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Attaque de Boffa : Les révélations de l'enquête de la gendarmerie

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Attaque de Boffa : Les révélations de l'enquête de la gendarmerie

Il y a une semaine, précisément le samedi 6 janvier 2018, un groupe de plus d'une vingtaine de coupeurs de bois a été surpris par des éléments supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc), dans la forêt de Bayotte Est, en Casamance.

Officiellement, quatorze (14) morts et sept (7) blessés ont ainsi été constatés par la gendarmerie (on parle d'un quinzième corps qui a été découvert sur les lieux du crime). Trois (3) personnes réussiront à s'échapper.

Dès l'annonce de ce drame, la Légion Sud de la gendarmerie a dépêché des éléments dans la zone de l'incident, en même temps que les sapeurs-pompiers. Une enquête est immédiatement ouverte pour comprendre ce qui s'est passé.

Du fait de la gravité et de la sensibilité des faits, le Haut Commandement de la gendarmerie nationale a envoyé la Section de recherches de Dakar sur les lieux pour appuyer les enquêteurs de la Légion Sud.

Comment les victimes ont été exécutées
Les premières auditions des témoins et autres constatations sur les victimes ont permis au Lieutenant-colonel, Issa Diack, chef de la Section de recherches, et ses hommes de savoir que les victimes sont tombées dans une embuscade tendue depuis les premières heures du 6 janvier 2018.

Elles ont été ainsi regroupées, couchées par terre et sauvagement exécutées. Tous les blessés en mesure d'être entendus ont été auditionnés, de même que les parents des victimes décédées.

22 personnes interpellées
Pour les besoins de l'enquête, un médecin légiste de l'hôpital Aristide Le Dantec de Dakar a été requis pour procéder à l'autopsie des corps sans vie. Le résultat a permis de déterminer formellement les causes de la mort, les conditions dans lesquelles les victimes ont été exécutées, le calibre et le type d'armes utilisés, note la gendarmerie.

La même source ajoute que les investigations en cours ont permis d'identifier des pistes intéressantes qui ont favorisé, à ce jour, l'interpellation de 22 personnes, toutes de nationalité sénégalaise.

Le GIGN et la LGI entrent en jeu
Cette opération d'interpellation s'inscrit dans le cadre de l'enquête judiciaire en cours, note la gendarmerie. Elle a été menée sous la houlette de la légion de Gendarmerie Sud, par la Section de recherches appuyée par le Groupement d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) et la Légion de Gendarmerie d'Intervention (LGI), déployées à Ziguinchor la veille, par voie aérienne. Les unités de l'armée nationale, en manœuvre dans la zone, ont soutenu le bon déroulement de l'opération.

Les investigations se poursuivent pour faire la lumière sur cet ignoble massacre, soutient la gendarmerie.



27 Commentaires

  1. Auteur

    Koly Tengala

    En Janvier, 2018 (19:05 PM)
    rien de nouveau sénéweb, nous savions déja les informations que vous venez de nous livrer.
  2. Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (19:16 PM)
    c'est nul
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    Auteur

    Dommage!!!

    En Janvier, 2018 (19:28 PM)
    Les unités de l’armée en soutien, sortez et laissez les continuer leur minable publicité. Ayez un peu de dignité, et arrêtez de payer les journalistes pour faire votre promotion, même si c’est votre manière de compenser votre position de défaveur sur le plan social.
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    Auteur

    Dommage!!!

    En Janvier, 2018 (19:28 PM)
    Les unités de l’armée en soutien, sortez et laissez les continuer leur minable publicité. Ayez un peu de dignité, et arrêtez de payer les journalistes pour faire votre promotion, même si c’est votre manière de compenser votre position de défaveur sur le plan social.
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    Auteur

    Justice Et Châtiment

    En Janvier, 2018 (19:33 PM)
    Justice et châtiment.

    Avertissements à tous les insulteurs.

    Insultes sur les réseaux sociaux contre le Khalife Général des Mourides Serigne Mountkha et les confréries du Sénégal :

    Appel à sévir contre ceux qui blasphèment contre les prophètes, les saints, les hommes de Dieu, et ceux qui insultent les chefs religieux. Sidy Lamine Niass à parfaitement raison quand il dit : « Les gens ne vont pas croiser les bras pendant que leurs guides sont insultés. Si l’Etat ne prend pas ses responsabilités, tout peut arriver. Des fidèles peuvent organiser des expéditions punitives avec de probables débordements. Une situation qui a déjà ravagé beaucoup de pays et qui, si nous n’y prenons pas garde, peut nous arriver »,

    Désormais tout individu clairement identifié qui se permettra de diffuser ou de poster dans les réseaux sociaux des insultes ou des propos offensants contre des citoyens ou des chefs religieux devra en payer le prix fort. Ceux qui insultent à travers les réseaux sociaux et les supposés wahabites, qui sont tous des terroristes et de véritables insulteurs publics, viennent d’ouvrir la boite de pandores. Désormais on ne devra permettre à personne de saper l’unité des musulmans en particulier et des Sénégalais de manière générale en s’en prenant à leur guide ou en proférant des propos haineux. Si l’Etat ne prend pas ses responsabilités, tout peut arriver. « Le châtiment doit suivre l'insulte comme la foudre suit le tonnerre "

    Il faut neutraliser tous les insulteurs.

    Justice et châtiment
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (19:34 PM)
    ce ne sont que des repetitions de ce qui a été dit dés le premiers jour.rien de nouveau.ces gens interpelés n'ont certainement rien á voir avec cette histoire.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (19:35 PM)
    je suis un banabana mais je sais que normalement à partir des douilles de bal retouvé sur places, on peut identifier les ADN et remonté aux boureaux.

