Samedi 20 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Afrique

Alpha Condé : « Toutes les tentatives de déstabilisation visant la Guinée viennent du Sénégal »

Single Post
Alpha Condé et Macky Sall, à Dakar le 9 août 2015
Ses relations avec ses pairs africains, la fermeture des frontières avec le Sénégal, l’état de l’opposition, Macron, Bolloré et le port de Conakry… Une interview exclusive du chef de l’État guinéen, réélu en octobre 2020.

Pour lui, la page est tournée. Le chapitre du référendum constitutionnel et de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, avec son cortège de tensions, de violences, de victimes et de contestations tant internes qu’externes est désormais clos. Place au suivant, celui de la « nouvelle gouvernance » et de l’émergence, dont le but est, dit-il, de faire de la Guinée « la deuxième puissance économique de la région après le Nigeria » à l’horizon 2026.

Alpha Condé, 83 ans, étonnamment en forme pour son âge, ne doute de rien. Ce proactif, qui entend mettre à profit la première année de son nouveau mandat pour prendre un certain nombre de mesures coercitives destinées à imposer à ses concitoyens ce qu’il n’est pas parvenu à faire au cours de la décennie précédente – en l’occurrence, les « discipliner » et remettre la notion de service de l’État au centre du village –, assume sans états d’âme son rôle de « Big Brother ».

L’ENGUEULADE TOMBE COMME LA FOUDRE, ET LA SANCTION EST IMMÉDIATE

Ses ministres et collaborateurs se savent sous surveillance : gare à celui qui, sans raison valable, n’était pas à son poste le jour d’une descente coup de poing du président dans son administration. Gare aussi à celui qui fabule sur l’état d’avancement des travaux d’une route ou d’un pont, le logiciel américain dont s’est doté Alpha Condé lui permettant de vérifier, grâce à des images prises par satellite, l’étendue de son bluff. À chaque fois, l’engueulade tombe comme la foudre, et la sanction – qui peut aller jusqu’à la révocation – est immédiate.

Ainsi va Alpha, lui qui pense, rêve, déjeune, dîne, respire Guinée à chaque minute de sa vie et se comporte comme s’il était éternel. « Ce que tu penses de moi m’est égal ; le seul avis qui compte, c’est celui des Guinéens », a-t-il dit un jour à Emmanuel Macron qui lui faisait reproche de sa nouvelle candidature, avant d’ajouter : « Je ne suis pas un tirailleur. »

Ce francophile très marqué par ses années d’exil et d’études sur les rives de la Seine se veut à la fois panafricain et nationaliste – une contradiction dont il s’accommode. Ses amis français s’appellent François Hollande, Ségolène Royal, Rachida Dati ou Nicolas Sarkozy. Ses frères africains ont pour nom Denis Sassou Nguesso, Cyril Ramaphosa, Julius Malema, Issayas Afeworki, Roch Kaboré, Alassane Ouattara.

Quand Hamed Bakayoko, qu’il considérait comme son fils, est au plus mal, c’est à lui que le chef de l’État ivoirien téléphone pour tenter de le faire évacuer en Turquie. Alpha Condé appelle aussitôt Recep Tayyip Erdogan, dont il est proche, lequel dépêche à Paris un avion médicalisé avec, à son bord, son médecin personnel (qui est aussi son ministre de la Santé). En vain, comme on le sait.

Tel est l’ex-président de l’illustre FEANF [Fédération des étudiants d’Afrique noire en France], toujours prêt à rendre service à ses pairs, mais, dans le fond, jamais aussi serein que lorsqu’il est en tête à tête avec lui-même. La nuit venue, reclus dans son palais désert au point que son entourage s’inquiète parfois de le savoir si seul, Alpha Condé a une obsession : le temps qui passe et après lequel il court pour que prenne enfin corps sa vision de la Guinée. Si le sommeil était une option, nul doute qu’il s’en passerait…
Alpha Condé, en 2016 au palais présidentiel.
Alpha Condé, en 2016 au palais présidentiel.

Jeune Afrique : Cinq mois après votre réélection pour un troisième mandat, dans des conditions contestées par vos adversaires, comment se porte la démocratie en Guinée ?

Alpha Condé :
Je vous corrige : il ne s’agit pas de mon troisième mandat, mais de mon premier mandat sous la IVe République, adoptée par référendum. Un référendum qui n’était d’ailleurs pas inédit dans l’histoire de la Guinée : souvenez-vous de celui de novembre 2001 instaurant un septennat renouvelable à vie pour le président Lansana Conté, disposition liberticide dont l’un des plus chauds partisans, à l’époque, était un certain Cellou Dalein Diallo.

Aujourd’hui, en vertu de la nouvelle Constitution, le mandat est de six ans, renouvelable une seule fois. J’ai déjà expliqué pourquoi cette IVe République était nécessaire et pourquoi j’ai décidé de me présenter à la présidentielle d’octobre dernier. Les deux principaux leaders de l’opposition étant ceux-là mêmes qui avaient laissé la Guinée dans l’état désastreux où je l’avais trouvée en 2010, il n’était pas envisageable pour moi qu’elle puisse à nouveau tomber entre leurs mains. Quant à la démocratie, c’est un très long combat, ici comme ailleurs. Mais elle progresse et, comme vous pouvez le constater, le pays est calme.

