Pour mettre fin à la série de braquages et de cambriolages qui perturbent le sommeil des populations du Ndoucoumane depuis 2014, la gendarmerie nationale a déployé 300 pandores pour déployer une mission de sécurisation baptisée Saxal Jamm étalée sur 4 jours. Selon le colonel Mamadou Sanar Ngom, cette initiative répond à l exigence de mettre la main sur les bandes de malfaiteurs qui écument le Ndoucoumane et qui enlèvent à la population sa sérénité.
Du vendredi 8 au mardi 12 mai, l opération a permis d interpeller 761 personnes dont 30 officiellement arrêtées, d appréhender 1586 véhicules dont 171 de type 4x4, d ôter de la circulation 52 moto-taxis Jakarta et 6 charrettes .
Le colonel Mamadou Sanar Ngom précise aussi que 141 domiciles ou bâtiments à usage d habitations ont été visités, 6 fusils de calibre 12 saisis de même que 14 munitions de 12 millimètres, 28 coupecoupes, 4 haches, 2 pistolets, 9, 5 kilos de chanvre indien ...
Au total , 283 infractions diverses ont été répertoriées et 894 000 francs amassés en termes d amendes forfaitaires.
En marge de cette opération, le colonel Mamadou Sanar Ngom d ajouter que 10 élèves du lycée de Médina Sabakh ont été arrêtés et mis à la disposition du procureur pour avoir pris d assaut le domicile du sous-préfet. Ces derniers manifestaient contre l arrestation de 3 de leurs camarades appréhendés puis relâchés au cours d une patrouille nocturne.
18 Commentaires
Anonyme
En Mai, 2015 (11:25 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:27 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (11:32 AM)Anonyme Tim Timol
En Mai, 2015 (11:33 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (12:02 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (12:16 PM)La Vérité Sur La Casamance
En Mai, 2015 (12:31 PM)1886-2015, soit plus d’un siècle de tricherie.
Après le tour des Portugais et des Français, c’est maintenant le tour des Sénégalais plus colonialiste que les colons Blancs. Après plus de quatre décennies de cynisme, le Sénégal change de stratégie et opte dit-il définitivement pour le dialogue et les négociations qui comme vous pouvez le constater tous, sont dépourvue de fond et n’ont aucun suivie dans l’application des décisions garnies de politiques stériles accompagnées par des projets économiques sans aucune prise en compte des réalités de la Casamance dans toutes leurs aspects. Nous signalons là, le manque de considération des fils authentiques de la Casamance et en retour le manque de respect à l’égard de la terre des « Invicta Felix ».
Ou nous mène ce vent de Néo-colonialiste ?
Une première réponse viendrait pour dire que toute cette machination n’est rien d’autre qu’un moyen de reprendre le chemin des débuts et ainsi continuer à martyriser ce peuple Casamançais qui, ne réclame que ce qui lui revient de droit : son indépendance.
Parlant de ce qui lui revient de droit, notons que depuis que les Français ont quitté la Casamance en acceptant solennellement qu’ils ne fussent jamais les maitres en Casamance et qu’ils y étaient seulement tolérés, le Sénégal soldat de première ligne de la France s’entêta et cela jusqu’à aujourd’hui à dominer et à soumettre la Casamance pour la France et le tout devant le regard complice des grandes Nations promoteurs et sois disant défenseurs des valeurs de Liberté, de Justice et D’Egalité. L’on se rappelle du 20 mars 1914 lors de la Visite à Ziguinchor de William Ponty Gouverneur Général de l’AOF : Les Casamançais manifestent et pour la première fois réclament l’Indépendance.
Nul n’ignore que la Casamance est un pays libre qui a eu à le prouver à chaque fois que l’occasion s’est présentée. Lors ce que les colonies Africaines ont sentis les indépendances arriver, comme tous les autres, la Casamance s’est mobilisée, elle a mis en place le 4 mars 1947 une organisation, un parti politique : le MFDC avec comme principal combat, l’indépendance et l’émergence de la Casamance. Dirigé par Victor Sihum Ehemba Diatta, premier noir agrégé en Lettre Française dans cette Afrique qui malgré son potentiel et le savoir de ses enfants était méprisée et malmenée. Ainsi ce Leader né, cette voie sure, sera effacé car nous assisterons à l’assassinat de ce dernier quelques mois après la naissance du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance.
Voyez-vous cette affirmation de la Casamance à aller à l’indépendance depuis les premières heures ?
Malgré l’assassinat de Victor Sihum Ehemba Diatta le 20 novembre 1948 par le Sénégal de Senghor et ses alliés (Français) « fédérateurs de parole et pas d’action », la Casamance haussa le ton lors du référendum d’autodétermination de 1958 en votant massivement NON et cela après que Emile Badiane et ses pairs acceptèrent de s’allier en 1956 avec le BDS pour venir à bout de la SFIO de Lamine Gueye. Cela prouve encore qu’en chaque Casamançais digne fils des « invicta felix » demeure une indépendance non négociable et que même la décision d’un chef ne pourra égarer.
Pourquoi le BDS a cherché à s’allier avec le MFDC?
C’est une question que les hommes se posent et que jamais ils ne trouvent une réponse juste. Il faut noter qu’après la mort de Victor Diatta qui avait refusé l’invitation de Senghor lui demandant de se joindre à la SFIO car pour Diatta, la SFIO est un parti colonial qu’il fallait combattre et que d’ailleurs son combat à lui était pour l’indépendance de la Casamance : sa patrie, Senghor rompt avec la SFIO et crée son parti le Bloc Démocratique Sénégalais (BDS) le 27 octobre 1948. A son premier congrès qui s’est déroulé à Thiès, Senghor réitère sa proposition de négocier avec la Casamance (MFDC).
