des femmes parés de leurs plus beaux habits.
L'imam Faye rappelé le sens de la fête dite du mouton et a exhorté ses coreligionnaires au respect des préceptes de l'islam et de la Sunna de son prophète (PSL). Il les a également appelés à opter pour ''le droit chemin''.
L'imam El Hadj Ibrahima Faye a en outre demandé aux musulmans d'éviter les dépenses inutiles et de faire preuve de solidarité entre eux. ''Il faut être solidaire entre musulmans, afin que les plus nantis apportent leur soutien aux plus démunis, pour une vie plus harmonieuse", a-t-il indiqué.
Selon lui, ''il faut toujours et partout œuvrer au raffermissement des liens familiaux. Aider son prochain, les personnes démunies, les orphelins et autres personnes vulnérables peut, sans conteste, faire plaisir à Dieu, le Tout-Puissant, pour qui l'être humain est sacré.''
Il a appelé les plus jeunes, garons et filles, à respecter leurs parents et à s'imposer des tenues correctes, soulignant que certains ports vestimentaires ne "les honore pas".
Le sous-préfet de l'arrondissement de Fissel, Djibril Diallo, qui représentait le préfet William Manel, a déclaré que ''le sermon de l'imam Faye résume l'ensemble des comportements qu'un bon musulman devrait avoir''.
Beaucoup de musulmans n'avaient toutefois pas le cœur à la fête, parce que n'ayant pu sacrifier un mouton. Dans le département de Mbour, il était difficile de trouver un bélier, ce qui a amené certains à se rabattre sur les étals de bouchers.
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