DES FAUTEURS DE TROUBLES ONT ENVOYÉ CONTRE LA POLICE DES JEUNES MUNIS D’ARMES BLANCHES, ET PARFOIS DE FUSILS

Si l’on en croit vos adversaires politiques, les ONG de défense des droits de l’homme et même le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ce calme a un prix : les détenus d’opinion…

C’est inexact. Les quelques responsables de l’UFDG [Union des forces démocratiques de Guinée] arrêtés l’ont été en tant que commanditaires directs d’actes de violence commis tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays : maisons incendiées, destructions de biens publics, poteaux électriques sciés, assassinat de membres des forces de l’ordre etc.

Il ne s’agit en aucun cas de prisonniers politiques, mais de fauteurs de troubles, coupables d’avoir envoyé contre la police des jeunes munis d’armes blanches, parfois de fusils et d’explosifs. Nous avons toutes les preuves, et elles seront exposées lors des procès, y compris les appels au meurtre contre ma personne.

Les Guinéens savent quelle est l’étendue de la responsabilité de ces gens dans les violences, et pas un chat n’a bougé lors de leur arrestation. Les jeunes manipulés et téléguidés ont, eux, pour l’essentiel, été libérés à l’issue de leur peine.

Quant aux leçons venues d’ailleurs, une simple comparaison : 3 200 gilets jaunes ont été condamnés en France entre novembre 2018 et novembre 2019, dont un millier à de la prison ferme. C’est beaucoup plus qu’en Guinée, pour des délits pourtant beaucoup moins graves.
Cellou Dallein Diallo, lors d’une marche à Conakry, le 15 octobre 2020.
Cellou Dallein Diallo, lors d’une marche à Conakry, le 15 octobre 2020.

CE N’EST PAS LE FOUTA QU’IL FAUT ISOLER, MAIS CELLOU

Les résultats de l’élection présidentielle de 2020, tout comme ceux de 2010 et de 2015, montrent un pays fracturé en deux blocs antagonistes : l’un vous est acquis, l’autre vote Cellou Dalein Diallo. Pourquoi cette polarisation, qui repose largement sur des bases communautaires, persiste-t-elle ?

Cette polarisation, qui en réalité concerne une seule région, le Fouta – d’ailleurs loin d’être monolithique puisque plusieurs communautés y vivent –, n’est pas de mon fait. Elle est de la responsabilité de Cellou Dalein Diallo, qui fait tout pour qu’elle perdure afin de conserver son fief. Elle lui a aussi servi de dérivatif pour masquer la vacuité de son programme.

Le Fouta a une grande culture d’accueil et de respect des chefs et des aînés. L’État y a beaucoup investi car, comme je l’ai dit à Mamou pendant la campagne, ce n’est pas le Fouta qu’il faut isoler, mais Cellou.

Quoi qu’il en soit, ne serait-il pas temps de tourner la page et de dialoguer avec Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré ?

Il existe un cadre permanent de dialogue dirigé par le Premier ministre et au sein duquel tous les sujets, politiques ou autres, peuvent être débattus. Ce ne sont pas les individus qui m’intéressent, ce sont les problèmes et la façon dont ils peuvent être résolus. La Guinée de 2021 n’est plus celle de 2020. Une recomposition politique est en cours, à l’issue de laquelle les deux personnalités que vous venez de citer ne seront peut-être plus les leaders qu’ils furent.

D’ores et déjà, je considère que Sidya Touré et son parti sont devenus politiquement inexistants. En réalité, il existe dans les deux camps – celui du pouvoir et celui de l’opposition –, des extrémistes qui ne veulent pas du dialogue et du progrès en Guinée. Je fais le pari que la majorité raisonnable l’emportera.

Onze candidats se sont présentés face à vous à la présidentielle d’octobre 2020. Comptez-vous leur tendre la main ?

Je ne la refuse à personne, mais je ne suis pas né de la dernière pluie. Tous, à l’exception de Cellou, qui avait son propre agenda de prise du pouvoir, se sont présentés en espérant par la suite négocier avec moi un poste de ministre. Aucun ne l’obtiendra. Ce n’est pas comme cela que je fonctionne.
Alpha Condé, à la sortie du bureau de vote de Conakry où il vient de voter pour la présidentielle, le 18 octobre 2020.
Alpha Condé, à la sortie du bureau de vote de Conakry où il vient de voter pour la présidentielle, le 18 octobre 2020.

Vous avez lancé le slogan « gouverner autrement ». Quel contenu concret allez-vous lui donner ?

Lorsque mon parti, le RPG [Rassemblement du peuple de Guinée], et ses alliés ont décidé de présenter ma candidature, je leur ai dit très clairement qu’ils devaient changer leur logiciel mental et se préoccuper enfin de ces centaines de milliers de démunis qu’ils ont une fâcheuse tendance à oublier en dehors des périodes électorales.