Pourquoi négocier avec la Casamance ?
C’est évident, la Casamance était un territoire comme le Sénégal mais aussi contrairement au Sénégal qui appartenait au premier arrondissement constitué par (la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Sénégal), elle était admise dans le deuxième arrondissement composé de (la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire, du Dahomey actuel Bénin et de la Casamance). Comprenez par-là que la Casamance n’a jamais était Sénégalaise
Senghor avait-il besoin de négocier avec Saint-Louis, Diourbel, Kaolack etc. ?
Non et d’ailleurs cela n’a jamais eu lieu et pour cause, ces zones appartenaient au territoire du Sénégal.
Un autre alibi que l’on tend à oublier est : Senghor dit-il, voulant limiter la menace de la « balkanisation » prônée par la loi Cadre dite loi Gaston Deferre qui pèse sur l’AOF avec la division des leaders entre deux fractions que sont les territorialistes (Houphouët- Boigny, Léon M’Ba, Edouard Diatta, Assane Seck, Ibou Diallo) et les fédéralistes (Senghor, Modibo Keïta), tenta de reconstituer une nouvelle fédération. Mais seul le Soudan français et la Casamance endormie par Emile Badiane ont répondu à son appel en janvier 1959 donnant naissance à la Fédération du Mali qui reste dans la Communauté avec comme président Modibo Keïta, vice-président Mamadou Dia, président de l’Assemblée fédérale Léopold Sédar Senghor et rien pour la Casamance. Le 04 Avril1960 marqua l’indépendance de cette Fédération que le Sénégal s’entête de fêter jusqu’à nos jours.
La marche pacifique de 1982 précédée par les multiples avertissements du peuple Casamançais quant-à la fin du compagnonnage entre le Sénégal et la Casamance dont les fameuses Lettres de Diamacoune à Senghor, à Mitterrand, à Abdou Diouf fut l’achèvement d’un processus mais aussi le début d’une nouvelle ère dans les relations entre la Casamance et le Sénégal.
Quelqu’un de dire que le Mali a très tôt compris la ruse Sénégalaise pilotée par la France et a préféré faire son chemin, d’où la fameuse rupture de la Fédération du Mali survenu 04 mois après sa naissance dans la nuit du 19 au 20 Aout 1960.
Pourquoi la Casamance était resté ?
Une pétition qui hante les passionnés de la Casamance et qui trouve rarement de réponse. Cependant il faut noter qu’au lendemain du départ du Mali de la Fédération qui porte son nom, dans la nuit du 19 au 20 Aout 1960, Léopold Sédar Senghor avait compris qu’il fallait aller vite avant qu’une autre scission ne se produise car à ce moment précis de l’histoire, dans ce schéma politique de fédération concocté par la France, il ne restait que les deux territoires à savoir : le Sénégal et la Casamance.
Déjà vers 1920, dans le projet d’ingénierie sociale de la France pour mieux occupé, administré et exploité la Casamance traitée de « Rebelle » et de « Frustre », le colon Français avait opté d’introduire les Sénégalais considérés comme des assimilés, des civilisés voire même des civilisateurs.
Donc ne soyez pas étonné d’entendre dire que c’est avec encore le soutien de cette même France à qui nous « la Casamance » avons tout donné jusqu’à sa libération que Léopold Sédar Senghor et son Sénégal ont réussi à arnaquer Emile Badiane et la Casamance y compris dans ce mariage forcé qui ne résiste plus.
De tricherie à tricherie, de mensonge à mensonge, le sigle de l’alliance (MFDC-BDS) se transforme en BPS, puis en UPS et aboutit enfin au PS. (Fin de l’arnaque de Senghor sur Emile Badiane mais le tout comme par évidence diligenter par la France qui est aujourd’hui la grande muette. D’où le sens de la phrase de L’Abbé Augustin Diamacoune Senghor qui disait : « je me suis endormi Casamançais pour me réveiller Sénégalais sans avoir été consulté ». La traitrise et la méprise furent les gains que les Sénégalais servirent à la Casamance plus de trois décennies.
L’heure est venue pour nous aujourd’hui de prendre notre destin en main en donnant à la Casamance ce qu’elle mérite : son indépendance.
Que Dieu sauve la Casamance qui prône la séparation pure et simple entre la Nation Casamançaise et la nation Sénégalaise.
Fait à Ziguinchor le 12 mai 2015 à Mangokouro
Signé Adou Elinkine Diatta
Porte-parole du MFDC
Anonyme
En Mai, 2015 (12:57 PM)Ibou212
En Mai, 2015 (13:41 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:38 PM)Mansa Wali Diom Ak Diomb
En Mai, 2015 (16:35 PM)Notre pays veut la paix et la vérité de la paix seulement.
Oui notre peuple veut la paix pour chacun et pour tous !
Man
En Mai, 2015 (16:53 PM)Thedon
En Mai, 2015 (16:56 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (17:34 PM)Axax
En Mai, 2015 (18:01 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (18:35 PM)Balaw
En Mai, 2015 (18:35 PM)Anonyme
En Mai, 2015 (18:51 PM)Ndakh réw dafay égue fô khamné fawu militér yi
Guéne pour khékh banditusme bi d bi mana
Doune thi daimu ndakh barina segue yô khamné
Diouli dji fadjar sa sô koy défi fawu nga yor nganay
Lö nak lu métti la té am gnö khamné fadjar fawu gnu dém
Daika guissna kö khamné famu dön daipé lako bandi yi
Fék thior ko ay djasi ba gagnko lö lu nak lu mata
Khékh la merci
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