Le Président de la République a fait un
voyage de trois jours à Ziguinchor. Tout au long de son séjour, il avait comme
leitmotiv – quelques clins d’œil politiciens exceptés –, la paix et le
développement. La paix et le développement ! Oui, il est temps, grand
temps que la paix revienne d’abord dans cette belle Casamance, notre Casamance
nationale. Sans cette précieuse paix, aucun développement n’est envisageable
dans la Région.
Notre Casamance a suffisamment souffert,
elle est suffisamment meurtrie. Tout est parti de cette marche vers la
gouvernance de Ziguinchor, le 26 décembre 1982. Un an exactement après, le 26
décembre 1983, « en réaction à la répression dont seraient régulièrement
victimes ses sympathisants », le Mouvement démocratique des Forces de
Casamance (MFDC) – c’est de lui qu’il s’agissait –, créa l’aile militaire, sous
le nom de Atika (combattant en diola). Cette dernière date marqua, dit-on, le
début du conflit, de la rébellion avec comme toile de fond l’indépendance de la
Casamance. Cet « irrédentisme », autre nom donné au mouvement
indépendantiste, était déjà dans l’air quelques années auparavant, sous
l’impulsion, disait-on, de l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor, qui présentait
les Casamançais comme lésés par rapport aux « Nordistes ». Il
accusait ces derniers de pillage systématique des importantes ressources de la
Région. L’Etat sénégalais surtout en avait pour son grade : il avait laissé
pour compte la Région dont il ne se préoccupait ni du développement, ni du
désenclavement.
Trente deux (32) ans après, nous
continuons de souffrir des meurtrissures de cette très regrettable guerre. Nous
pouvons, cependant, nous permettre d’être raisonnablement optimistes, si on
tient compte de la tournure que semblent prendre progressivement les
événements. Toutes les bonnes volontés doivent s’investir dans la recherche de solutions
susceptibles de faire revenir rapidement la paix, une paix durable, définitive
en Casamance. Cette modeste contribution s’inscrit dans la même perspective.
J’ai visité la Casamance pour la première
fois en janvier-février 1980. J’avais choisi cette région pour faire mon stage
rural, qui s’inscrivait dans le cadre de ma formation d’inspecteur de l’Enseignement
élémentaire. J’ai parcouru les trois départements (Ziguinchor, Bignona,
Oussouye). J’ai passé quatre jours au village de Djirak, sur la route du Cap
Skiring, 6 à 7 kilomètres après Oussouye. J’en ai passé quatre autres à
Coubanao, dans le Département de Bignona, si mes souvenir sont exacts. J’ai été
émerveillé par la beauté de la Région, par la gentillesse de ses populations
avec qui je suis entré en contact. Je n’avais vraiment pas l’impression d’être
dans une région délaissée. Je n’avais aucun problème à me rendre dans les trois
départements. Sans doute, était-il un peu plus difficile de se rendre dans
certains villages.
Il est vrai que je suis un Sahélien, du
Département de Louga, plus exactement de Koki. La distance entre Louga et Koki
est de 27 kilomètres. Nous mettions à l’époque (jusqu’en 1983) près de deux
heures pour boucler les 27 kilomètres. Et quand nous arrivions, nous étions
méconnaissables à cause de la poussière. Nous éprouvions les mêmes difficultés
pour nous rendre à Darah, à Linguère, le seul train Louga-Linguère étant alors supprimé
et les rails démantelés et vendus. Nous étions loin, très loin, d’être mieux
lotis que la Casamance. Nos situations n’étaient même pas comparables. Il en
était de même des Régions de Diourbel, de Fatick, de Tambacounda, des
Départements de Podor, de Matam, de Kédougou, pour ne citer que ceux-là.
Il est vrai que si les gouvernements qui
se sont succédé au Sénégal s’étaient convenablement occupés du développement de
la Casamance, et d’abord de son désenclavement, cette région serait peut-être capable,
à elle seule, de nourrir aujourd’hui le Sénégal. Il est vrai aussi que les
Régions de Diourbel, de Fatick, de Tambacounda ne seraient pas aussi pauvres
qu’elles le sont aujourd’hui, pour peu qu’elles fussent l’objet d’un peu plus
d’attention. Ce n’est donc pas la seule Casamance qui a été délaissée, mais
toutes les autres régions situées au centre, à l’est et au nord du pays.