De mon côté, je les ai prévenus : je ne ferai pas de chasse aux sorcières, mais je ne tolérerai aucune corruption, aucune malversation, aucun clientélisme, aucun népotisme, aucun trafic d’influence. J’ai demandé à la BAD de m’aider à certifier les cadres de l’administration, les plus brillants d’entre eux étant trop souvent écrasés par les plus médiocres.

JE FAIS DES DESCENTES SURPRISES DANS LES ADMINISTRATIONS, POUR VÉRIFIER QUI EST PRÉSENT, À COMMENCER PAR LES MINISTRES

J’ai établi des contrats de performance pour chacun des ministres. S’ils les remplissent, ils auront une prime ; dans le cas contraire, ce sera la porte. J’ai décidé que, dorénavant, aucun conjoint de haut fonctionnaire détenteur d’une charge d’État ne pourra exercer une activité privée dans le même domaine. Toutes les sociétés soumissionnaires de marchés d’État dont une enquête a établi qu’elles tombent sous le coup du conflit d’intérêt seront dissoutes.

Nous allons traquer les fraudeurs grâce au Guichet unique du commerce extérieur, et lutter contre l’évasion fiscale. L’objectif est de doubler nos recettes sans taxes supplémentaires, mais en faisant en sorte que tout citoyen paie l’impôt en fonction de ses revenus, ne serait-ce que 1 000 francs pour les plus modestes.

Nous devons être plus rigoureux et plus transparents encore que ce qu’exigent le FMI et la Banque mondiale. Moi-même, je fais en ce moment des descentes surprises dans les administrations à 8 heures et à 16 heures pour vérifier qui est présent, à commencer par les ministres. Toute absence sans justificatif vaut avertissement. C’est cela, gouverner autrement : une véritable révolution culturelle.

« Nous allons renouer avec la discipline », dites-vous. Cette discipline collective et l’esprit civique ont-ils déjà existé en Guinée ?

Oui, sous la Ière République, pendant les années Sékou Touré. Il y régnait une discipline de fer avant que le pays ne sombre dans l’anarchie sous la IIe République. Je veux renouer avec un État discipliné qui, tout en respectant les droits de l’homme, fasse en sorte que chacun respecte la loi.

Je n’ignore pas que ces mesures de rigueur seront, dans un premier temps, impopulaires auprès de certains. Mais je considère qu’un homme politique digne de ce nom doit agir pour le bien du peuple et non en fonction de son baromètre de popularité.

Cela s’applique-t-il aussi à votre propre famille ?

En premier lieu. Aucun de mes parents ne peut se prévaloir de son lien familial pour emporter un marché ou réclamer un passe-droit. Quant à moi, les choses sont claires. Lorsque je reçois des investisseurs ou des hommes d’affaires, j’ai l’habitude de commencer par cette phrase : « J’espère qu’on vous a prévenus : je ne prends pas d’argent. »

Depuis près de six mois, et sur votre décision, les frontières de votre pays demeurent fermées avec deux de ses six voisins : le Sénégal et la Guinée-Bissau. Pourquoi cette mesure, pénalisante pour la libre circulation, perdure-t-elle ?

Cela fait un moment que, comme à l’époque où Senghor et Sékou Touré s’affrontaient, toutes les tentatives de déstabilisation de la Guinée viennent du Sénégal. Le président Macky Sall m’ayant assuré qu’un tel projet n’entrait aucunement dans ses intentions, je lui ai proposé d’organiser des patrouilles mixtes à la frontière pour empêcher les infiltrations d’éléments hostiles. Cela ne s’est pas fait.

EN 2020, LE PRÉSIDENT EN EXERCICE DE LA CEDEAO A VOULU TÉLÉGUIDER UNE MISSION DE CHEFS D’ÉTAT, ENVOYÉS COMME DES TOUTOUS EN GUINÉE

J’ai donc demandé à mon ministre de la Défense de formuler de nouvelles propositions. Nous avons déjà rouvert notre frontière avec la Sierra Leone, il n’y a pas de raison que celle avec le Sénégal reste indéfiniment fermée. Je n’ai, à titre personnel, aucun problème avec ce peuple frère, dont l’élite m’a soutenu quand j’étais en prison. Je suis totalement ouvert à la coopération, mais la sécurité de la Guinée passe avant tout.

Et avec le président bissau-guinéen Sissoco Embaló ?

C’est un autre problème, dont je préfère ne pas parler.

Pourquoi ?

Je viens de vous le dire. Je n’en parlerai pas.

Autre personnalité avec qui vos relations sont glaciales : Mahamadou Issoufou, le président sortant du Niger. Vous ne lui pardonnez pas de s’être prononcé contre le changement de Constitution en Guinée. Pensez-vous que les choses peuvent s’arranger avec le nouveau président élu, Mohamed Bazoum ?

Moi, je ne me mêle pas des affaires intérieures des autres pays. On sait très bien ce qu’il s’est passé il y a un an, quand le président en exercice de la Cedeao a voulu téléguider une mission de chefs d’État, envoyés comme des toutous pour empêcher la Guinée de progresser. La manœuvre a échoué. Et la page est tournée. Je n’en veux à personne.

