Voici le bilan des Jeux Olympiques de Londres décliné à travers les lettres de l'alphabet.
A
comme athlètes. Le Sénégal s’est présenté à ses jeux avec le plus grand
nombre d’athlète jamais déplacé (32 au total dont 18 joueurs).
L’athlétisme n’a jamais déplacé 6 éléments aux JO en individuel.
B comme Bolt. Le phénoménale athlète qui a obtenu trois médailles d’or, avec à la clé un nouveau record olympique.
C comme cher. Londres, la ville hôte de la compétition a été chère. Une
bouteille d’eau (50 cl) à 1 livre et 40 pences (soit 1100 francs CFA).
Une bouteille de Coca est vendue à 2.000 francs, et un paquet de
mouchoirs à 400 francs.
D comme dopage. Plusieurs cas de dopage ont été découverts et les
athlètes sanctionnés. Aucun athlète pris n’a contesté la sanction.
E comme éliminé, le mot le plus usité par la presse sénégalaise présente
à Londres 2012 pour commenter les sorties athlètes sénégalais.
F comme football. La seule discipline collective du Sénégal dont
l’équipe a constitué plus de la moitié de la délégation sportive. Le
football en était à sa toute première participation.
G comme Garang Coulibaly, expert du sport sénégalais qui avait prédit la récolte de zéro médaille pour le Sénégal.
H comme Hanne. L’athlète Mamadou Kassé Hanne est le seul à avoir atteint une demi-finale et avoir battu son record.
I comme Idy Gana Guèye, le joueur blessé qui est partir se faire soigner
en France. Malgré les réticences de son club, il est revenu retrouver
ses camarades pour continuer l’aventure. Belle leçon de patriotisme.
J comme James Bond. La mythique histoire de l’espion anglais a inspiré
lors de la cérémonie d’ouverture. Et le clou c’est quand Bond fit sauter
la reine en parachute.
K comme Kiprotich, l’Ougandais qui a remporté la course la plus longue
et la plus dure, le marathon. Il z coiffé au poteau deux Kenyans.
L comme la lutte olympique. Une discipline qui n’a rien à voir avec la
lutte pratiquée au Sénégal même si un investissement massif dans cette
discipline pourrait valoir quelques satisfactions olympiques au Sénégal.
M comme Malal Ndiaye. La confiance que le lutteur avait a fondu comme
beurre au Soleil, lorsqu’il a rencontré son adversaire de la Mongolie.
Et le lutteur sénégalais, dernier sportif à monter sur un tapis, de
reconnaître que ses 20 jours de préparation étaient comme un verre d’eau
dans un océan.
N comme Ndiss Kaba Badji. La seule chance de médaille en athlétisme n’a
même pas pu sauter pour se qualifier en finale. Quand on sait que le
médaillé de bronze de ce concours n’a pas fait mieux que la meilleure
performance de Ndiss (8 m 11) on a encore des regrets.
O comme Oscar Pistorius, premier handicapé à courir avec les valides.
P comme Phelps. L’Américain a lui seul a gagné plus de médailles d’or
qu’aucun pays africain. Il dépasse l’Afrique du Sud d’une médaille. (4
contre 3)
Q comme Qatar. L’un des pays à la plus petite population (moins peuplé
que la banlieue de Dakar), qui figure dans le tableau des médailles avec
deux bronze.
R comme retraite. Pour certains athlètes sénégalais dont Amy Mbacké Thiam c'étaient les derniers JO de leur carrière.
S comme South Africa, l’appellation anglaise de l’Afrique du Sud,
meilleure nation africaine en termes de médailles. Avec 6 au total dont
3 en or, les Sud Africains sont à la 24e place du classement général.
T comme Team America. Les Etats-Unis d'Amérique n’ont pas fait de détail
dans les disciplines qu’ils maîtrisent, comme le basket où ils
obtiennent une double médaille d’or (hommes et dames).
U comme underground. Le temps passé dans le métro londonien a été sans
pareil pour les journalistes sénégalais dont c’était le baptême du feu
pour certains. Et comme d’habitude, il y a eu des ‘’portés disparus’’
momentanés avec les appels au secours
V comme victoire, la seule chose qui compte dans le sport de haut
niveau. Tant que le Sénégal gagnait et progressait, on le sentait à
travers les regards des autres, mais une fois éliminé, on n’existe plus
que parce que destination exotique.
W comme Women. Pour la première fois, tous les pays ont intégré dans leur délégation sportive des filles athlètes.
X comme X. 17 athlètes ont leurs noms commençant par X. Au décompte sur les 17, les 16 sont chinois.
Y comme ‘’Y’en a marre’’. Ce slogan devrait être utilisé dans sa version
sport par les supporters sénégalais qui attendent une deuxième médaille
olympique, depuis celle d'El Hadji Amadou Dia Ba, à Atlante, en 1988.
Z comme zappé. Le village africain a été zappé de la carte des
destinations touristiques. Les Africains n’auraient pas payé leurs
prestataires.
ABK/AD
5 Commentaires
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En Août, 2012 (10:05 AM)Ramadantarikh
En Août, 2012 (11:04 AM)Lego
En Août, 2012 (11:39 AM)Un Passant
En Août, 2012 (13:09 PM)Quant à notre pays il est temps que les gens se fixent des objectifs pour que nos sportifs fassent partie un jour des petits "dieux" d'olympie, à moins qu'ils ne veuillent pas inconsciemment vendre leur âme au diable, le prix à payer pour être une légende vivante et entrer dans l'histoire d'olympie
Sensoff
En Août, 2012 (15:47 PM)Participer à la Discussion