Babacar Touré, a prononcé, ce lundi, un de ses derniers discours en tant que Président du Conseil national de régulation de l'audiovisuel (Cnra). Venu présider l'atelier de partage et de concertation sur la publicité, le patron de la Cnra, qui devrait aller à la retraite, a relevé quelques irrégularités dont sont coupables la presse.
Il s'est adressé aux "journalistes et animateurs qui prêtent leurs voix et images aux annonceurs dans des expositions réservées aux émissions de télé-achat donc hors programme, dans les inaugurations ou pose de première pierre, les conférences, table-rondes, randonnées, Gamou, Magal ou Thiant, parrainage ou pèlerinage". Il a aussi pointé ces "émissions où l'animateur salue au passage, sa couturière ou couturier, son salon de coiffure ou sa boutique de mode".
Babacar Touré les a invités "au respect de leurs engagements avec la société. L'information obéit à une distance critique face aux évènements du monde. Cela ne s'accommode pas d'activités publicitaires ou un ensemble de communications commerciales destinées à persuader. (…). Or, communication et information ne vont pas ensemble".
Aussi, il a relevé une pratique déplorable devenue courante : celle de la "publicité politique qui s'incruste dans des plateaux sous forme d'interview ou de causerie".
Les règlements de compte d'animateurs ou de journalistes au cours des émissions ont également été dénoncés. "C'est anormal. Ce n'est pas parce qu'on a un micro et une caméra devant soi qu'on doit en profiter", déplore le président de la Cnra.
12 Commentaires
Anonyme
En Août, 2018 (17:08 PM)Anonyme
En Août, 2018 (18:20 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:30 PM)Pith
En Août, 2018 (22:49 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:20 PM)Il y a trop de morts en chirurgie cardiaque dans les hôpitaux sénégalais. Le taux de mortalité est inquiétant et frôle des niveaux record. Une ou deux personnes décèdent par semaine de maladie du cœur, suite à une chirurgie cardiaque. Pis, plus de 500 patients sont en attente d’être opérés alors que depuis janvier dernier, il n’y a pas eu d’opération du cœur à Fann.
La chirurgie cardiaque est destinée à traiter les maladies du cœur, des valves cardiaques et des gros vaisseaux rattachés au cœur, et vise habituellement à corriger différents types de cardiopathies ou de problèmes valvulaires. Dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire national de Fann, se trouve la Clinique de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, où officient des professeurs agrégés. Mais la simple évocation de la chirurgie cardiaque suffit à épouvanter les responsables. « Nous sommes des journalistes. Nous nous intéressons à la chirurgie cardiaque», s’est-on présenté au patron de la Clinique de chirurgie thoracique et cardiovasculaire, le Pr Mouhamadou Moustapha Ndiaye. « Pourquoi voulez-vous faire un dossier sur la chirurgie cardiaque ?», demande-t-il. Avant de nous signifier tout gentiment qu’il n’a pas suffisamment de temps pour se prêter à nos questions. « Je vous répondrai mais dans deux semaines. Ou bien envoyez-moi un questionnaire, »
La clinique dispose d’un ensemble de services concourant à prendre en charge, entre autres, les personnes souffrant des affections cardiaques, des affections thoraciques, des maladies vasculaires et les interventions chirurgicales à cœur ouvert. «Le taux de mortalité en chirurgie cardiaque est élevé », reconnaît un anesthésiste. Et je comprends vos questions, car je me les pose aussi. Les maladies du cœur font des ravages, le taux de mortalité est élevé», soupire-t-il. «C’est ce qui arrive dans la plupart des établissements », nous confie-t-il. Après un long silence, ce cardiologue déclare : «Cette année, une série de questions a suscité un grand émoi dans la communauté hospitalière. Elles concernaient un sujet tabou, la mortalité post-opératoire dans quatre disciplines chirurgicales (cardiaque, vasculaire, thoracique, digestive) pour lesquelles ce chiffre est un indicateur de « résultat » incontesté. «En chirurgie cardiaque, on est comme un guide de haute montagne. Il faut ramener le type en bas. La mortalité est un critère indiscutable », résume-t-il, avant de conclure : « C’est une donnée difficile à critiquer».