Le décès du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, vous a-t-il affecté ?

Profondément. Je le considérais comme mon fils, depuis l’époque où j’étais un opposant en exil. Je me souviens que, lors de la première visite officielle d’Alassane Ouattara en Guinée après mon élection, il y a dix ans, j’avais embrassé Hamed en l’appelant « mon fils ». Alassane s’était alors récrié : « Non, c’est le mien ! ». Je lui avais répondu : « Mon frère, mettons-nous d’accord : Hamed est notre fils. » C’est un drame, assurément.
Alpha Condé et Emmanuel Macron, à Noukchott, le 2 juillet 2018.
Alpha Condé et Emmanuel Macron, à Noukchott, le 2 juillet 2018.

Vos rapports avec l’ancien président français, François Hollande, étaient excellents. Ils paraissent beaucoup plus complexes avec son successeur, Emmanuel Macron, qui, dans une interview à JA, n’a pas hésité à dire que vous aviez fait modifier la Constitution dans l’unique but de rester au pouvoir et qu’il vous avait mis en garde contre cela. Est-ce exact ?

J’ai été élu par le peuple de Guinée et je n’ai de comptes à rendre qu’à lui. Il est mon seul juge. Depuis 1958, mon pays a toujours été jaloux de sa souveraineté, cela n’a pas changé. Pour le reste, oui, François Hollande était et demeure mon ami et mon camarade. Mais chaque président français est libre de ses opinions. Je les commenterai d’autant moins que ce qui se dit sur la Guinée en dehors de la Guinée n’est pas ma priorité et que je préfère toujours retenir ce qu’il y a de positif dans les relations d’État à État.

Dans le cas d’espèce, je me réjouis que l’Agence française de développement [AFD] ait multiplié par dix le montant de ses interventions en Guinée et que la France ait été le premier pays à nous apporter son soutien pour combattre la résurgence de l’épidémie d’Ebola. J’ai tenu à féliciter le président Macron pour ce geste.

TOUTES LES SOCIÉTÉS QUI VEULENT INVESTIR EN GUINÉE SONT LES BIENVENUES, MÊME SI ELLES VIENNENT DE LA PLANÈTE MARS

Vos bonnes relations avec les régimes chinois, russe et turc sont de notoriété publique. N’avez-vous pas l’impression que Paris vous en fait reproche ?

Lorsque la Guinée a voté non au référendum du 28 septembre 1958, tous les cadres et coopérants français sans exception ont été rapatriés, dès le lendemain, sur ordre du général de Gaulle. Il ne restait ici qu’un seul médecin, le docteur Kaba Bah, décédé récemment. Un seul. Et qui est venu à notre secours ? Les Soviétiques, les Chinois et des militants panafricanistes de l’époque. Nos liens n’ont donc rien de nouveau.

J’ai certes de très bon rapports avec Xi Jinping, avec Recep Tayyip Erdogan, que je considère comme un frère, et avec Vladimir Poutine. Mais ce qui compte pour moi, c’est de coopérer avec toutes les bonnes volontés dans l’intérêt de la Guinée. Peu importe les régimes : je ne les juge pas.

On dit parfois que j’ai tout donné aux Chinois, rien n’est plus faux. La société américaine Alcoa détient 5 milliards de tonnes de réserve de bauxite, alors que les trois sociétés chinoises présentes dans ce secteur n’en possèdent pas les deux tiers.

Il y a ici des sociétés minières venues d’Allemagne, d’Inde, du Canada, de Russie, des Émirats. Toutes celles qui veulent investir en Guinée, même si elles viennent de la planète Mars, sont les bienvenues. À une condition : qu’elles s’installent en Guinée pour y investir, pas pour y rechercher des marchés.

Vincent Bolloré, dont le groupe gère le terminal à conteneurs du port de Conakry, sera jugé pour des faits de corruption, qui auraient été commis au Togo. Lors de l’audience au tribunal judiciaire de Paris, à la fin de février, les conditions dans lesquelles l’homme d’affaires français s’est vu attribuer sa concession en Guinée ont une nouvelle fois été évoquées. Cela vous inquiète-t-il ?

Absolument pas. Tout d’abord, parce que le volet guinéen de cette affaire a été déclaré prescrit par la justice française il y a près de deux ans. Ensuite, parce qu’il n’y a jamais eu d’affaire en ce qui nous concerne. Getma, la filiale de Necotrans qui gérait le terminal avant mon arrivée au pouvoir, avait obtenu ce contrat par des moyens douteux et sans investir un seul dollar. Au point que les présidents Lansana Conté puis Dadis Camara avaient rompu avec elle.

J’AI DIT À BOLLORÉ : « VINCENT, JE TE DONNE VINGT-QUATRE HEURES POUR VENIR ET MODIFIER LE CONTRAT »

Lorsque le président Blaise Compaoré a voulu intervenir pour rétablir Getma dans ses droits mal acquis, je suis allé le voir avec un message clair : « Si je suis élu, Necotrans devra quitter définitivement la Guinée ».