     :contaan: 
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    Auteur

    Foulbés!

    En Janvier, 2018 (20:47 PM)
    Dans ce cas précis,

    il ne s'agit pas seulement de capturer les mesquins exécutants de ces basses-immorales œuvres,

    mais de remonter aux sources vraies des complices-parrains directs-indirects de ces mêmes exécutants de ces mêmes basses-immorales-inhumaines œuvres.

    Les dignes-nobles peuples sénégalais, de leur part, attendent attentivement-dignement que les Services de la République

    chargés d'élucider cette lugubre affaire d'agir conformément en conformité conforme à leurs Missions républicaines dans le cadre strict des lois-règlements-règles de la République.

    Il faut donc remonter aux sources vraies au nom de la République du Sénégal pour le compte des dignes-nobles peuples sénégalais!

    NOUS pensons que quand il est question de sous-terres-ressources-privilèges indus-licences de foutre impunément les bordels, dioni-dioni-coûte-que-coûte-

    de mensonges-manœuvres-manipulations-combines-complots-pactes diaboliques-de corruptions-prédations-trafics-magouilles-mafias-violences-crimes-

    de chantages-triches-falsifications-usurpations-méchancetés-racismes-arrogances-insolences-impolitesses-ignorances-incultures.myopies mentales,

    le chemin qui mène dare-dare aux sources vraies de ces horreurs-malheurs-terreurs-déshonneurs-drames-misères-HONTES sont tracées-balisées depuis plus de 54 ans et visiblement visibles à l'œil intégralement nu!

    À la lumière de cette réalité réellement réelle, connue-reconnue du monde entier, il est formellement interdit de s'adonner à des contours-détours-pourtours pour dévier l'attention attentive des dignes-nobles peuples, ou de culpabiliser des innocemment innocents!

    NOUS RESTONS PRUDENTS-VIGILANTS-REALISTES-OPTIMISTES!

    FOULBES!!!

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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (21:12 PM)
    Il faut faire le service militaire obligatoire au Senegal. Tous ces tas de muscles en g string qui se disent lutteurs doivent s'enroler dans l'armee.
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (21:14 PM)
    ou des propos offensants



    TU T'ES CRU OU ESPÈCE DE LAVETTE: tu es au SÉNÉGAL pays de droit ....tu comprends pauvre malade....

    bouge chez un tyran...
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    Auteur

    Seninfolive.com

    En Janvier, 2018 (21:24 PM)
    SenInfoLive c’est le site vous permettant de suivre l’actualité nationale et internationale, sur tous les domaines, à la seconde. Tout ce qui se dit ou se raconte sur l’actualité nationale voire internationale est sur SenInfoLive. Et même quand les choses se disent et se contredisent. Comme lors des grands événements. SenInfoLive est toujours à la pointe de l’information. Donc, si vous voulez tout savoir en temps réel, surtout lors des grands événements où l’actualité va très vite, alors vous vous trouvez sur le site incontournable des passionnés de l’actualité. Grâce à notre flux d’actualité sur tout ce qui se passe, notre site va chercher les informations qui paraissent sur les sites spécialisés dans les infos : politique, économie, sport, fais divers, revue de presse, social, high-tech, religion, éducation, musique ...
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    Auteur

    Anonymerat

    En Janvier, 2018 (21:37 PM)
    Cet article, de par sa nullite' en nouvelles informations(rien de nouveau), ne meritait pas d'etre affiche' comme ca en super gros titre..



    vous n'avez rien apporte' de nouveau a ce que beaucoup de sites on deja relate'.



    Je deplore la nullite' de cet article.









    Cet article, de par sa nullite' en nouvelles informations(rien de nouveau), ne meritait pas d'etre affiche' comme ca en super gros titre..



    vous n'avez rien apporte' de nouveau a ce que beaucoup de sites on deja relate'.



    Je deplore la nullite' de cet article.









    Cet article, de par sa nullite' en nouvelles informations(rien de nouveau), ne meritait pas d'etre affiche' comme ca en super gros titre..



    vous n'avez rien apporte' de nouveau a ce que beaucoup de sites on deja relate'.



    Je deplore la nullite' de cet article.







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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (22:25 PM)
    Vous êtes des gros cons dotés de nullité Sene web

    Bla bla pour ne rien dire
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (22:40 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (00:02 AM)
    vous nous apprenez rien !!!!!
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (00:02 AM)
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    Auteur

    Tonneau Vide

    En Janvier, 2018 (08:11 AM)
    Vrai tonneau vide: gros titre, zéro contenu!
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (08:50 AM)
    IL FAUT RASER LES VILLAGES OU IL YA UN MEURTRE, LA OU IL YA COUP DE FEU, ON RASE CE VILLAGE. C'EST AVEC LES REBELLES ON NE NEGOCIE PAS; POUR QU'IL AIT LA PAIX IL FAUT JOUER AU FOU COMME EUX VOILA;
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (09:00 AM)
    UN TEXTE A LIRE POUR COMPRENDRE EN PARTIE LE MASSACRE DE BOUROFAYE



    Ndukur Kacc Essiluwa Ndao

    www.ndukur.com



    Qu'importe la provenance de l'article publié dans le journaldupays.com proche de la rebellion. Sa lecture sera des plus précieuses. Bonne lecture.



    "Les autorités judiciaires, l’armée, la gendarmerie et le service des Eaux et Forêts au cœur d’un vaste système d’exploitation commercial du bois de Tek dans la forêt classée du Bayotte.



    Avec l’avènement de l’accalmie en Casamance, les populations riveraines de la forêt du Bayotte de retour au bercail après un exil forcé de plusieurs années s’étaient vivement investies dans l’exploitations du bois de teck avec la complicité des autorités étatiques pour pouvoir gagner de l’argent et subvenir à leurs besoins.



