Menée 2-0 par le Japon à la surprise générale, la Belgique a effectué un superbe retour pour arracher son billet pour les quarts de finale (3-2), dans un match assez fou ce lundi à Rostov-sur-le-Don.
Le match : 3-2
Dans une Coupe du monde russe décidément totalement imprévisible, la Belgique est passée très proche d'une terrible désillusion ce lundi. Menés 2-0 par le Japon après avoir fait preuve d'une grande naïveté, les Belges ont su se remobiliser pour arracher un succès avant même la prolongation (3-2), dans une partie énorme. Passé proche d'un exploit, le Japon s'arrête en 8e comme en 2002 et 2010, alors que la Belgique défiera le Brésil vendredi à Kazan (20h00).
Le film du match
Le match a été assez fou à Rostov-sur-le-Don, même si l'entame a été plutôt fidèle aux attentes, puisque la Belgique a rapidement pris le contrôle du match. Mais l'équipe de Martinez a eu du mal à entrer dans la surface japonaise. Le premier tir du match est arrivé à la 16e minute, une tentative contrée de Witsel. Les Belges ont accentué leur pression sans pouvoir marquer avant la pause, avec un axe Yoshida-Shoji vigilant. Le Japon a mieux fini la première période, avec une tête d'Inui (31e) ou un ballon savonné par Courtois sur une déviation d'Osako (44e).
Alors qu'on pensait que la Belgique allait asseoir sa domination après la pause, c'est tout le contraire qui s'est produit. Sur un contre foudroyant, Haraguchi, lancé par Shibasaki, s'est échappé côté droit pour aller marquer, en profitant du marquage catastrophique de Vertonghen et du placement tout aussi mauvais de Courtois (48e). Après un poteau d'Hazard (49e), les Japonais ont fait le break à la surprise générale. Après une mauvaise relance de Kompany, Kagawa a décalé Inui à l'entrée de la surface, qui a déclenché une superbe frappe du droit pour tromper Courtois (52e). Un temps sonné, la Belgique a poussé, et malgré un Yoshida énorme en défense, elle a fini par revenir. Fautif sur le premier but, Vertonghen a égalisé d'une tête lobée, face à un Kawashima loin d'être clair sur le coup.Le coaching de Martinez a été payant puisque Fellaini, entré à la 65e à la palce de Mertens, a égalisé de la tête sur un centre d'Hazard (74e). Le dernier quart d'heure a été fou, avec des occasions des deux côtés, et un Kawashima énorme pour repousser les assauts belges, et deux occasions franches des Nippons (84e, 90e). Nacer Chadli a finalement évité la prolongation sur un contre à la dernière seconde (90e+4).
48 ans
La dernière équipe à avoir gagné un match après avoir été menée de 2 buts en phase à élimination directe de Coupe du Monde est l'Allemagne de l'Ouest contre l'Angleterre en 1970 (3-2 après prolongations). Il y a 48 ans donc.
Le fait : Lukaku flanche au mauvais moment
Impressionnant durant la phase de poules où il avait marqué quatre fois, Romelu Lukaku a eu un trou au mauvais moment, même s'il n'a finalement pas été fatal aux Belges. S'il a fait mal à la défense japonaise par sa puissance et son travail de sape, il a été très maladroit devant le but de Kawashima. A la 25e, il a eu une énorme occasion d'ouvrir le score, mais a totalement raté sa reprise sur un centre pourtant superbe de Meunier (25e). Il a ensuite trop décroisée sa tête sur un nouveau centre déposée du Parisien (62e) puis a buté sur le tacle de Yoshida sur un troisième caviar de Meunier (68e). Il n'a enfin pas appuyé sa tête claquée par Kawashima (86e). Loin du réalisme qu'il affiche habituellement.
11 Commentaires
A Nous La Finale
En Juillet, 2018 (20:19 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (20:20 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (20:33 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:29 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (21:43 PM)Lequipe
En Juillet, 2018 (21:49 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (22:06 PM)Mané (4) aura énormément déçu
On attendait beaucoup, forcément, de la grande vedette sénégalaise pour ce match décisif. Autant dans le jeu offensif que par son influence sur ses coéquipiers. Et Mané n'a pas pesé, ou si peu. À l'exception de ce duel contre Davinson Sanchez, à la limite du penalty (14e), le vice-capitaine des Lions de la Teranga a remporté trop peu de duels. Mauvais choix, courses dans le vide, dribbles qui ne passaient pas, l'attaquant de Liverpool a déçu. Il fallait un grand Mané pour aller chercher la qualification, et on a eu droit à une prestation trop ordinaire. Les regrets seront éternels.
K. Ndiaye 6
Gassama 6
Koulibaly 5
Sané 6
Sabaly 6
Gueye 6
Kouyaté 5
Sarr 4
Mané 4
Baldé 6
Niang 5.
En fait vous voyez que Balde était le meilleur attaquant sénégalais ce jour là, et les 2 les plus nuls sont les 2 joueurs de triple xxx! mdrr
N'empêche l'apprenti coach a préféré sortir Baldé et Niang pour laisser sur la pelouse les 2 joueurs les plus nuls pour rajouter 2 autres nuls Konaté et Diafra! Je me propose de payer un stage à coach apprenti chez Roberto Martinez! Cherchons un coach espagnol mo gueune!
Anonyme
En Juillet, 2018 (22:29 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (22:47 PM)Anonyme
En Juillet, 2018 (07:59 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (09:52 AM)Je me demande si ce n'est pas à force de suivre nos lions à l'étranger qui fait qu'on les surestime.
Faut redescendre sur terre mes amis, on a du travail, le mondial nous a montré nos limites et tout ce qui reste à faire pour gagner une compétition
Meme avec l'arriere grand pere du coach belge on n'ira nulle part tant qu'on ne reconnait pas notre vrai niveau c'est comme amener le 'meilleur président' au monde au Sénégal faut pas réver dou niou dém tant qu'on ne travaille pas nous mm c'est pareil pour nous joueur dont certain se voit au top mondial et accouche d'une souris en compétition
Travail et humilité toubab yi et le reste du monde bagne nio tiatou
Wa salam
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