L’Abbé Diamacoune et les siens vivaient
aussi mal, semble-t-il, « l’accaparement » des terres de la Casamance
par les « Nordistes ». Et, peut-être même, des postes politiques
(députés, maires, etc). Déjà, avant l’indépendance de notre pays, des
fonctionnaires « nordistes » (enseignants, infirmiers, agents
techniques de l’agriculture, de l’élevage, etc) étaient affectés en Casamance. Nombre
d’entre eux ont choisi de rester dans la Région et s’y sont mariés avec des
femmes diola, mandingues, balantes, etc. Leurs enfants, métis, parlent toutes
les langues de la Région qui est la leur. Ces fonctionnaires, qu’ils fussent
des Ndiaye, Diop, Niang ou Fall, étaient
quand même fondés à avoir un lopin de terre pour se construire une maison, ou
un autre pour cultiver, si telle était leur volonté ! Ils pouvaient
devenir députés, maires, si telle était la volonté des populations !
Robert Sagna, Abdoulaye Baldé, Pierre
Goudiabi Atépa et de nombreux autres fils de la Casamance ont une, deux maisons
ou peut-être plus à Dakar. Ils peuvent en avoir à Thiès, à Saint-Louis, à
Diourbel et partout ailleurs au Sénégal où ils sont chez eux. Tété Dédhiou a
été maire des Parcelles Assainies pendant plusieurs années. L’actuel maire de
Malika est aussi un Dédhiou. Pourquoi pas ? Ce sont des Sénégalais à part
entière !
Les Robert Sagna, Assane Seck, Abdou
Khadre Cissokho ont été sans désemparer ministres pendant plus de vingt ans.
Emile Badiane l’aurait été sûrement s’il n’avait pas été prématurément arraché
à notre affection. Il en est de même de Madi Cissokho, qui était un homme de confiance
du président Senghor, dont il assurait souvent la suppléance quand il passait
ses vacances en Normandie. Donc, l’origine ethnique, religieuse, géographique ou
autre n’a jamais été déterminante dans le choix des hommes et des femmes qui
nous gouvernent.
Le mépris culturel ou ce qu’on prend pour
tel est présenté aussi comme une explication au déclenchement de la rébellion
en Casamance. Le wolof n’aurait aucun respect pour les autres ethnies qu’il
traiterait comme des objets. Ainsi, l’entendrait-on toujours dire avec
aplomb : « Sama naar bi, sama pël bi, sama joola bi,
etc. » Les « bonnes » diola sont traitées avec le même
mépris, de la part surtout des employeurs wolofs (encore eux !). Ces
derniers les font travailler comme de vraies esclaves et, parfois, leur doivent
plusieurs mois d’arriérés de salaire. Ils vont jusqu’à les accuser de vols de
bijoux et d’argent et les faire arrêter par la police. Manière ignoble de leur
faire oublier leurs arriérés de salaire, leur préoccupation étant de sortir des
griffes de la police. J’ai entendu ces graves accusations à l’émission
« Remue-ménage » de la RFM du dimanche 23 mars 2014.
Le compatriote qui a porté ces graves
accusations donne l’impression que toutes les « bonnes » sont diola.
Ce qui est loin d’être exact. Il suffit d’aller du côté de Liberté 6, à
l’endroit où les « bonnes » (employées de maison) se regroupent et
attendent un éventuel employeur. Toutes les ethnies du Sénégal y sont
représentées. Il suffit aussi de consulter les différents quotidiens de la
place. Les « bonnes » qui sont accusées de vols et conduites à la
police sont loin, très loin d’être toutes des diolas. Il y aurait même parmi
elles, plus de Diop, de Ndiaye, de Fall, de Niang que de Bodian, de Dédhiou,
de Sambou.
