Le collectif des industries de parfumerie du Sénégal a adressé une correspondance au ministre du Commerce et du Secteur informel, El Hadji Malick Gakou pour protester contre le nouveau Code général des Impôts, lequel prévoit en ses articles 441 et 442, l’instauration de taxes sur les produits cosmétiques. Une taxation qui va « hypothéquer leur secteur d’activités qui est en train de subir, depuis de nombreuses années, les effets de la concurrence déloyale des produits asiatiques », écrit le Populaire dans son édition du jour. Les taxes s’élèvent à 10% sur les produits cosmétiques, 15% sur les produits cosmétiques éclaircissants et 40% sur les produits alcooliques. Souhaitant que l’adoption des taxes soit uniquement applicable sur les produits importés, ils ont invité leur ministre de tutelle à des démarches en vue d’obtenir « l’annulation immédiate de ces taxes et la mise en place d’une exonération systématique de la taxe sur l’alcool pour la parfumerie d’autant plus que cette alcool est produite localement ».
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