Devenu président, j’ai fait rouvrir l’appel d’offres, lequel a bénéficié à Bolloré. Mais, quand je me suis aperçu qu’aux termes du contrat le groupe s’arrogeait la gestion de l’ensemble du port autonome de Conakry – et non du seul terminal à conteneurs comme je le voulais –, j’ai immédiatement appelé Vincent Bolloré. « Vincent, lui ai-je dit, je te donne 24 heures pour venir ici et modifier le contrat, sinon j’annule tout ». Il est venu. Depuis, Bolloré a investi 200 millions d’euros, et le terminal fonctionne parfaitement.

Il a pourtant été dit qu’en échange de la promesse de lui attribuer cette concession, Bolloré a mis Havas, la filiale de communication de son groupe, à votre service pour la campagne présidentielle de 2010…

C’est faux. Vincent Bolloré est certes un ami depuis quarante ans et j’en suis fier. Mais Havas n’a jamais travaillé pour moi. D’ailleurs, je ne crois pas du tout à l’utilité de ces cabinets de conseil qui, en règle générale, ne connaissent strictement rien aux réalités africaines.

Une personne dont je tairai le nom est venue me voir pour me proposer de faire ma communication en échange de 1 million d’euros. Je l’ai éconduite. Lorsqu’il l’a appris, l’ambassadeur de France de l’époque m’a confié que certains de mes pairs dépensaient cinq ou six fois ce montant pour leur image. C’est leur droit. Moi, je ne vois pas quels conseils des gens étrangers à l’Afrique pourraient me donner.

SI QUELQU’UN PENSE QU’IL EST MON DAUPHIN, C’EST SON PROBLÈME. NOUS NE SOMMES PAS EN MONARCHIE

Vous avez tendance à tout contrôler, au point que l’on vous a parfois reproché de faire du micro-management. Quelle est, dans ces conditions, la marge de manœuvre dont dispose votre Premier ministre, Kassory Fofana ?

Je connais ce reproche, et je n’en ai cure. Quand les choses ne vont pas, ce n’est pas au Premier ministre que le peuple demande des comptes, c’est à moi. C’est moi qui suis le premier comptable des engagements que j’ai pris et c’est à moi qu’il revient de m’assurer qu’ils sont respectés.

Un président se doit d’être un leader avec une vision, mais aussi un manager. Pour le reste, les choses sont claires : le Premier ministre coordonne l’action du gouvernement, il jouit de ma confiance, mais celui qui a été élu, c’est moi.

La prochaine échéance présidentielle est pour 2026. Comptez-vous préparer un dauphin ?

« Omnis potestas a Deo », disait Saint Paul : « Tout pouvoir vient de Dieu ». Ce à quoi Thomas d’Aquin a ajouté : « Sed per populum » (« à travers le peuple »). Quant au saint Coran, il précise : « Dieu donne le pouvoir à qui il veut et l’enlève à qui il veut. » Tout cela pour vous dire que, demain, Dieu seul conduira le peuple de Guinée à choisir. Je n’ai été le dauphin de personne. Si quelqu’un pense qu’il est mon dauphin, c’est son problème. Nous ne sommes pas en monarchie.


29 Commentaires

  1. Auteur

    Cc

    En Mars, 2021 (15:30 PM)
    Au moins lui il na pas indexe son peuple.... senegal force occulte
    Top Banner
    • Auteur

      Venge Toi

      En Mars, 2021 (20:18 PM)
      déstabilise cet incompétent en finançant l'opposition sénégalaise et en le vilipendant auprès de ses généreux donateurs européens
    {comment_ads}
    • Auteur

      Incroyable Haine Injustifiée

      En Mars, 2021 (21:49 PM)
      même dieu ne sait pas ce que le senegal et son peuple ont fait à alpha. haine noire gratuite. pas la faute de macky si l'opposant dalein diallo vient voir ses compatriotes au pays de la teranga et de la démocratie existante même covidée . présentement.
    {comment_ads}
    • Auteur

      Condé Veille

      En Mars, 2021 (22:19 PM)
      sur notre démocratie, désormais. max, condé, 2 fins chasseurs noctures capables de tout.
    Top Banner
    • Auteur

      Lynx

      En Mars, 2021 (22:30 PM)
      dof dou wër !!!
      pauvre alpha ...! je crois la meilleure réponse c’est de l’ignorer et la laisser souffrir avec sa rancœur et son début de folie.
      aucun sénégalais ne souhaite actuellement vivre en guinée.
      qu’allah assiste le peuple guinéen
    {comment_ads} {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (20:38 PM)
      conde il faut rapatrier tous les guinéens qui vivent au sénégal, et après fermer la frontière, on verra qui a besoin de l'autre
    {comment_ads}
  2. Auteur

    En Mars, 2021 (15:45 PM)
    Alpha conde de l'alcool et les femmes en passant par le pouvoir un criminel tout azimuts
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (18:36 PM)
      fais sortir tous les guineens au senegal c des vaut rien qui vont vendre aiment travailler ramener chez eux
    {comment_ads}
    Auteur

