Le non-respect des accords signés avec l’Etat avait amené les enseignants du supérieur à dérouler depuis plusieurs semaines, un plan d’actions qui va connaitre un répit de deux semaines. C’est ce qu’a annoncé le syndicat, qui note des avancées dans la satisfaction de leur plateforme revendicative. «Compte tenu du fait que certaines questions comme la prime académique ne sont pas encore réglées et que les questions que traite le ministère des Finances sont en cours…, l’assemblée a estimé qu’un répit de deux semaines devra être observé», a annoncé Yankhoba Seydi,
hier, au sortir d’une assemblée générale du Syndicat autonome des enseignants du supérieur. Cette trêve de deux semaines, devrait permettre au Saes et à l'Etat de poser les négociations et de s’entendre de façon définitive sur les questions essentielles qui sont sur la prime académique, explique le secrétaire général du syndicat. De même, les discussions autour de la prise en charge médicale sont très avancées, ajoute-t-il, précisant qu’au sujet de la retraite, le gouvernement a accepté l’abrogation du principe d’écrêtement, entre autres points.
1 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (12:40 PM)Le SAES n'a pas de revendications, il demande l'application des accords.
Les enseignants demandent le respect des droits que leur confère leur hiérarchie, A1 spéciale, dans le fonction publique.
Le gouvernement avait reconnu l'injustice dont sont victimes les enseignants du supérieur et avait signé un accord pour régler le problème (quatre ministres y avaient apposé leur signature). Un an après, rien ! C'est ce qui a amené le SAES a demander le respect des accords.
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