Le ministère des Energies et du Pétrole apporte la réplique aux travailleurs de la Senelec, qui alertaient sur un éventuel risque de retour des délestages. Ce, pour indiquer que toutes les conditions sont réunies pour qu'il n'y ait pas de délestages. «Le ministère du Pétrole et des Energies tient à rassurer les sénégalais sur la situation ; il ne saurait y avoir un retour des délestages pour trois (3) raisons fondamentales», souligne un communiqué de presse parvenu à Seneweb.
Première raison évoquée par la note du ministère : « Senelec dispose de suffisamment de capacité de production pour assurer une fourniture d’électricité en quantité et en qualité.» Ensuite, « la sécurisation de l’approvisionnement en combustible est garantie par le Fonds spécial de soutien à l’énergie qui est capable de mobiliser, «à tout instant», les ressources nécessaires ». Enfin, assure le ministère, « il existe un mécanisme de suivi de l’approvisionnement régulier des centrales de Senelec qui, aujourd’hui, couvre les besoins jusqu’en fin décembre 2018 ».
Si avant, des délestages sévères éprouvaient les populations, c’est qu’il y avait «une capacité de production insuffisante», renseigne le communiqué. Elle était de 300 Mw pour une demande de 400 Mw. Pis, l’infrastructure électrique était vétuste avec «des pertes régulières à chaque exercice». Mais, aujourd’hui, « la puissance installée est portée à 1003 Mw, la qualité de service est nettement améliorée avec une disparition des délestages et une réduction substantielle du temps de coupure pour raison technique (14 mn en fin juin 2018), le maintien d’un stock minimal de combustible (4 à 7 jours) et l’amélioration du résultat de l’exercice de la Société», explique le ministère de l’Energie.
Concernant la dette de l’Etat évoquée par le syndicat, le ministère du Pétrole et des Energies renseigne que «cela répond à des normes.» Et ces factures «sont toujours honorées chaque trimestre, après vérification des services compétents du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan», disent-ils.
«En outre, pour améliorer la trésorerie de la Senelec, en plus des subventions d’investissement qui lui sont accordées, l’Etat prend en charge le paiement des factures de l’éclairage public qui sont de la responsabilité des collectivités territoriales et qui s’élèvent à environ 10 milliards F CFA par an», renseigne le communiqué de presse.
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