Si le mépris culturel existe au Sénégal,
il n’est pas le fait d’une ethnie en particulier. On le rencontre chez des
individus appartenant à différentes ethnies. Un ami d’une autre ethnie
m’appelait le « petit wolof ». Amicalement, précisait-il. En réalité,
ce sont tous les membres de sa communauté qui nous appellent ainsi et qui se
croient forcément supérieurs à nous. Un grand professeur de l’Université de
Dakar se distinguait par le fait singulier qu’il interdisait formellement à son
épouse d’employer une « bonne » wolof, parce qu’il ne souhaitait pas
qu’on parle la langue de Kocc Barma à ses enfants. Et cet exemple est
d’ailleurs loin d’être un cas isolé.
On n’oublie aussi de rappeler parfois, qu’au
beau milieu de la guerre en Casamance, les éléments « supposés appartenir au
MFDC » qui arrêtaient les véhicules, exigeaient les cartes nationales
d’identité et mettaient de côté les Niang, Guèye, Fall, Mbengue, Diop, Ndiaye
et d’autres noms à consonance « nordique », et les abattaient sans
état d’âme. Les imams « nordiques » n’étaient pas non plus épargnés.
Pendant ce temps, il n’y a jamais eu de représailles de l’autre côté. Jamais,
même si, parfois, les massacres étaient insupportables.
J’ai été témoin d’un fait qui m’a à la
fois beaucoup ému et réconforté. Une famille organisait des prières pour le
repos de l’âme de deux de ses membres massacrés lors d’une attaque « d’éléments
supposés appartenir au MFDC ». Des voisins diola sont venus présenter leurs
condoléances. La fille de l’une des deux victimes péta carrément les plombs et
courut vers eux l’injure à la bouche. Elle fut plaquée net au sol par des
membres de sa famille qui l’entraînèrent dans une chambre et la rabrouèrent
copieusement. Quelques minutes après, elle sortit de la chambre, se dirigea
vers les voisins diola et tomba dans leurs bras. Ils se mirent alors tous à
pleurer et entraînèrent toute l’assistance dans les pleurs.
C’est cela le Sénégal, à mille lieues de
celui que certains compatriotes s’évertuent à nous présenter. Nous formons, sur
l’ensemble du territoire national, un même peuple, une même nation. Nous avons
cette chance inouïe que des populations d’ethnies, de religions, de confréries
différentes vivent en parfaite harmonie depuis la nuit des temps. Nous fêtons
ensemble les cérémonies traditionnelles ou religieuses et nous marions entre
nous. Nous devons toucher du bois quand nous apprenons, chaque jour, les
massacres qui sont perpétrés en République centrafricaine, au Nigeria, en
Somalie, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan par des « fous de
Dieu ». Dieu nous a également jusqu’ici épargné les carnages
interethniques qui endeuillent (ou ont endeuillé) des pays de l’Est de
l’Afrique et d’autres, plus près de nous, comme la Guinée Conakry (dans sa
partie forestière), la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, etc.
Trente deux ans de guerre fratricide, cela suffit. Notre Casamance
nationale est suffisamment meurtrie. Elle a besoin de retrouver la paix des cœurs et des esprits. Aucun sacrifice
raisonnable n’est de trop pour y arriver. L’Etat du Sénégal a révélé au grand
jour ses bonnes dispositions à travailler pour l’avènement de la paix dans la Région.
Les différentes factions du MFDC devraient saisir cette opportunité pour
engager le dialogue avec lui, de préférence au Sénégal, le pays à nous tous.
Une Casamance paisible peut changer complètement de visage en quelques années.
Le gouvernement du Sénégal et les partenaires au développement sont prêts à y
travailler. Même si elle n’est pas la moins bien lotie des régions du Sénégal,
la Casamance mérite, pour les besoins de la paix, des mesures substantielles de
discrimination positive. Le jeu en vaut largement la chandelle. La paix signée
devrait être suivie rapidement d’actes concrets : réhabilitation des
barrages, des digues de retenue, de la mangrove (Aly El HaÏdar et d’autres
partenaires ont montré que c’était bien possible). Avec des moyens importants
et de la bonne volonté, de vastes superficies de terre peuvent être arrachées
au sel et livrées à l’agriculture. Le gouvernement peut disposer également de
suffisamment de ressources pour éradiquer de la Région la mouche blanche. Le
désenclavement devrait s’arroger la part du lion dans les milliards nécessaires
au développement de la Région. En particulier, les aéroports de Ziguinchor, du
Cap Skirring, de Kolda, de Sédhiou, devraient être modernisés. Les deux
premiers en particulier devraient l’être rapidement pour accueillir de gros
porteurs.
