Nous vivons, aujourd’hui, au plus haut sommet de l’Etat, une « Confrontation ». Entre un nouveau Président de la République qui tient à « respecter ses promesses électorales » par rapport à la « gestion des deniers publics », à la « bonne gouvernance », mais, également et surtout, par rapport au « bilan des 12 ans » de l’alternance, du régime libéral et une « nouvelle opposition » incarnée par le « pape » du Sopi, Me Abdoulaye Wade, qui, du tout, ne veut pas se « laisser conduire », pieds et mains liés, à « l’échafaud ». Et qui fait, ainsi, dans la « résistance », par médias interposés, à partir de ses « proches collaborateurs ».
Des collaborateurs de second couteau qui, aujourd’hui, n’hésitent donc pas à monter au créneau pour tirer à boulets rouges sur le nouveau régime de Macky Sall. Faisant allusion, parfois, à sa « fortune exponentielle ». Des opposants qui disent ne pas comprendre « comment, en un si court laps de temps, Macky Sall pourrait s’enrichir à ce niveau là ». Cette « Confrontation », saurait-elle laisser indifférentes les deux Premières Dames : Viviane Wade et Marième Faye Sall ?
Les femmes ont toujours été au devant de la scène quand il s’agit des problèmes qui intéressent, interpellent directement leur mari. Surtout que dans ce cas précis, il s’agit bien d’une question d’État. Et cet observateur de la scène politique, Djibril Wade, de faire remarquer qu’« au Sénégal, à l’exception de l’épouse du Président-poète, Léopold Sédar Senghor, toutes les Premières Dames ont joué un rôle prépondérant, même si ce n’était pas officiel, au sein de l’État. Par la création d’ONG, de Fondations, ou simplement de Mouvements de cette nature ». De ce point de vue, « la nouvelle Première Dame du Sénégal, Marième Faye Sall, ne saurait déroger à la règle », aux yeux de ce professeur, membre de Bennoo Bokk Yaakaar, Tamsir Ba, pour lequel, « cette dernière entend jouer son rôle de Première Dame. Tant du point de vue des institutions que du social ».
D’autant qu’en face, une ex-Première Dame, Madame Viviane Wade, pour ne pas la nommer, qui a aujourd’hui maille à partir avec la justice par rapport à une gestion nébuleuse, dans le cade privé de sa Fondation, relative à une somme de 850 millions F Cfa que Me Abdoulaye Wade s’était engagé à rembourser lors d’un point de presse, ne va certainement pas échapper à ce désir ardent du président Macky Sall d’avoir une idée claire sur le mode de gestion de ces 12 années d’alternance. De ce point de vue, Mme Viviane Wade, selon nombre de citoyens, « ne pourra pas être à l’abri d’éventuels audits par rapport à la gestion de ses affaires, par rapport à la transparence dans le bon déroulement de la chose publique ». Et comme elle a déjà toujours fait, comme pour faire un clin d’œil à un vieil adage qui dit que « derrière tout grand Homme, il y a une grande Dame », tout aussi « derrière tout Homme fatigué, il y a toujours une grande Dame prête à relever le défi », en tant qu’épouse, Viviane Wade, aux yeux de bon nombre de libéraux, « ne peut que se positionner en garde fou ou en défenseuse infatigable de son mari comme elle a fait jusqu’ici. C’est un comportement tout à fait normal, justifiable et justifié de soutenir son mari d’ « ex », comme de « nouveau » Président de la République ». En attendant d’avoir la « suite » qui sera réservée à tous ces problèmes.
Me Abdoulaye Wade refuse de « MOURIR »
Maître Abdoulaye Wade, après sa « débâcle mémorable » du 25 février, suivi du « séisme libéral » opéré par une bonne frange de sa formation politique dirigée par l’ancien Président du Sénat, Pape Diop, outre les audits et la traque des biens mal acquis déclenchés par le Gouvernement du Président Macky Sall, n’entend, vraiment pas, « mourir ». Mourir par rapport à sa représentativité sur le plan de sa crédibilité, et en perspective des échéances électorales qui se profilent à l’horizon. Mais, également, le prédécesseur de Macky Sall ne veut pas mourir dans le « Cœur » des Sénégalais. Aux yeux de nombre d’observateurs de la scène politique, « ces audits comme la traque des biens mal acquis qui sont comme un couperet, risquent, à terme, de porter un « sacré coup » à la « pérennité » de sa formation politique : le PDS ». En bon politicien, n’a-t-il, donc pas intérêt à faire dans « l’agitation » ? Surtout dans la « menace » pour « résister » encore ? Même si ces menaces s’adressent au Président de la République. Mais, se demande Mountaga Touré de l’Apr, « jusqu’à quand cette résistance peut-elle prospérer » ? Et là, se trouve la « grande équation ». Quand on sait, comme ce boucher au marché Tilène, Bah Aïdara, que « tout laisse croire » que le Président Macky Sall n’est pas encore « prêt à lâcher ».