« 500 patients sont en attente d’être opérés du cœur. Et la plupart d’entre eux décèdent même avant l’intervention. Mais, autant le dire tout de suite, la moitié des patients ont les moyens de se faire opérer », nous confie cet éminent cardiologue. Mais il se pose un problème de disponibilité des chirurgiens et de personnel qualifié en chirurgie cardiaque. Beaucoup de malades ne sont pas opérés parce qu’il y a une insuffisance de chirurgiens cardiaques dans les structures sanitaires. Très peu de malades sont opérés parce qu’il y a un manque d’expertise dans le domaine », dit-il, avant d’ajouter : « le Sénégal dispose de 8 chirurgiens cardiaques à Dakar et de 61 cardiologues.
Seuls 08 chirurgiens cardiaques au Sénégal
« Le travail est lourd au niveau des blocs opératoires. Par manque de personnel, on annule plusieurs interventions». « A Fann, depuis janvier, il n’y a pas eu d’opération en chirurgie du cœur », nous raconte cet anesthésiste. Qui poursuit : «Il faut imaginer l’anxiété d’un malade devant être opéré du cœur. Une opération nécessite huit personnes: 3 chirurgiens (dont 2 seniors et 1 interne), 1 anesthésiste, 3 infirmières (dont 1 anesthésiste, 1 instrumentiste et 1 dite «circulante») et encore 1 perfusionniste. Un plaidoyer a été fait auprès des autorités pour lancer un appel d’offre international pour le recrutement d’un chirurgien cardiaque au Centre Cardio pédiatrique Cuomo pour les opérations des malades du cœur. Ce bijou architectural, qui a été réalisé grâce au financement de la Fondation Cuomo, à hauteur de 5 milliards Cfa, est le seul en Afrique de l’Ouest censé faire les opérations chirurgicales. Depuis la création de ce centre en 2018, 150 enfants qui souffraient de cardiopathies graves dues aux angines négligées ou mal soignées, y ont été opérés. Et depuis l’évènement de centre, les adultes souffrant de maladie du cœur sont laissés en rade car les enjeux majeurs sont orientés vers les enfants, déplore notre interlocuteur.
Anonyme
En Août, 2018 (02:13 AM)Anonyme
En Août, 2018 (06:44 AM)Anaxam
En Août, 2018 (08:54 AM)Anonyme
En Août, 2018 (10:38 AM)le « Soleil », ; « Direct Infos », sous la coupole de l’homme d’affaires Cheikh Amar et Cheikh Kanté ; « L’Observateur »,TFM ou télé falaat Maky, RFM ou radio falaat Maky qui appartiennent à son ministre bodio bodio et conseiller Youssou Ndour ; « Libération », propriété de Yakham Mbaye ; « Vox pop» de son allié Bara Tall, leader du mouvement « Yémalé » ; « Le Témoin » sous la coupe de Abdoulaye Bamba Diallo qui est, comme le patron du « Quotidien, Madiambal Diagne, un de ses « journalistes » ; « Rewmi », qui appartient à Mbagnick Diop, le président du Mouvement des entreprises du Sénégal, qui tient à plaire à tous les régimes, « L’As », puisque son Directeur Thierno Talla est le frère du Directeur de la RtS(radio mille collines du senegal) Racine Talla,« L’Enquête » de Mamoudou Wane, la gazette de Abdou Latif Coulibaly, « Libération » du Ministre amadou ba , Assane Diop de RFI , PCA ,Ndiogou wack seck qui insulte pour maky depuis le journal il est midi
Djolof fign, alias Tuubé waalo
Anonyme
En Août, 2018 (10:40 AM)Anonyme
En Août, 2018 (11:49 AM)Anonyme
En Août, 2018 (12:45 PM)Participer à la Discussion