Le fils de Lilian a dévoilé la teneur d’un échange étonnant avec la star brésilienne, lors de PSG-Guingamp.
«Comment on a fait ? On a souffert, on a couru, on a souffert encore (rires)», plaisantait Marcus Thuram, sur Canal+Sport, après la victoire en forme d’exploit de Guingamp à Paris, mercredi (1-2). Une victoire synonyme d’accession aux demi-finales de la Coupe de la Ligue. Et qui mettait un terme à la série de 44 succès du club de la capitale dans les coupes nationales. «On a essayé de leur faire mal en contre, et c’est ce qu’on a fait. On a eu de la chance, mais on a été audacieux. Et je pense que la chance sourit aux audacieux», a encore analysé le fils de Lilan Thuram. De la chance, certes. Mais aussi une grosse discipline défensive et le cran dudit Marcus Thuram. Souvent esseulé sur le front de l’attaque, l’attaquant de 21 ans a brillé par sa vitesse et ses appels tranchants. Il a aussi provoqué le troisième penalty dans les arrêts de jeu, à 1-1, et s’est fait justice lui-même pour la gagne. «Je n’ai pas hésité», a-t-il commenté. Et pourtant, il y aurait eu de quoi, sachant que l’intéressé avait déjà manqué un penalty à l’heure de jeu, le premier accordé à l’En Avant…
D’ailleurs, le deuxième, c’est Yeni Ngbakoto qui s’est chargé de le tirer. Et de le marquer pour égaliser. Juste avant, on a vu Neymar et Marcus Thuram échanger. «Il m’a dit que j’étais un bon joueur et que pour devenir un très grand joueur il faut de la personnalité, qu’il aurait tiré le deuxième et que j’aille le tirer. Il m’a poussé à aller le tirer, raconte-t-il en zone mixte. Je ne sais pas s’il voulait que je loupe le deuxième aussi (rires). En tout cas, il m’a encouragé. Et ça fait plaisir d’être encouragé par un grand joueur comme lui. Il a souvent une étiquette de joueur prétentieux mais pas du tout. (…) A la fin, je lui ai dit merci (sourire).»
0 Commentaires
Participer à la Discussion