    C’est ainsi qu’en l’espace de deux ans cette foret jadis bien touffu est devenu presque désertique surtout avec l’arrivée d’individus recrutés par de gros patrons vivants à Ziguinchor ou à Dakar et à qui on a doté des tronçonneuses très performante qui peuvent en une journée abattre plusieurs dizaines d’arbres.



    Les populations au chevet de la forét



    Face à cette exploitation incontrôlée, anarchique et abusive du bois, les populations riveraines conscientes de la grande utilité de cette forêt dans leur vécu quotidien ont décidé de s’organiser pour freiner cette déforestation à grande vitesse.



    Elles ont été aidées en cela par la Caritas à travers son programme de sensibilisation à la bonne gouvernance, à la gestion des ressources naturelles au pardon et à la réconciliation.



    Pour l’aspect gestion des ressources naturelles les populations ont mis en place des comités villageois pour chaque localité et un comité inter villageois regroupant les villages directement concernés par ce trafic de bois.



    Il s’agit en clair : des villages de Toubacouta, bourofaye Baynouck, Bourofaye Diola, Tranquille, Baraff, Boucotte mancagne, Mpack, Bofa bayotte, Bouhouyou, Katouré, y compris l’implication des habitants des villages encore abandonnés malgré eux de Bagam et de Badem.



    Une série de fora de sensibilisation a été organisé dans les communes de Nyassia, de Boutoupa Camara Counda et de Niaguis pour sensibiliser les population locale sur la nécessité d’arrêter la coupe du bois de teck afin de sauver le peu d’arbres qui reste dans la foret car il a été constaté qu’il n’y existe plus de gros et vieux arbres du fait que tout a été coupé.



    Cette sensibilisation a porté son fruit et pour chaque village, il a été décidé l’arrêt de la coupe clandestine du bois ce qui est une décision à saluer.



    Des coupeurs de bois équipés par un réseau de hautes autorités régionales



    Paradoxalement, au même moment où les populations ont cessé l’exploitation du bois, les exploitants étrangers en parfaite complicité avec les autorités de Ziguinchor et dotés de performantes tronçonneuses, de coupe- coupe, de lampes torches et de charrettes tirées par des ânes avec lesquelles ils évacuent sans aucune inquiétude et la plus part en plein jour le bois en destination de la ville de Ziguinchor se sont multipliés. Se sentant en terrain libre, ils se mettent à couper le bois à volonté et dans le mépris total des plaintes des populations riveraines.



    Des hommes de lois soucieux de préserver la forêt



    Le travail de sensibilisation a continué malgré tout et c’est en pleine séance de sensibilisation tenue dans le village Katouré qu’un jour l’adjudant Sagna commandant du cantonnement de Toubacouta les ayant trouvé sur place, les a encouragé et leur a annoncé que le président sénégalais Macky Sall a pris la décision à travers un décret que désormais, il est permis à la gendarmerie, à l’armée et même aux populations de lutter contre le trafic du bois en opérant des saisi.



    Fort de cette information provenant d’un homme de loi, la décision a été prise d’interrompre le forum et de passer à l’acte.



    Pour cette première intervention, les populations ont été accompagnées par l’adjudant Sagna lui-même. En l’espace de quelques heures, il a été récupéré plus de cent (100) troncs.



    Un semblant de respect du décret du président



    Le bois saisi a été stocké au niveau de l’école. Les agents des eaux et forêts qui n’osaient même pas s’aventurer dans la zone ainsi que la gendarmerie sont venus jusqu’à Toubacouta constater par eux même le travail abattu par les populations dans le cadre de la préservation de l’environnement et de la forêt classée du Bayotte.



    Une visite de terrain sans aucun suivi des décisions prises



    Le Sous-préfet de Nyassia est informé de toutes les activités des comités villageois et du comité inter villageois.



    Sur proposition des populations décidées à les impliquer dans leur lutte pour la préservation du restant de cette foret, une visite de terrain a été organisée et les populations ont fait visiter la forét aux agents du service de Eaux et Forêts avec à leur tête le Capitaine Diallo qui était en poste a Djibelor et aux militaires pour leur permettre de constater par eux même la nature et l’ampleur des dégâts subies par la forêt. Ce jour-là, une petite démonstration sous forme de fouille de terrain a été effectuée par les populations : il a été retrouvé des caches de coupe coupe, de haches, de tronçonneuses etc…



    Ce matériel récupéré, a été stocké au niveau du cantonnement militaire de Toubacouta.



    Tout le matériel symboliquement incinéré à Diarone dans le cadre de la lutte contre la coupe clandestine du bois en présence des autorités administratives, politiques et des forces de sécurités provenait de Toubacouta. C’est le fruit du travail des comités de surveillance. Ce résultat a été récupéré par les autorités notamment le service des Eaux et forêts qui les a présenté comme étant le fruit de son travail.



    Hypocrisie des membres du réseau d’exploitation clandestine du bois



    Pour donner l’impression au président Macky Sall qu’elles sont en train d’appliquer son décret sur la lutte contre l’exploitation abusive ; les autorités administratives et les services de sécurités étatiques ont organisé une cérémonie de présentation de la saisie et ont invité à la presse pour couvrir l’évènement.



    Le résultat était tellement satisfaisant que ces populations ont reçu à Toubacouta la visite du commandant de la zone militaire numéro 5, le commandant des eaux et forêts, les ministres de l’environnement, de l’intérieur et des Forces armées en compagnie de toutes les organes de presses sénégalaises basées à Ziguinchor. Ces derniers ayant vu de leurs propres yeux la quantité de bois et le matériel d’exploitation saisi par les populations ; on vivement encouragé le comité inter villageois et les ont demandé de continuer dans cette dynamique en restant en contact avec les autorités militaires et ceux des eaux et forêts ainsi que les sous-préfets.