PROMESSES ELECTORALES
Macky Sall attendu au tournant
Nous sommes en politique. Et la stratégie la plus élémentaire, ne consiste-t-il pas à frapper « là » où ça fait vraiment « mal » ? De ce point de vue, les audits comme la traque des biens mal acquis, à cet instant précis, ne constituent-ils pas une « sérieuse menace » pour Me Abdoulaye Wade et ce qui reste de son parti ? Surtout que le Président Macky Sall a clairement dit, en ce qui concerne les audits, qu’ils ne sont pas le « fait » de « l’actuel régime ». Mais, qu’il s’agit bien d’opérations qui avaient été « initiés par Abdoulaye Wade », lesquels, pour des « raisons politiciennes », n’avaient pas connu de « suite ». Le Président Macky a-t-il tout juste fait de les « dépoussiérer » et de les « remettre au goût du jour » ? « Si, maintenant, ces audits, comme la traque des biens mal acquis, doivent, aujourd’hui, semer la confusion au sein du Pds et chez Me Abdoulaye Wade, tout un chacun peut croire, de ce point de vue, que le Pds a de beaux jours devant lui par rapport à la suite qui sera réservée aux dites opérations », de faire remarquer ce professeur de lycée, Momar Dieng. Comme qui dirait que, selon Bachir Sakho, forgeron de son état, « ces audits, aussi bien que la traque des biens mal acquis, ne sont rien d’autre qu’une promesse électorale que le Président Macky Sall est tenu de respecter ». • En tout état de cause, nombre de citoyens qui disent comprendre « être là, dans l’ordre des conjonctures », de se vouloir catégoriques : « Le peuple en prendra acte et en tirera toutes les conclusions. Le Président Macky Sall n’a que cinq petites années pour montrer ce qu’il sait faire ». S’agira-t-il, surtout, pour le tout nouveau locataire du Palais de la République, de prouver aux Sénégalais qu’il « sait tenir » ses « promesses ». En tout état de cause, « l’électorat sénégalais l’attend au tournant », de laisser entendre la dame Fatou Thiam, commerçante à la Médina.
RAPPORT DE COMPARAISON ENTRE VIVIANE WADE ET MARIÈME FAYE
Rien ne les rapproche, tout les sépare
Établir un rapport de comparaison entre Viviane Wade et Marième Faye Sall peut paraître un exercice périlleux. Rien ne les rapproche, tout les sépare. Autant l’épouse d’Abdoulaye Wade, tout au long du magistère de son mari de président, a occupé le devant de la scène médiatico-politique, autant l’épouse de Macky Salla brille par sa discrétion. A dire vrai, Mme Viviane Wade fut objectivement une vraie épouse de Président n’hésitant pas un seul instant à tordre l’orthodoxie institutionnelle voire protocolaire, en reléguant au second plan des Ministres et autres Directeurs de société, lors des manifestations de remise de dons, de pose de première pierre ou d’inauguration. Et « Education pour la santé » devint, en pratique, un Ministère grandeur nature. Lequel servit de tremplin et d’abris provisoire à tous ces intellectuels sans base affective, donc sans popularité, et soucieux de s’attirer les bonnes grâces du « monarque ».