Deux bateaux supplémentaires sont déjà annoncés pour juillet 2014. Le
gouvernement n’a d’autres choix que de respecter rigoureusement ce délai. Une
autre priorité, la priorité des priorités, qui l’est plus que toutes les
autres, la route de contournement de la Gambie, abrégera les souffrances des
populations du Sud et contribuera à y relancer le développement. Nous avons
trop compté sur le Pont de la Gambie, qui ne se fera sûrement pas – si
toutefois elle doit se faire – avant les dix prochaines années. Les routes
goudronnées et les pistes de production en construction se poursuivront avec
intensité.
Il faudra aussi transformer le rêve du président Wade en réalité :
la construction du chemin de fer Dakar-Ziguinchor-Tambacounda ou
Dakar-Tambacounda-Ziguinchor (c’est selon). Ce ne sera sûrement pas pour onze
mois, comme le promettait Hercule Wade. L’important, c’est de le retenir comme
projet prioritaire et de travailler à le réaliser. C’est bien possible, avec de
la bonne volonté et l’aide des partenaires au développement.
Ces réalisations, qui sont loin d’être exhaustives, en entraîneront de
nombreuses autres, en particulier des industries agro-alimentaires. S’y
ajoutera le tourisme qui prendra sûrement son envol. Dans cette perspective,
l’Ile de Carabane pourrait bien devenir un paradis pour touristes, et pour
votre serviteur, s’il en a les moyens. Pourquoi ne pas rêver ?
La guerre qui a opposé pendant de longues années le gouvernement
central de l’Ile de Ceylan (ancien Sri Lanka) aux séparatistes Tigres Tamoul,
était beaucoup plus meurtrière que celle qui oppose le MFDC à l’Etat du
Sénégal. La paix revenue dans l’Ile, les anciens rebelles, en tout cas nombre
d’entre eux, se sont insérés rapidement en trouvant du travail en particulier
dans les activités touristiques. Il n’y a aucun doute que si la paix est
rétablie en Casamance, les anciens du MFDC comme tous les autres fils de la
Région trouveront rapidement du travail, du travail salarié comme celui dans
les rizières, dans la pêche, dans la cueillette des noix d’acajou et d’autres
fruits. La Casamance nourrira ses fils comme elle contribuera à nourrir le
reste du pays, peut-être même certains pays limitrophes. Elle redeviendra la
belle, verte et paisible Casamance qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, et
fera notre fierté à nous tous. Je ne rêve point : je crois fermement aux
immenses potentialités de la Région qui ne demandent qu’à être exploitées.
Elles ne le seront malheureusement pas, sans une paix juste et définitive, à
l’avènement de laquelle nous avons tous le devoir de travailler, avec l’aide
des pays amis.
Dakar, le 30 mars
2014
Mody Niang, mail : [email protected]
24 Commentaires
Gabar Oslo
En Mars, 2014 (23:12 PM)Deug
En Mars, 2014 (23:18 PM)Fous De Dieu?
En Mars, 2014 (23:35 PM)Ne soyons pas des caisses à raisonnance de ces pays en utilisant des expressions chargées venant de gens qui doivent être les derniers à donner des lecons de moral au monde.
Nono
En Mars, 2014 (23:59 PM)Abdou Khadre Cissoko n'est pas de la Casamance.
Kassumay
En Avril, 2014 (00:31 AM)Diola Khadjou Casamance
En Avril, 2014 (00:34 AM)Kassumay
En Avril, 2014 (00:43 AM)"On n’oublie aussi de rappeler parfois, qu’au beau milieu de la guerre en Casamance, les éléments « supposés appartenir au MFDC » qui arrêtaient les véhicules, exigeaient les cartes nationales d’identité et mettaient de côté les Niang, Guèye, Fall, Mbengue, Diop, Ndiaye et d’autres noms à consonance « nordique », et les abattaient sans état d’âme. Les imams « nordiques » n’étaient pas non plus épargnés. Pendant ce temps, il n’y a jamais eu de représailles de l’autre côté. Jamais, même si, parfois, les massacres étaient insupportables."