    Un nouveau commandant de zone militaire déterminé a combattre le trafic de bois qui se heurte au réseau constitué de hauts gradés de la gendarmerie laissé par le général Fall, de hauts représentants de la justice incarné par l’actuel procureur de la république du Sénégal à Ziguinchor et de l’actuel commandant des Eaux et Forêts monsieur Goudiaby un fils de la Casamance de surcroit et du gouverneur de Ziguinchor.



    Quelques semaines après son installation, le nouveau commandant de la zone militaire numéro 5 s’est rendu à Toubacouta pour se renseigner si le comité continue toujours de fonctionner car il faisait partie de la délégation qui avait accompagné les ministres à Toubacouta et qu’il était positivement marqué par le travail hautement patriote qu’a abattu les membres du dit comité de manière volontaire et dénudée de tous intérêts, sinon que celui de préserver l’environnement et de sauver de la disparition cette foret de tecks.



    Quand il s’est rendu compte que ce comité continue toujours d’œuvrer, monsieur Faye a décidé de les aider en leur apportant de ses propres moyens un peu soutien en leur dotant de torches, et en leur offrant des cartes de recharges téléphoniques pour qu’ils puissent être plus efficaces. Ils leur a même promis des bottes d’ouvriers pour leur assurer plus de sécurité face aux serpents et tous autres éléments pouvant les blesser. Mais son acte n’a pas plus au réseau de trafic basé à Ziguinchor et une opération a été monté pour tout saboter et faire disparaitre le comité inter villageois de surveillance et de lutte contre l’exploitation abusive et anarchique du bois de teck a Toubacouta.



    Le réseau prêt à casser les efforts du commandant Faye et du comité inter villageois de surveillance de la forêt.



    En effet, le mercredi 26 octobre 2017, les membres du comité comme d’habitude ont informé à monsieur Akime ; l’adjudant-chef commandant le cantonnement de Toubacouta de leur décision de descendre sur le terrain pour arrêter les coupeurs de bois qui ont profité du fait que les membres du comité étaient préoccupés par la riziculture pour reprendre du service.



    C’est ainsi qu’à hauteur du village de Bourofaye diola, ils ont appréhendé un coupeur de bois, le multi récidiviste Malick Diarra connu par tout le monde et qui déclare a qui veut l’entendre qu’il n’arrêtera jamais cette activité et que jamais il n’ira en prison pour cela car il a des amis en haut lieu.



    Malick avait des éclaireurs et des qu’il a été informé, il a dissimulé sa charrette chargée de troncs dans les herbes. C’est en essayant de fouiller que les membres du comité ont retrouvé une charrette. Ne sachant pas à qui elle appartenait, ils l’ont récupère pour l’amener au niveau du cantonnement militaire de Toubacouta unique endroit où ils stock leurs saisines pour ensuite remettre le tout aux autorités.



    Quand il les a vus avec la charrette, Malick a brandi sa hache en leur intimant l’ordre de lui restituer sa charrette. Il s’en est suivi une dispute entre les membres du comité qui il faut le préciser n’était nullement armés et 7 jeunes qui accompagnaient Malick.



    En pleine bataille, un membre du comité a eu le réflexe de téléphoner l’adjudant-chef Akime pour lui faire part qu’ils sont dans des problèmes. Ce dernier en bon militaire n’a pas tardé a rallier les lieux. Quand ils l’ont aperçu, les nervis de Malick Diarra ont pris la fuite, mais le comité a réussi à maitriser deux (2) d’entre et Malick lui-même.



    Ils ont tous été conduit au poste militaire de Toubacouta.



    Le service régional des Eaux et Forêts informé ; a tardé à réagir, et au moment de les embarquer vers Ziguinchor, une décision plus que étonnante fut prise :



    Malick qui avait une petite blessure au bras lors de la bagarre, a été libéré sous prétexte qu’il aille se faire soigner et après guérison, il sera convoqué au niveau du service des eaux et forets.



    Un semblant de premiers soins lui a été effectué au niveau du poste de santé de Toubacouta et après il est rentré tranquillement en ironisant les membres du comité.



    Ironie du sort, ce même Malick Diarra une fois à Ziguinchor, est allé voir un médecin à qui il devait fournir du bois pour lui expliquer la scène. Ce dernier lui fournit un certificat médical ; document qu’il a directement remis à son ami le procureur de la république auprès de qui il a porté sa plainte, une plainte rédigée par le procureur lui-même.



    Ce dernier a saisi la gendarmerie qui a son tour a rédigé dans l’immédiat des convocations remis à Diarra. C’est lui Malick Diarra qui s’est rendu à Toubacouta remettre les convocations aux membres du comité. Etant très loin de s’imaginer qu’ils allaient être emprisonnés ces derniers se sont présenté a la gendarmerie le lundi 27 novembre 2017. Ils ont aussitôt été placés en garde à vue. Malmenés moralement, ils ont été déférés le mercredi 29 novembre. Ils croupissent actuellement au niveau de la maison d’arrêt de Ziguinchor.



    Leur jugement est prévu pour le mardi 05 décembre.



    Les membres du comité n’ont jamais usé de la violence et cela les autorités et les coupeurs de bois peuvent le témoigner. L’équipe de la Caritas Ziguinchor et de la plateforme des femmes peuvent à leur tour témoigner.



    Et pourtant lors de la bagarre Malick Diarra a eu à mordre jusqu’à blesser gravement un des membres du comité au doigt. Sachant que cela pouvait se retourner contre lui, Malick Diarra l’ami des autorités ne l’a pas cité parmi ceux qui l’ont maitrisé.



