Nicolas Bedos s'est expliqué ce matin sur la pétition des "343 salopards" contre l'abolition de la prostitution. "Ça m'a été présenté comme une sorte de blague, un peu provoc, qui disait des choses relativement vraies", a-t-il déclaré. "Quand on lit le texte attentivement, je ne vois pas ce qui me ferait rougir de signer", s'est justifié sur la radio l'humoriste.
"Je ne sais pas comment ça marche. Je ne suis pas allé trimbaler ma bagnole dans les artères du bois de Boulogne. Je dis juste : les gouvernements ne sont personne pour mettre leur grain de sel dans la misère affective de personnes qui ont besoin de ça, d'une sorte d'hygiène sexuelle. Dédramatisons. On a le droit de se moquer de cette tendance qu'ont les politiques à vouloir faire la morale au sujet des moeurs françaises. Il y a d'autres priorités que de s'attaquer à ce métier", s'est-t-il défendu.
Réaction de la ministre des Droits des femmes
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre des Droits des femmes, a fustigé la pétition des "343 salauds" contre l'abolition de la prostitution. «Les 343 salopes réclamaient en leur temps de pouvoir disposer librement de leur corps. Les 343 salauds réclament le droit de disposer du corps des autres. Je crois que cela n'appelle aucun autre commentaire», a-t-elle déclaré lors du compte rendu du Conseil des ministres.
Elle a reçu le soutien de la députée UMP de Meurthe-et-Moselle Valérie Debord sur Twitter.
Les "343 salauds"
Ils s'appellent, Frédéric Beigbeder, Ivan Rioufol ou encore Eric Zemmour. Toutes ces personnalités ont signé une pétition - élégamment - intitulée "Touche pas à ma pute" et qui doit être publié dans le mensuel « Causeur ». Le texte s'oppose à une proposition de loi déposée récemment sur la pénalisation des clients des prostitués.
« Aujourd'hui, la prostitution, demain la pornographie, qu'interdira-t-on après-demain ? », demandent les signataires qui se défendent aussi d'être des « frustrés, pervers ou psychopathes décrits par les partisans d'une répression déguisée en combat féministe ».
En référence directe au manifeste des 343 salopes qui réclamaient le droit d'avorter en 1971, la pétition qui compte d'autres signatures comme la journaliste Elisabeth Lévy, Richard Malka, l'avocat de DSK et l'écrivain Philippe Gaubère, s'invite donc dans le débat sur la prostitution en France, qui divise toujours autant...
Quels sont les arguments des pros et anti prostitution ? Depuis quand les maisons closes sont-elles interdites en France ? Y-en-a-t-il ailleurs en Europe ? Voici les réponses à toutes ces questions...
7 Commentaires
Gougne
En Octobre, 2013 (15:25 PM)Immeuble
En Octobre, 2013 (16:27 PM)Dial Diop
En Octobre, 2013 (16:38 PM)pour avoir fait avorter la femme d autrui maman sarr la femme du dentiste commandant karim seck et madame ndiaye l epouse de l infirmier adjudant ndiaye de lhopital principal de dakar ayant servi a kedougou se plongent dans un mutisme total et la femme de teuss anta fall se refugie a saint louis
Yatta_ngui
En Octobre, 2013 (16:39 PM)A noter que SENEWEB accompagne le sujet de photos de SARKOZY.
Bal
En Novembre, 2013 (06:30 AM)Alphaone
En Novembre, 2013 (07:40 AM)Yes Alpha One
En Décembre, 2013 (11:22 AM)moi je me satisfait comme je veux sans payer un seul sou. au contraire c est qui me finance ..actuellement c est les garcons qui manque pas les filles
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