    Benbougor

    En Mars, 2021 (15:53 PM)
    Alpha Condé a oublié que c'est au Sénégal qu'il s'est réfugié pendant très longtemps pour échapper aux barbouzes guinéennes de l'époque Sékou Touré, Lansana Conté, et nous connaissons la suite. S'il le dit comme çà, c'est qu'il a longtemps bénéficié de la

    'asile du Sénégal. Ce qui lui a été offert sera fait aussi à ceux qui luttent comme lui l'avais fait en son temps....
    {comment_ads}
    Auteur

    Gorgol

    En Mars, 2021 (16:01 PM)
    alpha Condé peut avoir raison sur l fait que Maky sall a apporté son soutien à Cellou Dalein. sur cette question, l'on peut lui donner raison parce que les États n’ Ont que des intérêts. et à partir du moment où alpha condé ne présentait aucun intérêt pour le Sénégal, maky sall a le droit de choisir son opposant. malheureusement, ce choix porté sur Cellou Dalein est plus guidé par leur appartenance ethnique que les intérêts diplomatiques du Sénégal. ces dernières années, on a noté que Maky sall et MOUHAMADOU BOUHARI du Nigeria ménent une diplomatie basée sur 'appartenance ethnie. ils l'ont fait durant les elections en Guinée Bissau avec omaro mballo. Alpha condé a eu la chance de flairer leur coup très tôt. également, lorsque la communauté peul du Mali était attaquée parce que accusée par les autres communautés de connivence avec les terroristes, Maky sall a non seulement augmenté le contingent des militaires sénégalais de la MUNISMA et demandé un redéploiement dans la zone. l’objectif de Maky sall et BOUHARI est de placer des peul sur une bonne partie des pays de l'Afrique de l'ouest notamment au Mali dans les deux Guinées et au Niger.
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (18:06 PM)
      vous etes serieusement malade. des qu'un peul approte un soutien a un autre peul, vous ne voyez que l'ethinicisme alors que depuis les independences d'autres personnes d'autres ethnies ont approte leur soutien a d'autres personnes de meme ethnie sand que cela n'ait jamais pose de probleme. en quoi cette ethnie vous derange? allez vous faire soigner. omg!
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (19:19 PM)
      tu n'apporteras aucune preuve que le président macky sall a soutenu cellou dalein diallo.
      ensuite ça se voit que c'est vous qui êtes ethnicistes parce qu'en dépit de votre opposition à ce qu'un président brigue un troisième mandat, vous soutenez condé contre diallo à cause uniquement de l'appartenance ethnique de ce dernier.
      et vous êtes prêts à aller sortir toutes sortes de théories (d'un projet de dynastie peul..) mais vous n'apporterez jusqu'à l'extinction du soleil comme le disait l'autre la moindre preuve, vous n'avez que des interprétations fallacieuses et saugrenues fruit de votre imagination très fertile.
      enfin, je trouve que seuls les idiots peuvent se glorifier de leur apprtenance éthnique ou rejeter celle des autres puisqu'il n'y est pour absolument rien puisque c'est allah qui te choisit ta famille, ton ethnie, ta race et que le mal et le bien se retrouvent dans toutes les catégories sociales et le fait d'être issu d'une famille bien réputée ne t'honorera que si tu te comportes bien en conséquence. qu'allah nous préserve des discours éthnicistes
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (20:41 PM)
      macky sall n'a aucun deal avec buhari. macky sall est trop gonflé pour se considerer comme important dans la sous région, mais il est obligé malgré lui de respecter le nigeria dans des demarches.
    Top Banner
    Auteur

    Iceberg

    En Mars, 2021 (16:11 PM)
    ALPHA CONDE a la mémoire très courte ou il est amnésique . Le SÉNÉGAL A TJRS été une terre d'accueillie . Il y a quatre million de guinéen dans notre pays .
    Top Banner
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (16:31 PM)
      des guinéens qui le dise macky est un bon président et il faut préserver noter démocratie en votant pour lui car des personnafes comme sonko ressemblent bcp a condé
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (16:35 PM)
    ALPHA CONDÉ, ta petite chambre de vingt mille francs CFA que tu louais à TILÉNE est inoccupée.

    Et elle le restera jusqu'à la fin des temps.

    Il y a peine quelques années au moment où vous étiez un opposant au régime Guinéen.

    Tu es vraiment ingrat envers les Sénégalais et envers ton Quartier de Tilène à la MÉDINA où tu n'as plus remis les pieds.

    Ta maman de guerté tiaff demande toujours de tes nouvelles.