    Lors de leur garde à vue à la gendarmerie, les coupeurs de bois clandestins sont venus très nombreux au niveau de la brigade de Boudody et narguaient les populations venir soutenir leurs proches en leur disant :



    Où est le décret de Macky Sall ? Ou sont ces ministres qui sont venus vous rendre visite ? Où est le commandant qui est passé récemment vous encourager ? N’est-ce pas qu’ils vous ont trompé, vous allez le comprendre.



    Le gouverneur a gardé un silence plus que inquiétant. Saisi par sa hiérarchie, il a fait croire qu’il n’était pas informé. C’est quel type de gouverneur qui est en train de jouer avec le feu ?



    Cette situation risque d’avoir d’ici un délai très proche des conséquences énormes sur la situation d’accalmie à Ziguinchor.



    Des manœuvres pour masquer le deal et s’en sortir la tête haute



    Conscient de la gravité de son acte ; le procureur de la république pour s’en sortir est entré en contact avec la maison de justice de Ziguinchor ; il a provoqué une sorte de médiation ou il a exigé aux populations de demander pardon et de supplier Malick Diarra pour qu’il retire sa plainte. Il a conclu que ce n’est que ce procédé qu’il pourra les faire libérer.



    Depuis quand une plainte est retiré après que le présumé coupable soit déféré au parquet près d’une semaine après ?



    Auprès de qui cette plainte serait-elle retirée ? À son niveau ou au niveau de la gendarmerie ?



    Le collectif de coupeurs de bois clandestins pour cette médiation a tenu une rencontre le 30 novembre au cours de laquelle ils ont retenu comme conditions : l’arrêt des tracts, la restitution de leur matériel et la paye par le comité d’animaux égarés.



    Ce 01er décembre, face aux membres du comité ils ont posé leurs conditions en réclament un dédommagement financier évalué a plus de 700 000 f cfa. Dans quel pays sommes-nous,



    quand les délinquants deviennent des rois auprès de ceux qui respectent la loi. C’est le monde à l’ envers en Casamance.



    Pendant ce temps les agents du service des eaux et forêts prompt à arracher le plus petit sac de charbon des mains des pauvres populations ont gardé un silence étonnant.



    Ces gens payés à ne rien faire et qui reviennent combattre des pauvres populations pour leur intérêts particuliers : le service des eaux et forêt de Ziguinchor est de connivence avec un groupe de coupeurs de bois, de charretiers et de menuisiers. Ces derniers sont intouchables, pour les autres qui s’y aventurent sans avoir établi de deal avec eux, ils sont systématiquement arrêté, leur matériel arraché et frappés d’une lourde amende.



    Qu’on nous dise si en Casamance il existe une foret d’exploitation ? nous connaissons tous les textes qui regissent le statu de chaque foret…S’il existe des autorisation de coupe de bois , sur quoi repose t-elles ?



    L’accès à la forêt du Bayotte libérée, les coupeurs de bois font la fête avec leurs tronçonneuses



    Depuis le 27 novembre 2017 ; les coupeurs de bois clandestins sont en train de faire la fête, nul n’ose les interpeller, ainsi 24H/24 des charrettes remplies de bois se dirigent en direction de Ziguinchor d’où ce bois est commercialisé sous la complicité des gendarmes, l’armée, les eaux et forêts et la justice.



    Les forces vives de la Casamance réagiront :



    Il est temps que les casamançais s’érigent pour préserver leurs forêts et cela de fera bientôt. La réaction ne va tarder. Une affaire à suivre"



    Ebalass



    Et voilà qu'hier, 13 personnes furent massacrées dans cette forêt.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (11:47 AM)
    UN TEXTE A LIRE POUR COMPRENDRE EN PARTIE LE MASSACRE DE BOUROFAYE



    Ndukur Kacc Essiluwa Ndao

    www.ndukur.com



    Qu'importe la provenance de l'article publié dans le journaldupays.com proche de la rebellion. Sa lecture sera des plus précieuses. Bonne lecture.



    "Les autorités judiciaires, l’armée, la gendarmerie et le service des Eaux et Forêts au cœur d’un vaste système d’exploitation commercial du bois de Tek dans la forêt classée du Bayotte.



    Avec l’avènement de l’accalmie en Casamance, les populations riveraines de la forêt du Bayotte de retour au bercail après un exil forcé de plusieurs années s’étaient vivement investies dans l’exploitations du bois de teck avec la complicité des autorités étatiques pour pouvoir gagner de l’argent et subvenir à leurs besoins.



    C’est ainsi qu’en l’espace de deux ans cette foret jadis bien touffu est devenu presque désertique surtout avec l’arrivée d’individus recrutés par de gros patrons vivants à Ziguinchor ou à Dakar et à qui on a doté des tronçonneuses très performante qui peuvent en une journée abattre plusieurs dizaines d’arbres.



    Les populations au chevet de la forét



    Face à cette exploitation incontrôlée, anarchique et abusive du bois, les populations riveraines conscientes de la grande utilité de cette forêt dans leur vécu quotidien ont décidé de s’organiser pour freiner cette déforestation à grande vitesse.



    Elles ont été aidées en cela par la Caritas à travers son programme de sensibilisation à la bonne gouvernance, à la gestion des ressources naturelles au pardon et à la réconciliation.



    Pour l’aspect gestion des ressources naturelles les populations ont mis en place des comités villageois pour chaque localité et un comité inter villageois regroupant les villages directement concernés par ce trafic de bois.



