A travers un communiqué transmis, ce lundi, par le député Guy Marius Sagna, les organisations « Chemin de la Libération », « Collectif des familles des détenus », Femmes en blanc » et « Mojip » ont exprimé leur « profonde préoccupation face à la situation alarmante des détenues politiques ». Il s’agit, selon les signataires dudit document, de Maty Sarr Niang, Ndeye Fatou Fall alias Falla Fleur, Ndeye Anta Fall, Adji Ndao, Nafissatou Gueye dite ‘’Yaayu Serigne Saliou’’, Yacine Diagne, Rose et Chersty, « actuellement détenues dans des conditions inhumaines ».
La même source renseigne que « depuis le lundi 09 octobre 2023, ces femmes ont entamé une grève de la faim pour réclamer leur libération immédiate et sans condition, ainsi que l'amélioration des conditions de détention à la Maison d'arrêt des femmes de Camp Pénal. Malgré leurs revendications légitimes, la direction de l'établissement a ignoré leurs demandes fondamentales, privant ces femmes de leurs droits humains élémentaires ».
A cet effet, ces organisations demandent aux autorités compétentes de « prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité, la santé et les droits fondamentaux de ces détenues politiques », exhortant également les organisations des droits de l'Homme à « se mobiliser et à faire pression sur le gouvernement afin d'assurer que ces femmes soient traitées avec dignité et respect conformément aux normes internationales des droits de l'homme ».
Selon toujours ces signataires, elles appellent « tous les citoyens épris de justice à se mobiliser pour soutenir ces femmes dans leur lutte pour la justice et la liberté. Nous demandons également l'ouverture d'une enquête indépendante sur les violations des droits de l'homme perpétrées à la Maison d'Arrêt des Femmes de Camp pénal».
6 Commentaires
Macky continue a perdre sa reputation ce du Senegal avec son combat contre Ousmane Sonko. Un poste international est maintenant plus possible fpour Macky Sall... Il a tellement perdu depuis 2021 et s'entete a continuer...
Fall
En Octobre, 2023 (17:28 PM)Il faut savoir assumer dans la dignité.
Quand on fait des conneries, on doit payer.
Des Subsahariens racontent, photos géolocalisées à l’appui, avoir été tabassés puis abandonnés dans le désert ou la montagne par la garde nationale. Et au moins 3 700 migrants auraient aussi été expulsés vers la Libye depuis juin.
La République doit être intransigeante avec ces voyous.
Participer à la Discussion