L'Union cycliste internationale (UCI) rejette les critiques suite à la décision de relaxer Chris Froome dans l'affaire du contrôle antidopage "anormal". "On a rendu une décision qui est totalement logique et en lien avec la décision de l'Agence mondiale antidopage", a déclaré le président de l'UCI David Lappartient dans une interview au quotidien Le Figaro, jeudi, à deux jours du départ du Tour de France. "Les gens avaient jugé Froome avant le jugement.
C'est souvent la vindicte populaire", a expliqué Lappartient. "A partir du moment où il y avait eu cette fuite en décembre, contrôle anormal pour les gens, cela signifie coupable. Ils ne se disent pas que le coureur a la possibilité, pour une substance spécifiée, d'expliquer en quoi il pourrait éventuellement y avoir des raisons au fait que ce ne soit pas normal." "On a rendu une décision qui est totalement logique et en lien avec la décision de l'Agence mondiale antidopage", poursuit Lappartient.
"Tout le monde s'acharne sur l'UCI aujourd'hui mais, quand je reçois un courrier de l'AMA, le 28 juin, qui me dit que les échantillons de M. Froome ne constituent pas une violation des règles antidopage, je ne vois pas comment on pourrait sanctionner Chris Froome à la lumière de ça", a affirmé le président de l'UCI. Selon Lappartient, "les gens voulaient la tête de Froome au bout d'un piquet, qu'il soit coupable ou pas".
"Ils veulent leur vérité, ils veulent une sanction quand bien même il n'y a pas de base légale. Désolé, ça ne fonctionne pas comme cela à l'UCI, même si aujourd'hui cela ne rend pas l'institution populaire, même si aujourd'hui cela donne parfois l'impression d'une entente entre un certain nombre de personnes. C'est - malheureusement pour eux et heureusement pour les principes généraux du droit - parce qu'on suit encore des principes, que Chris Froome a été relâché."
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