Madame Wade n’avait-elle pas son quota dans tous les gouvernements qui se sont succédé de 2000 à 2012 ? Est-ce un secret de polichinelle ? De Safiétou Thiam, du ministère de la Santé à Kalidou Diallo de l’Éducation, la maman de Karim et de Sindièly Wade a régenté, promu et démis bon nombre de responsables politiques de la galaxie libérale. Une vraie « Présidente » !!! Tout à fait à l’opposé d’Adja Marième Faye Sall dont la discrétion, assez prononcée, cache mal une timidité, supposée d’abord bien réelle, ensuite eu égard à certaines dérobades quand il s’est agi de s’assumer, préférant envoyer au charbon les seconds couteaux de la trempe de notre illustre Professeur Penda Mbow. A vrai dire, Sokhna Marième Faye Sall n’est pas un as de la communication ; l’accession de son mari fut une surprise ; l’impopularité du Président Abdoulaye Wade et la mauvaise option de Benno Bokk Yaakaar de battre exclusivement campagne à Dakar et dans sa banlieue ne sont-elles pas passées par là ? A suivre…
Cheikh CAMARA
14 Commentaires
Moylolou
En Novembre, 2012 (09:12 AM)Nguir Yalla yabi leen Domou Diambour bi.
Bou leen ko lekk nak.
Honn
En Novembre, 2012 (09:17 AM)Mareme faye dafa rew amoule classe c une femme de ménasse ordinaire
Ferdaux
En Novembre, 2012 (09:18 AM)Est-ce une maniere deliberee de faire passer les interets de la famille d'abord et saborder ainsi la VOIE DU YOOKUTE du Presdident Macky Sall et en faire une VERITABLE VOIE DU JIRO qui mene droit au YOONU YAXUTE ?
Que le Ministre de la fonction publique balaye a son propre jardin en laissant son propre beau-frere, Secretaire general a la retraite encore en service au Ministere de l'Education nationale, aller a la retraite sans le proteger, avant de denicher par biometrie, des fraudeurs a la fonction publique. Que le MATEY cesse sinon c'est un sabotage ouvert a la volonte de travail bien fait du President Macky Sall.
Kins
En Novembre, 2012 (09:20 AM)Alors que Mme sall mom ........................................................
Voleurs
En Novembre, 2012 (09:25 AM)Jean Paul Ndong
En Novembre, 2012 (09:28 AM)Bien avant la chute du régime de l’alternance, le nom d’Abbas JABER était devenu familier des sénégalais comme étant ami proche de Karim Wade et un de ses prête - nom dans certaines affaires.
Nos compatriotes ne l’avaient pas en estime et le pontait du doigt pour s’être mêlé à l’un des plus gros scandales de l’alternance, le bradage de la SONACOS et la mise en faillite d’une filière faisant vivre des millions de paysans.
Ces faits étaient restés dans la gorge de tout un peuple meurtri et momentanément désarmé face au pillage et détournement de ses ressources et face au silence suspect des autorités étatiques.
Nous avons vécu avec le peuple, et les paysans du Bassin arachidier en particulier, la baisse de la production arachidière et la douloureuse période des bons impayés apparus avec la privatisation de SONACOS.
Ce peuple souffrait dans la dignité et les milieux avertis savaient qu’on avait remis aussi à Abbas Jaber pour gestion un Falcon 50 loué à prix d’or à l’Etat du Sénégal pour servir pratiquement de jouet entre les mains d’un garçon d’un genre rare, taré, à la fois couvé et gâté, capricieux, affairiste, vindicatif, et surtout sans scrupule.
Ce que Jaber a accepté de faire avec un tel énergumène, aucun dirigeant d’entreprise européenne, sérieux, doté de minimum d’intelligence et soucieux de l’avenir de son business ne l’aurait accepté.
Mais comme on dit, « ceux qui se ressemblent s’assemblent » et prennent souvent la route vers les sommets incertains avec à terme chute brusque et douloureuse.
C’est donc à un juste retour de bâtons que l’on assiste aujourd’hui et il n’est pas, dès lors, surprenant que le nom d’Abbas Jaber revienne au tout premier plan dans l’enquête sur l’enrichissement illicite de son cher Karim Wade.
Et on est amené à dire, comme nos parents ouoloff « Niaw »! ou tant mieux !
Les bons comptes faisant les bons amis, même entre ripoux, on n’a pas besoin d’être devin pour savoir que :
1) Les milliards tirés du bradage et du pillage de SONACOS/SUNEOR étaient partagés entre les deux filous.
SUNEOR est, il est vrai, une mine d’or pour les deux compères mais constitue une source de misère et de désolation pour des millions de sénégalais.
