A l'issue des 3 phases du plan d’accélération du processus de production de la carte d’égalité des chances (Papcec), les services de l'action sociale de la région de Sédhiou ont déjà distribué 2140 cartes d'égalité des chances. Madou Ibrahima Ndiaye, le chef de service régional de l’action sociale, a donné cette information au cours de la journée Internationale des personnes handicapées célébrée à Marsassoum le samedi dernier. Toujours dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des personnes vivant avec un handicap, le chef du service régional de l'agence de la couverture maladie universelle est revenu sur les bonnes performances réalisées à Sédhiou. Il a indiqué que plus de 85% des détenteurs de cartes d’égalité des chances sont enrôlés dans les mutuelles de santé communautaires.
La fédération régionale des associations de personnes en situation de handicap de Sédhiou (Fraphs) a saisi l’occasion pour poser sur la table des autorités leurs principales doléances à savoir la construction d’un siège social et le recrutement de ses membres dans les collectivités locales.
Des revendications loin de tomber dans les oreilles d’un sourd puisque le sous-préfet de Djibabouya, représentant le Gouverneur, a réaffirmé la disponibilité et l'engagement de l'Etat à accompagner tous les acteurs pour l'amélioration des conditions de vie des groupes vulnérables. C’est d’ailleurs tout le sens du programme national de réadaptation à base communautaire (Pnrbc) placé sous la responsabilité de l’Action sociale et dont l’objectif est de promouvoir l’inclusion et l’insertion socio-économique des personnes handicapées, à travers la mise en œuvre de programmes multisectoriels à base communautaire.
Le chef du service social de l'EPS1 de Sédhiou s'est réjoui de la réussite de la collecte de sang effectuée en marge de cette journée.
Paul FAYE Correspondant Seneweb.com
1 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2017 (10:15 AM)dans un pays démocratique et social digne de ce nom, les personnes avec handicap sont prises en charges par les structures de l'état et ne sont pas obligées de mendier dans la rue comme c'est le cas au Sénégal !
J'ajoute que profiter de cette soi disant action humanitaire pour faire une collecte de sang est parfaitement scandaleuse !
Le Sénégal émergent est inconnu de la population précaire et des personnes handicapées : ce slogan est réservé aux nantis et aux voleurs de la nation qui précarisent davantage les sénégalais-e-s lambdas !
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