    Il s’agit en clair : des villages de Toubacouta, bourofaye Baynouck, Bourofaye Diola, Tranquille, Baraff, Boucotte mancagne, Mpack, Bofa bayotte, Bouhouyou, Katouré, y compris l’implication des habitants des villages encore abandonnés malgré eux de Bagam et de Badem.



    Une série de fora de sensibilisation a été organisé dans les communes de Nyassia, de Boutoupa Camara Counda et de Niaguis pour sensibiliser les population locale sur la nécessité d’arrêter la coupe du bois de teck afin de sauver le peu d’arbres qui reste dans la foret car il a été constaté qu’il n’y existe plus de gros et vieux arbres du fait que tout a été coupé.



    Cette sensibilisation a porté son fruit et pour chaque village, il a été décidé l’arrêt de la coupe clandestine du bois ce qui est une décision à saluer.



    Des coupeurs de bois équipés par un réseau de hautes autorités régionales



    Paradoxalement, au même moment où les populations ont cessé l’exploitation du bois, les exploitants étrangers en parfaite complicité avec les autorités de Ziguinchor et dotés de performantes tronçonneuses, de coupe- coupe, de lampes torches et de charrettes tirées par des ânes avec lesquelles ils évacuent sans aucune inquiétude et la plus part en plein jour le bois en destination de la ville de Ziguinchor se sont multipliés. Se sentant en terrain libre, ils se mettent à couper le bois à volonté et dans le mépris total des plaintes des populations riveraines.



    Des hommes de lois soucieux de préserver la forêt



    Le travail de sensibilisation a continué malgré tout et c’est en pleine séance de sensibilisation tenue dans le village Katouré qu’un jour l’adjudant Sagna commandant du cantonnement de Toubacouta les ayant trouvé sur place, les a encouragé et leur a annoncé que le président sénégalais Macky Sall a pris la décision à travers un décret que désormais, il est permis à la gendarmerie, à l’armée et même aux populations de lutter contre le trafic du bois en opérant des saisi.



    Fort de cette information provenant d’un homme de loi, la décision a été prise d’interrompre le forum et de passer à l’acte.



    Pour cette première intervention, les populations ont été accompagnées par l’adjudant Sagna lui-même. En l’espace de quelques heures, il a été récupéré plus de cent (100) troncs.



    Un semblant de respect du décret du président



    Le bois saisi a été stocké au niveau de l’école. Les agents des eaux et forêts qui n’osaient même pas s’aventurer dans la zone ainsi que la gendarmerie sont venus jusqu’à Toubacouta constater par eux même le travail abattu par les populations dans le cadre de la préservation de l’environnement et de la forêt classée du Bayotte.



    Une visite de terrain sans aucun suivi des décisions prises



    Le Sous-préfet de Nyassia est informé de toutes les activités des comités villageois et du comité inter villageois.



    Sur proposition des populations décidées à les impliquer dans leur lutte pour la préservation du restant de cette foret, une visite de terrain a été organisée et les populations ont fait visiter la forét aux agents du service de Eaux et Forêts avec à leur tête le Capitaine Diallo qui était en poste a Djibelor et aux militaires pour leur permettre de constater par eux même la nature et l’ampleur des dégâts subies par la forêt. Ce jour-là, une petite démonstration sous forme de fouille de terrain a été effectuée par les populations : il a été retrouvé des caches de coupe coupe, de haches, de tronçonneuses etc…



    Ce matériel récupéré, a été stocké au niveau du cantonnement militaire de Toubacouta.



    Tout le matériel symboliquement incinéré à Diarone dans le cadre de la lutte contre la coupe clandestine du bois en présence des autorités administratives, politiques et des forces de sécurités provenait de Toubacouta. C’est le fruit du travail des comités de surveillance. Ce résultat a été récupéré par les autorités notamment le service des Eaux et forêts qui les a présenté comme étant le fruit de son travail.



    Hypocrisie des membres du réseau d’exploitation clandestine du bois



    Pour donner l’impression au président Macky Sall qu’elles sont en train d’appliquer son décret sur la lutte contre l’exploitation abusive ; les autorités administratives et les services de sécurités étatiques ont organisé une cérémonie de présentation de la saisie et ont invité à la presse pour couvrir l’évènement.



    Le résultat était tellement satisfaisant que ces populations ont reçu à Toubacouta la visite du commandant de la zone militaire numéro 5, le commandant des eaux et forêts, les ministres de l’environnement, de l’intérieur et des Forces armées en compagnie de toutes les organes de presses sénégalaises basées à Ziguinchor. Ces derniers ayant vu de leurs propres yeux la quantité de bois et le matériel d’exploitation saisi par les populations ; on vivement encouragé le comité inter villageois et les ont demandé de continuer dans cette dynamique en restant en contact avec les autorités militaires et ceux des eaux et forêts ainsi que les sous-préfets.



    Un nouveau commandant de zone militaire déterminé a combattre le trafic de bois qui se heurte au réseau constitué de hauts gradés de la gendarmerie laissé par le général Fall, de hauts représentants de la justice incarné par l’actuel procureur de la république du Sénégal à Ziguinchor et de l’actuel commandant des Eaux et Forêts monsieur Goudiaby un fils de la Casamance de surcroit et du gouverneur de Ziguinchor.



    Quelques semaines après son installation, le nouveau commandant de la zone militaire numéro 5 s’est rendu à Toubacouta pour se renseigner si le comité continue toujours de fonctionner car il faisait partie de la délégation qui avait accompagné les ministres à Toubacouta et qu’il était positivement marqué par le travail hautement patriote qu’a abattu les membres du dit comité de manière volontaire et dénudée de tous intérêts, sinon que celui de préserver l’environnement et de sauver de la disparition cette foret de tecks.