2) L’important patrimoine immobilier découvert à Paris et acquis à la suite du bradage et du pillage de SONACOS leur appartient, l’un servant de prête-nom à l’autre.
3) Le pactole évalué à une dizaine de milliards provenant de la location du jet était partagé entre les deux complices qui n’ont pas hésité à vendre le coucou si rentable pour eux dès la chute du régime de Wade.
Il est incontestable que Karim Wade seul ne pouvait pas mener ses opérations frauduleuses et accomplir autant de crimes économiques sans la complicité de certains dont Jérôme Godart (affaire ICS) et Abbas Jaber (SUNEOR, TRANSRAIL SODEFITEX ….) et quoi encore d’autres à découvrir ?).
Comparaison n’est pas raison mais il est utile de mettre face à face certaines situations et d’en tirer quelques enseignements.
L’honorable et preux entrepreneur Bara Tall, dans un élan patriotique, avait refusé toute compromission et toute participation à une œuvre de pillage de nos ressources et on sait ce qui lui est arrivé.
L’autre « thiessois » à triple nationalité, Jaber avait lui, en âme et conscience, accepté la fructueuse mais honteuse collaboration qui lui a permis d’engranger des milliards.
La question qu’on est tenté de poser est de savoir s’il est normal que le premier ait autant souffert et que le second continue à trainer et à bomber le torse dans les palaces parisiens, à narguer le peuple sénégalais et se permettre même de se payer un publi-reportage sur ses soit disant talents de manager.
Et si ces talents existent, ils ne lui ont servi qu’à s’enrichir malhonnêtement au détriment de tout un peuple et à semer désolation, misère et pauvreté en zones rurales.
Non ! Abbas Jaber ne peut échapper à la justice pour s’être embarqué sciemment avec son ami Karim Wade, dans une entreprise d’association de malfaiteurs et de détournement de deniers publics.
En acceptant de surfacturer et d’encaisser autant de milliards du Trésor public pour la location d’un jet, Jaber savait pertinemment qu’il participait à un détournement de deniers publics et accomplissait un crime économique.
En pillant SUNEOR et en encaissant parallèlement des subventions indues de plusieurs milliards tirés de la poche des contribuables et des paysans, il devait savoir qu’il était auteur d’un délit et qu’il serait tôt ou tard poursuivi.
Enfin, en acceptant de servir de prête-nom à son ami et complice pour blanchir et recycler autant de milliards, il privait des millions de sénégalais de nourriture, de soins de santé primaire et de logements décents. Nous avons été témoin de cette misère pour avoir vécu longtemps dans le bassin arachidier et en y ayant toujours des attaches solides.
Et si les faits ainsi listés ne sont pas constitutifs de détournements de deniers publics et de crimes économiques, qu’est ce qui pourrait l’être ?
Pour conclure, il convient de retenir que Jaber n’est pas témoin mais complice et acteur et au même titre que Karim Wade.
Un tel détourneur de deniers publics et un auteur d’aussi graves crimes économiques ne peut et ne doit en aucun cas, bénéficier d’amnistie, même s’il accepte pour sauver sa peau, de collaborer, de trahir et « vendre » son ami.
Pour terminer nous nous posons la question de savoir s’il n’est pas opportun que les statuts du Tribunal Pénal International soient modifiés pour juger les crimes économiques de cet ordre faits au détriment des pays pauvres comme le nôtre.
Jean Pierre Ndong.
Wayyyyyyyyyyyyy
En Novembre, 2012 (09:38 AM)Lyns
En Novembre, 2012 (09:42 AM)Tatadibay
En Novembre, 2012 (10:23 AM)Xxx3
En Novembre, 2012 (10:30 AM)Koikoi
En Novembre, 2012 (10:30 AM)sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor sokhor
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si MAREME EST DEVENU PREMIERE DAME c'est parceque le bon dieu l voulu ainsi donc sokhor ak iniann bakhoul yal oy dogol en plus c une femme descente qui a toujours resté aupres de son mari pour le soutenir sur tous ses projet alors maylenko diameu guir yalla
Soknav
En Novembre, 2012 (10:57 AM)La Patrie
En Novembre, 2012 (13:20 PM)Tu As Trime Avec Nous
En Novembre, 2012 (13:28 PM)Participer à la Discussion