Les députés de la commission santé de l’Assemblée nationale du Sénégal, en partenariat avec l’Association des parlementaires européens partenaires de l’Afrique (Awepa), ont pris part à un séminaire de haut niveau sur la lutte contre les mutilations génitales féminines. La rencontre s’est tenue le samedi 13 décembre dernier, à Saly, indique un communiqué.
A cet effet, Mamadou Ndoye, représentant du ministère de la Famille, a annoncé que «le Sénégal est l’un des rares pays qui a voté une loi contre l’excision». Avant de préciser que l’application de cette loi pose problème. Selon lui, «le taux de prévalence de 2,8 % est fort préoccupant. Malgré les efforts menés, poursuit-il, «le combat est loin d’être gagné».
Dans le document, la députée Awa Dia Thiam, pour sa part, a déclaré que la lutte contre les mutilations génitales féminines constituent «l’affaire de tous, aussi bien celle de toutes les commissions que celle du bureau de l’Assemblée nationale».
Selon Diallo Kébé, lit-on dans les colonnes du texte, «des millions de filles et de femmes ont subi des mutilations génitales dans le monde». Il précise que «toutes les dix secondes, une fille est quelque part victime d’excision». Le député a aussi rappelé qu’en 2008, le Sénégal a mis sur pied un plan d’action pour l’accélération de l’abandon de l’excision.
A l’issue des travaux avec les partenaires techniques et financiers, les parlementaires ont réitéré leur engagement de contribuer à la lutte contre ce fléau dont les jeunes filles sont victimes, souligne le texte.
6 Commentaires
Topo
En Décembre, 2014 (14:06 PM)Momto
En Décembre, 2014 (14:23 PM)Iba
En Décembre, 2014 (14:30 PM)Je sortais avec une lebou mais elle a failli me tuer , donc momodou ndoye il faut regler ce probleme te concernant et arreter de te meler de nos us
Mann
En Décembre, 2014 (15:39 PM)Trop C Trop
En Décembre, 2014 (17:00 PM)Ah Les Peulhs, Ces Gens Là!!!
En Décembre, 2014 (20:55 PM)Participer à la Discussion