    Quand il s’est rendu compte que ce comité continue toujours d’œuvrer, monsieur Faye a décidé de les aider en leur apportant de ses propres moyens un peu soutien en leur dotant de torches, et en leur offrant des cartes de recharges téléphoniques pour qu’ils puissent être plus efficaces. Ils leur a même promis des bottes d’ouvriers pour leur assurer plus de sécurité face aux serpents et tous autres éléments pouvant les blesser. Mais son acte n’a pas plus au réseau de trafic basé à Ziguinchor et une opération a été monté pour tout saboter et faire disparaitre le comité inter villageois de surveillance et de lutte contre l’exploitation abusive et anarchique du bois de teck a Toubacouta.



    Le réseau prêt à casser les efforts du commandant Faye et du comité inter villageois de surveillance de la forêt.



    En effet, le mercredi 26 octobre 2017, les membres du comité comme d’habitude ont informé à monsieur Akime ; l’adjudant-chef commandant le cantonnement de Toubacouta de leur décision de descendre sur le terrain pour arrêter les coupeurs de bois qui ont profité du fait que les membres du comité étaient préoccupés par la riziculture pour reprendre du service.



    C’est ainsi qu’à hauteur du village de Bourofaye diola, ils ont appréhendé un coupeur de bois, le multi récidiviste Malick Diarra connu par tout le monde et qui déclare a qui veut l’entendre qu’il n’arrêtera jamais cette activité et que jamais il n’ira en prison pour cela car il a des amis en haut lieu.



    Malick avait des éclaireurs et des qu’il a été informé, il a dissimulé sa charrette chargée de troncs dans les herbes. C’est en essayant de fouiller que les membres du comité ont retrouvé une charrette. Ne sachant pas à qui elle appartenait, ils l’ont récupère pour l’amener au niveau du cantonnement militaire de Toubacouta unique endroit où ils stock leurs saisines pour ensuite remettre le tout aux autorités.



    Quand il les a vus avec la charrette, Malick a brandi sa hache en leur intimant l’ordre de lui restituer sa charrette. Il s’en est suivi une dispute entre les membres du comité qui il faut le préciser n’était nullement armés et 7 jeunes qui accompagnaient Malick.



    En pleine bataille, un membre du comité a eu le réflexe de téléphoner l’adjudant-chef Akime pour lui faire part qu’ils sont dans des problèmes. Ce dernier en bon militaire n’a pas tardé a rallier les lieux. Quand ils l’ont aperçu, les nervis de Malick Diarra ont pris la fuite, mais le comité a réussi à maitriser deux (2) d’entre et Malick lui-même.



    Ils ont tous été conduit au poste militaire de Toubacouta.



    Le service régional des Eaux et Forêts informé ; a tardé à réagir, et au moment de les embarquer vers Ziguinchor, une décision plus que étonnante fut prise :



    Malick qui avait une petite blessure au bras lors de la bagarre, a été libéré sous prétexte qu’il aille se faire soigner et après guérison, il sera convoqué au niveau du service des eaux et forets.



    Un semblant de premiers soins lui a été effectué au niveau du poste de santé de Toubacouta et après il est rentré tranquillement en ironisant les membres du comité.



    Ironie du sort, ce même Malick Diarra une fois à Ziguinchor, est allé voir un médecin à qui il devait fournir du bois pour lui expliquer la scène. Ce dernier lui fournit un certificat médical ; document qu’il a directement remis à son ami le procureur de la république auprès de qui il a porté sa plainte, une plainte rédigée par le procureur lui-même.



    Ce dernier a saisi la gendarmerie qui a son tour a rédigé dans l’immédiat des convocations remis à Diarra. C’est lui Malick Diarra qui s’est rendu à Toubacouta remettre les convocations aux membres du comité. Etant très loin de s’imaginer qu’ils allaient être emprisonnés ces derniers se sont présenté a la gendarmerie le lundi 27 novembre 2017. Ils ont aussitôt été placés en garde à vue. Malmenés moralement, ils ont été déférés le mercredi 29 novembre. Ils croupissent actuellement au niveau de la maison d’arrêt de Ziguinchor.



    Leur jugement est prévu pour le mardi 05 décembre.



    Les membres du comité n’ont jamais usé de la violence et cela les autorités et les coupeurs de bois peuvent le témoigner. L’équipe de la Caritas Ziguinchor et de la plateforme des femmes peuvent à leur tour témoigner.



    Et pourtant lors de la bagarre Malick Diarra a eu à mordre jusqu’à blesser gravement un des membres du comité au doigt. Sachant que cela pouvait se retourner contre lui, Malick Diarra l’ami des autorités ne l’a pas cité parmi ceux qui l’ont maitrisé.



    Lors de leur garde à vue à la gendarmerie, les coupeurs de bois clandestins sont venus très nombreux au niveau de la brigade de Boudody et narguaient les populations venir soutenir leurs proches en leur disant :



    Où est le décret de Macky Sall ? Ou sont ces ministres qui sont venus vous rendre visite ? Où est le commandant qui est passé récemment vous encourager ? N’est-ce pas qu’ils vous ont trompé, vous allez le comprendre.



    Le gouverneur a gardé un silence plus que inquiétant. Saisi par sa hiérarchie, il a fait croire qu’il n’était pas informé. C’est quel type de gouverneur qui est en train de jouer avec le feu ?



    Cette situation risque d’avoir d’ici un délai très proche des conséquences énormes sur la situation d’accalmie à Ziguinchor.



    Des manœuvres pour masquer le deal et s’en sortir la tête haute



    Conscient de la gravité de son acte ; le procureur de la république pour s’en sortir est entré en contact avec la maison de justice de Ziguinchor ; il a provoqué une sorte de médiation ou il a exigé aux populations de demander pardon et de supplier Malick Diarra pour qu’il retire sa plainte. Il a conclu que ce n’est que ce procédé qu’il pourra les faire libérer.