Ces faits ont ils été établis ou sont ce que des rumeurs ? Ces faits n'ont jamais été établis nulle part monsieur ! Il y a eu trop de "on dit" sur cette question et vous participez à amplifier ces contrevérités et avec ça vous vous targuez d'être un intellectuel ?! Un pseudo intellectuel oui ! Sans oublier votre appel manifeste à la HAINE. Vous appelez à la HAINE monsieur, mais puisque vous êtes médiocre, vous ne vous en rendez même pas compte.
Kassumay
En Avril, 2014 (00:47 AM)Waw Gorati
En Avril, 2014 (00:57 AM)O L I
En Avril, 2014 (00:58 AM)Mbarrick Fall
En Avril, 2014 (01:14 AM)Man Kassumay
En Avril, 2014 (01:44 AM)Kassumay qui réagit cette fois ci à partir d'un iPhone
Pako
En Avril, 2014 (02:50 AM)Pathianos123
En Avril, 2014 (04:34 AM)Sénégalais
En Avril, 2014 (07:57 AM)Inn
En Avril, 2014 (08:18 AM)Ananymous
En Avril, 2014 (08:54 AM)Sauf qu'il l'appelle ici "Hercule WADE"
Etame
En Avril, 2014 (08:57 AM)Serer
En Avril, 2014 (09:02 AM)Niit
En Avril, 2014 (09:21 AM)Je suis pour la paix, la réconciliation mais dans la vérité et non le mensonge
Excellent
En Avril, 2014 (10:11 AM)qui que ce soit ! Sur la question de la Casamance , cette rebeillion , cette negligence
des politicards a reconnaitre les potientiles enormes de la region entiere , le manque de plans
de developpements necessaires , peut etre facilement corrigee , en mettant de l 'avant
un genre de Plan Marchall considerable , certes ! Si l 'Etat affecte une somme de 500 milliards ,
dans ce plan , cela pourrait bien enclancher et initier des realisations dans plusieurs domaines,
allant des infrastrutures , des usines de transformations , l 'elevage , la peche , le tourisme ,
divers instituts de recherche en agronomie , en pisciculture , pharmacie , en geologie , etc...!
Ainsi des instituts de recherche de haut niveau , de nouvelles unversites , des Grands Ecoles ,
etc..., pourraient y voir le jour ! Ce dont je parle , pourrait se realiser en une decennie , surement !
Mais au prealable , il faut exclure de cette region ces.. ONG ..., Caritas.., Sant Egidio, et les eveques
de la region , ce sont des entraves...!....PERIOD...!...WASSALAM....de la part de......Elysee...
Corrigez
En Avril, 2014 (10:16 AM)Plan
En Avril, 2014 (10:43 AM)en dons) au retablissement de 16 pays europeens en reponse a l' Organisation europeenne de cooperation economique ..OCDE. Le montant total de l' aide correspondait entre 130 milliards et 200 milliards de dollards .
Les Americains ont ainsi contribue a la cooperation europeenne, qui a ete un prelude a la belle reconstruction europeenne , que l 'on peut admirer de nos jours !
Ce meme genre de Plan MARSCHALL, pourrait bien servir a resoudre enormement de problemes ,en Casamance
et meme au dela , vu la possibilite de creations de millions d 'emplois directs ,plus une paix definitive et secure!
Ce dont je parle ce ne sont pas des chimeres , ou des illusions , mais une occasion de faire d 'une pierre 2 coups
pour le Senegal , la region casamancaise et les regions limitrophes , surement !
Neanmoins ,il faut du leadership ,de l 'engagement sincere et immediat , et pas de discours electoralites, vagues
et vides !....WASSALAM......de nouveau...de...Elysee...!
Inn
En Avril, 2014 (14:35 PM)Participer à la Discussion