    Tu lui dois 300 francs CFA de dette impayée.
    {comment_ads} {comment_ads}
    • Auteur

      Chérif Le Sénégalo-guinéen

      En Mars, 2021 (17:28 PM)
      thiaf! mdr....non c'est le thiébou diène et le ataya qu'il aime et à l'époque , le lait yoplait. quand il venait à dakar, il logeait chez mme barry c'est à la zone b pas loin de l'imprimerie gutemberg. alpha a de solides liens avec les peuhs mais c'est en général des intellectuels et surtout catholiques. ils sont très différents des peulhs vendeurs de fruits à tilène et sandagas.les 2 groupes à dakar ne se frèquentent pas...ces peulhs très chip chip ne frèquentent jamais cellou...deug la leu wakh. tilène la dioudo fa la magué aussi ame feu aye sokhna ak aye domes...
    {comment_ads}
    Auteur

    Thiam

    En Mars, 2021 (16:58 PM)
    Les durs à cuire, je les cite: Paul Kagame, Alpha Conde, ....., et vous? vous en connaissez des présidents africains capablent de dire à un chef d’état français en exercice « Ce que tu penses de moi m’est égal », allez aider moi à compléter la liste...ALPHA est présentement le lion d’Afrique noir, ce vieux est capable d’éjecter MACKY SALL du pouvoir et ce dernier le sait bien d’où son silence.

    C’est à lui les leaders comme Poutine, Xi Jinping, Erdogan ,...demandent conseils sur la géopolitique africaine.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (17:25 PM)
    En tout cas, il communique mieux avec sa population que le gros Macky . Et il dit merde a la France sans détour!

    Rien que pour ça, je dit Chapeau monsieur le président!
    {comment_ads}
    Auteur

    Senéguinéen

    En Mars, 2021 (18:28 PM)
    Malheureusement, pendant très longtemps le sang versé d'innocentes personnes ne facilitera pas l'avancement socio-économique escompté de la Guinée au sol riche mais souillé par beaucoup de crimes.
    Top Banner
    Auteur

    En Mars, 2021 (18:50 PM)
    Ce alfa Condé est ce ke ça va !?0n dirait un délire d opposant Guinée
    {comment_ads} {comment_ads}
    Auteur

    Alpha

    En Mars, 2021 (19:23 PM)
    Alpha conde a raison. L'ethniciste Macky est derriere ses sales coups
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (20:00 PM)
    Le jour où Macky Sall arrêtera de soutenir son parent de la même communauté, en l'occurrence Cellou Dalein Diallo, il n'y aura plus de tension, entre lui et Alpha Condé. On dit souvent, que l'ami de ton ennemi est ton ennemi. Macky est en train de faire une ingérence dans les affaires intérieures de la Guinée, en soutenant Cellou Dalein Diallo.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (20:03 PM)
    En tout cas aujourd'hui l'arbitre guinéen à sauvé votre équipe de chèvres ...
    Top Banner
    Auteur

    En Mars, 2021 (20:35 PM)
    Je suis admiratif devant Alpha Condé. Ce mec a de vrais couilles et défend les intérêts de son pays. Si joint l'acte à la parole la Guinée se développera très vite.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (21:22 PM)
    Depuis qu’il est president la guinee est plus en retard parcequ’il a attise la branche ethnique. Vraiment nafekh nguaa
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (21:56 PM)
    Bravo alpha condé
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (23:14 PM)
    pourquoi vous ne parlez pas d'ethnicisme quand Alpha s'allie avec IBK et OUATTARA ses parents ethniques et son cousin SONKO du Grand GABOU imaginaire du MFDC si déstabilisateur il y'a c'est bien lui et ses allies ethniques suprématistes malinkes et consorts
    Top Banner
    Auteur

    Amin

    En Mars, 2021 (01:11 AM)
    Je me trompait sur ce monsieur mais il est pertinent ses rèponses sont prècis est puis ce qui me plaît chez lui c'est

    Qu'il n'a peur de rien avec le pression de la rus pendant le rèferendum des manif contre manif malgrè son âge il a su

    Maitriser tous cette pression aujourd'hui la Guinèe est plus estable que ous les pays de la CEDEAO contrairment à Macky

    Un poltton qui n'assume pas ses responsabilitè
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (15:18 PM)
      la guinée est "estable" comme tu le dis ici elle est vraiment "estable" en tout cas pas stable.
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (15:19 PM)
      la guinée est "estable" comme tu le dis ici elle est vraiment "estable" en tout cas pas stable.
    {comment_ads}
    • Auteur

      Reply_author

      En Mars, 2021 (15:19 PM)
      la guinée est "estable" comme tu le dis ici elle est vraiment "estable" en tout cas pas stable.
    Top Banner
    Auteur

    En Mars, 2021 (02:08 AM)
    Ton cas sera réglé bientôt. Vieux ivrogne va.
    {comment_ads}
    • Auteur

      Diouf

      En Mars, 2021 (14:11 PM)
      quoi??? régler le cas d’alpha conde, je vous souhaite bon courage, lá oú plus forts que vous ont échoué. ayez pitié, laissez macky terminer son mandat, si vous énerver le lion alpha condé, il risque d’écourter le minable mandat de macky.. pardon.
    {comment_ads}
    Auteur

    Excelence

    En Mars, 2021 (14:13 PM)
    Au moins guinee est un peu loin de la Casamance si non il colaborera avec le MFDC
    {comment_ads}
    Auteur