    Depuis quand une plainte est retiré après que le présumé coupable soit déféré au parquet près d’une semaine après ?



    Auprès de qui cette plainte serait-elle retirée ? À son niveau ou au niveau de la gendarmerie ?



    Le collectif de coupeurs de bois clandestins pour cette médiation a tenu une rencontre le 30 novembre au cours de laquelle ils ont retenu comme conditions : l’arrêt des tracts, la restitution de leur matériel et la paye par le comité d’animaux égarés.



    Ce 01er décembre, face aux membres du comité ils ont posé leurs conditions en réclament un dédommagement financier évalué a plus de 700 000 f cfa. Dans quel pays sommes-nous,



    quand les délinquants deviennent des rois auprès de ceux qui respectent la loi. C’est le monde à l’ envers en Casamance.



    Pendant ce temps les agents du service des eaux et forêts prompt à arracher le plus petit sac de charbon des mains des pauvres populations ont gardé un silence étonnant.



    Ces gens payés à ne rien faire et qui reviennent combattre des pauvres populations pour leur intérêts particuliers : le service des eaux et forêt de Ziguinchor est de connivence avec un groupe de coupeurs de bois, de charretiers et de menuisiers. Ces derniers sont intouchables, pour les autres qui s’y aventurent sans avoir établi de deal avec eux, ils sont systématiquement arrêté, leur matériel arraché et frappés d’une lourde amende.



    Qu’on nous dise si en Casamance il existe une foret d’exploitation ? nous connaissons tous les textes qui regissent le statu de chaque foret…S’il existe des autorisation de coupe de bois , sur quoi repose t-elles ?



    L’accès à la forêt du Bayotte libérée, les coupeurs de bois font la fête avec leurs tronçonneuses



    Depuis le 27 novembre 2017 ; les coupeurs de bois clandestins sont en train de faire la fête, nul n’ose les interpeller, ainsi 24H/24 des charrettes remplies de bois se dirigent en direction de Ziguinchor d’où ce bois est commercialisé sous la complicité des gendarmes, l’armée, les eaux et forêts et la justice.



    Les forces vives de la Casamance réagiront :



    Il est temps que les casamançais s’érigent pour préserver leurs forêts et cela de fera bientôt. La réaction ne va tarder. Une affaire à suivre"



    Ebalass



    Et voilà qu'hier, 13 personnes furent massacrées dans cette forêt.



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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (13:01 PM)
    Docteur en Physique (spécialité fibre optique), diplômé d'une grande école d'ingénieur et Université, stagiaire dans beaucoup université dans le monde, ayant 10 années d'expérience en enseignement aux lycées, universités et dans les cours particuliers, Je vous propose des enseignements qualifiés et compétents pour tous niveaux (Université, Lycée, collège).



    Téléphone 765581819
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (13:17 PM)
    La question que l'on doit se poser c'est comment ils ont fait pour avoir une autorisation de coupe d'arbres alors qu'il y'a un décret présidentiel qui l'interdit?
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (14:27 PM)
    un peuple un but une foi c'est le senegal rien, d'autre de la casamance a dakar de st louis a tambacounda

    force reste a la loi
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    Auteur

    Ok

    En Janvier, 2018 (14:43 PM)
    Les victimes ont emprunté quel chemin ? Si c'est la voie normale, ils ont été aperçus par les populations et l'armée; il s'est écoulé combien de temps après leur passage et leur assassinat ? Les victimes se rendaient-ils dans la foret en groupe ( plus de 20 personnes ) ou individuellement ? Quels sont les outils qu'ils détenaient pour couper le bois ( coupe-coupes, machettes, tronçonneuses ) ? Est-ce la première fois qu'ils se livrent à la coupe de bois ?

    L'un d'entre eux ou plusieurs n'ont-ils jamais eu de différents avec un ou plusieurs villageois?

    Je veux savoir.
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    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (16:30 PM)
    B­ie­n­v­e­n­ue s­ur le m­e­i­l­le­ur s­i­t­e de r­e­n­c­o­n­t­re­s d­e s­e­x­e >>> w­w­w.­s­e­x­yd­r­o­m.­c­o­m
    Auteur

    Anonyme

    En Janvier, 2018 (21:51 PM)
    Il faut arrêter de faire le fou quand il s'agit de choses sérieuses. Des jeunes sénégalais non armés ont étés tués dans des conditions très barbares alors qu?le travaillaient pour leur survie et vous vous parlez de raser des villages comme si vous navee rien compris. On est en pleine forêt mon frère pas dans un village.
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    Auteur

    Grand Marabout Voyant

    En Janvier, 2018 (12:11 PM)
    Je suis un Grand marabout Féticheur Voyant appelé Papa ZOZO, je suis originaire du BÉNIN autrement dit le Berceau du Vodoun. Depuis Plus De 45 Ans Je Suis Au Service Du Monde Par La Force Et La Puissance De Mes Vodoun. J’Interviens Notamment Dans Les Domaines Suivants :



    Rituel Pour Devenir Attirant E

    Rituel Pour Reprendre Avec Son Ex

    Rituel Pour En Finir Avec L’infidélité

    Rituel Pour Stopper La Jalousie

    Rituel Pour Éloigner Les Rivales Ou Rivaux

    Rituel Contre La Jalousie Matérielle

    Rituel Pour Stopper La Malchance

    Rituel Pour Attirer L’argent

    Rituel Pour Réussir Son Avenir Amoureux

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    E-mail: [email protected]



    Papa Zozo.

    BENIN. OUIDAH

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