Les nouveaux membres du Conseil de régulation de l’audiovisuel se sont réunis, hier, pour la première fois, au siège du Cnra à Dakar. Nommés par décret présidentiel, ces huit nouveaux membres rejoignent le président Babacar Touré, déjà désigné, il y a deux mois. Choisis selon des critères respectant la diversité confessionnelle, le genre, l’intégrité et l’indépendance d’esprit, ces « sages » porteront un regard croisés sur l’audiovisuel sénégalais et notre société durant un mandat unique de six ans. Les huit nouveaux membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, nommés récemment par décret présidentiel, ont pris fonction hier. Après le choix porté sur le journaliste Babacar Touré pour assurer la présidence du Cnra.
Cette équipe, a souligné Babacar Touré, est composée en son sein de six « jeunes » et de quatre femmes. Cela, pour respecter la diversité confessionnelle, l’équilibre genre, entre autres. Nommés pour un mandat de six ans non renouvelable et irrévocable, ces huit nouveaux membres, selon le président du Cnra, sont issus de divers segments de la société sénégalaise et présentent des parcours aussi riches que variés. Proposés sur une liste présentée par président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel au chef de l’Etat, les huit nouveaux membres sont choisis donc, estime Babacar Touré, selon leur « loyauté à l’idéal et aux principes qui fondent la République », « la disponibilité et l’intégrité », leur « esprit d’indépendance », etc.
Hier, face à la presse, après cette première réunion de leur collège, Jean Meïssa Diop, directeur de publication du quotidien Walf Grand Place et nouveau membre du Cnra, a confié qu’il remplira son rôle, c’est-à-dire : « observer le paysage audiovisuel, dire ce que j’en pense, faire des critiques et des approbations aussi ». Car ajoute M. Diop, il y a de bonnes critiques qui s’y font, comme d’ailleurs il l’a souvent dit dans le cadre de ses écrits, dans « son » journal. Jean Meïssa Diop, souligne qu’il fera des critiques désapprobateurs, quand « c’est mal fait », ou « quand c’est contraire à l’intérêt de la communauté, ou de l’intérêt national ».
En tant que représentant du secteur de la presse, M. Diop, dit que c’est de ce côté-là qu’il va orienter son regard. Reconnu dans le milieu du théâtre, l’artiste comédien et metteur en scène, Ibrahima Mbaye « Sopé », affirme qu’il représentera dignement tous les secteurs des Arts et apportera sans relâche sa contribution à la bonne marche de la régulation des médias. Tandis que l’écrivain Sokhna Benga, « honorée » d’être choisie parmi tant d’autres personnalités compétentes, juge que c’est « une énorme responsabilité » d’intégrer une instance comme le Cnra.
C’est un défi, dit Mme Benga, face à l’immense chantier qu’est celui de l’audiovisuel, de sa régulation. D’où la nécessité, souligne l’auteur de la « Balade du Sabador », Grand prix du président de la République pour les Lettres en 2000, de « mieux prendre conscience de la tâche qui leur est assignée pour mieux l’assumer et parvenir à de meilleurs buts ».
1 Commentaires
Toune
En Novembre, 2012 (13:46 PM)Participer à la Discussion