    Fred

    En Mars, 2021 (14:23 PM)
    N'importe quoi, ca se voit que c Francois Soudan de JA qui a ecrit ce torchon. Ce MR ne croit en rien il a decu tout le monde y compris le peuple guineen. Il a perdu le nord et parle dans le vide et essaye de detourner de l'essentiel. Il a echoue sur toute la ligne....
    Top Banner
    Auteur

    En Mars, 2021 (14:34 PM)
    Maky joue ma carte ethnique poular partout, au Sénégal les 2 guinees, gambie diaspora

    Seul l ethnicisme a émergé avec maky
    {comment_ads}
    Auteur

    Citoyen

    En Mars, 2021 (14:45 PM)
    Lui IL est decomplexe. Bravo Pere Alpha
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (16:10 PM)
    Sale dictateur et violeur de constitution pour s.acrocher au poucoir laissez les senegalais en paix .on ne Perd rien avec la fermeturse des frontiers
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (18:28 PM)
    Lui (Alpha Condé) au moins n'est pas le sous-préfet de la France comme Macky Sall.
    Top Banner
    Auteur

    Natago Aram Bakar

    En Mars, 2021 (18:29 PM)
    wa seneweb bouleine jeune afrique diappé dou bakh nguein jeul interview bi yeupp sans la sourcée nak......

    ce françois soudan ne vénère que ces président en Afrique KAZGAME SASSOU-NGUESSO et CONDE
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2021 (20:50 PM)
    Article remuneré pour Jeune Afrique bien sur, mais très bonnes reponses de Condé. Il est mille fois plus intelligent que Macky Sall, monsieur dessert.
    {comment_ads}
    Auteur

    Blick Le Fou

    En Avril, 2021 (08:31 AM)
    VIENS PRENDRE TES ....DRENG....ET FOUTEZ LE CAMPS DE CHEZ NOUS SI TU N'EST PAS CONTENT DE NOTRE SENEGA Mr CONDE.....IL Y'A PLUS DE 4.000.000 DE GUINEENS AU SENEGAL...ALORS FERME TA GUEULE
    {comment_ads}
    Auteur

    Moi Qui Connais Alpfa Conde ..

    En Avril, 2021 (17:16 PM)
    En 2012 déjà, deux ans après son accession à la Magistrature suprême de la Guinée Conakry, cet honnête homme a dit à toute sa famille, par les patriarches interposés ceci :" Je vous mets en garde dès à présent, je ne vous donnerai, pour rien au monde les deniers destinés au peuple tout entier, par contre, de mes revenus de président de la République, je pourrai vous aider en cas de besoin, vous allez devoir vivre et travailler pour vivre comme tout Guinéen". Voilà l'homme, et les paragraphes ci-dessous me révèle l'homme avec qui j'ai longuement discuté à Paris en 1975 en compagnie de ses amis feus Emile.B ET CAMARA connus à l'époque par nombre d'Africains de Nantes. TOUT AFRICAINS QUI VOUDRAIENT ALLER PARTICIPER A CE QUI VA SE PASSER DANS CE BEAU PAYS PEUT DEMANDER SA NATURALISATION GUINEENNE. Moi, je vais la demander en avril si Dieu le veut !







    TOUT ALPHA EST Là :





    Lorsque le président Blaise Compaoré a voulu intervenir pour rétablir Getma dans ses droits mal acquis, je suis allé le voir avec un message clair : « Si je suis élu, Necotrans devra quitter définitivement la Guinée ».



    Devenu président, j’ai fait rouvrir l’appel d’offres, lequel a bénéficié à Bolloré. Mais, quand je me suis aperçu qu’aux termes du contrat le groupe s’arrogeait la gestion de l’ensemble du port autonome de Conakry – et non du seul terminal à conteneurs comme je le voulais –, j’ai immédiatement appelé Vincent Bolloré. « Vincent, lui ai-je dit, je te donne 24 heures pour venir ici et modifier le contrat, sinon j’annule tout ». Il est venu. Depuis, Bolloré a investi 200 millions d’euros, et le terminal fonctionne parfaitement.



    Il a pourtant été dit qu’en échange de la promesse de lui attribuer cette concession, Bolloré a mis Havas, la filiale de communication de son groupe, à votre service pour la campagne présidentielle de 2010…



    C’est faux. Vincent Bolloré est certes un ami depuis quarante ans et j’en suis fier. Mais Havas n’a jamais travaillé pour moi. D’ailleurs, je ne crois pas du tout à l’utilité de ces cabinets de conseil qui, en règle générale, ne connaissent strictement rien aux réalités africaines.



    Une personne dont je tairai le nom est venue me voir pour me proposer de faire ma communication en échange de 1 million d’euros. Je l’ai éconduite. Lorsqu’il l’a appris, l’ambassadeur de France de l’époque m’a confié que certains de mes pairs dépensaient cinq ou six fois ce montant pour leur image. C’est leur droit. Moi, je ne vois pas quels conseils des gens étrangers à l’Afrique pourraient me donner.

    Top Banner

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email