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Afrique

CONDé DJéNé KABA : « Mon statut de première Dame est une opportunité pour aider mon prochain »

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CONDé DJéNé KABA : « Mon statut de première Dame est une opportunité pour aider mon prochain »

C’est une grande interview exclusive que la Première Dame de Guinée a accordé à votre magazine. Mme Condé Djénè Kaba revient sur les objectifs et les réalisations de la Fondation qui porte son nom, et jette un regard sur son statut de Première Dame, ainsi que sur la société guinéenne.

La Dépêche Diplomatique : Pour mieux faire connaissance avec nos lecteurs, pou- vez-vous nous parler un peu de votre par- cours ?

Mme condé Djénè Kaba : J’ai vécu en France pendant de longues années jusqu’en 2010. Ensuite, par le biais du mariage, je suis revenu au pays. En France, je travaillais à pôle Emploi où j’étais conseillère pour les per- sonnes en difficultés et à la recherche d’un emploi. Avant d’arriver à pôle Emploi, j’ai travaillé pendant huit ans à l’Agence Internationale de la Francophonie, où j’étais chargée de communication et de la publica- tion d’un bulletin technique. Il s’agissait alors de rendre compte du sommet des chefs d’état. Enfin, j’ai passé le concours d’admi- nistration en France pour entrer dans la fonc- tion publique. c’est par la suite que j’ai ren- contré mon époux et que je suis revenue en Guinée.

Aujourd’hui vous êtes Première Dame de Guinée depuis un peu plus de 2 ans. Quelle idée vous faites-vous de ce statut ?

Je vois ce statut comme une grande opportu- nité d’aider les autres, opportunité d’être en phase avec la population. comme vous le savez en république de Guinée les femmes représentent 52% de la population, peut être unpeuplus,àleurniveauilyapasmalde misère donc j’essaye d’être en phase avec elles, les écouter, les aider dans leur quotidien ainsi qu’au niveau des enfants. Donc être première Dame en Afrique, je le vis comme une opportunité pour aider mon prochain.

Les Premières Dames en Afrique sont accu- sées d’avoir la main mise sur les affaires publiques. Est-ce votre cas ? Loin s’en faut ! ce n’est pas mon cas pour la simple et bonne raison que par conviction et par éducation, il ne me viendrait pas à l’idée de faire ce genre de chose. Ensuite, j’ai un époux qui à été très clair, il est arrivée à la tête de la Guinée pour redresser le pays, donc ce n’est pas moi, son épouse, qui vais aller à l’en- contre de ce qu’il ambitionne pour le pays. Je ne suis pas dans les affaires. mon rôle est de l’accompagner dans la politique qu’il met en place socialement et humainement. Donc les affaires, non !

Les gens se préoccupent beaucoup des moyens dont disposent les Premières Dame pour travailler. Est-ce que vous avez un bud- get qui vous est alloué ? Comment faites- vous pour financer les activités de la fonda- tion ?

Mon époux a pris le pays dans un état lamen- table. Les caisses étaient vides. Sa première action a été de relever le défi du pptE. Lorsqu’on était en campagne présidentielle, après une très longue absence de plus de vingt ans à l’étranger, en sillonnant la Guinée, je me suis rendu compte de la misère. vous savez quand on revient d’Europe, ce qu’on veut pour son pays natal c’est vraiment un minimum de bon- heur. J’ai été frappé par la pauvreté et pen- dant la campagne, j’ai décliné à un de mes conseillers, les grandes lignes de ce que je voulais faire si mon mari est élu. Une fois à la présidence, rien ne m’a été alloué car il y avait le dossier du pptE que le gouverne- ment devait d’abord régler. nous avons toutefois reçu quelques subventions qui nous ont permis de rénover nos bâtiments et de nous installer tranquillement.

Quels regards portez vous aujourd’hui sur le statut de la femme en Guinée ?

Le champ est vaste. Il reste encore beau- coup de choses à faire en Guinée. mais quand je compare la situation des femmes avec celles des autres pays, les femmes Guinéennes sont très actives, prévoyantes et très dynamiques. L’histoire le retrace très bien parce qu’au temps de la première République, la femme était à l’honneur partout. Et puis il y a une tradition qui fait que les femmes se battent, généralement ce sont elles qui font bouillir la marmite dans les familles. Quand on va sur les marchés et dans les champs, elles se lèvent de bonne heure comme l’a chanté Salif Keita.

Elles se lèvent aux aurores pour aller aux champs, dans les bureaux, les femmes de pêcheur, aux premières lueurs de l’aube, sont sur les quais de pêche. Elles sont les premières debout et les dernières à se coucher. Elles se battent chacune dans son domaine précis pour aider la famille, pour le quotidien, pour que les enfants soient correctement nourris et correctement habillés. mon époux, le président de la République fait beaucoup pour les femmes, il a créé, dés qu’il a pris la tête de l’état, une institution de micro- finance qui est un système de revolving pour les femmes, dotée d’un conseil d’ad- ministration. cette année, nous n’avons pas fêté le 8 mars parce qu’il y avait des turbulences. En 2011 et 2012 par contre, j’avais invité les épouses des diplomates à l’occasion de la fête de la femme lors d’un grand dîner pour parler de nos préoccupations. mais cette année, je me suis contentée d’une déclaration, où j’ai attirée l’attention des femmes sur la paix pour que le pays soit en toute quiétude.

Est qu’on peut dire aujourd’hui que la Guinée est prête pour la parité ? Est ce que c’est une demande que les femmes peuvent formuler ?

Je ne pense pas que la parité soit une prio- rité. Il faut qu’on soit reconnue dans notre droit et le président de la République lors d’une de ses conférences a dit qu’il fait confiance aux femmes dans la gestion. La parité n’est pas quelque chose qu’on doit attribuer, elle doit être prise par les femmes, par leurs attitudes, leurs combati- vités, leurs façons de s’intéresser au monde politique. Je ne pense pas que ce soit une question sur laquelle on doit trop s’appe- santir.

En ce qui concerne les femmes, quelles sont les priorités qui vous tiennent à cœur ?

Lorsque j’ai crée la fondation, j’avais des statistiques, des études qui disaient que le taux de mortalité maternelle et infantile en Guinée était le plus élevé de l’Afrique de l’ouest. Donc ma priorité est d’arriver à un équilibre pour réduire l’écart avec les autres pays. Je m’intéresse beaucoup à l’autonomisation de la femme, tout à l’heure je vous parlais de microcrédits qui y contribuent justement .Ensuite, c’est vrai que je m’intéresse aussi beaucoup aux jeunes filles, à toutes les souffrances infli- gées aux femmes parmi lesquelles ont peut citer les mutilations génitales, le mariage précoce. on n’en parle pas beaucoup mais ça existe et c’est un fléau. tous ces maux alignés font que les femmes vers la quarantaine, si elles sont encore en maternité, contractent sou- vent le cancer du col de l’utérus ou décè- dent parce que leur corps est à bout. À la fondation, nous avons des axes prioritaires et cela en fait partie. Je me bats pour que les jeunes filles soient scolarisées et qu’elles atteignent la maturité physique avant d’être mariées. nous travaillons sur la délinquance juvénile, les petites mar- chandes qui sillonnent la ville et qui finis- sent souvent dans la prostitution , nous nous battons aussi sur ce volet là.

Depuis la création de la Fondation, quelles sont vos réalisations ?

À la création de la Fondation, j’ai engagé un grand mouvement pour l’assainissement de la ville de conakry, car l’un des grands volets de l’organisation c’est l’environnement. EAA (Eau, Assainissement en Afrique), ancienne- ment nommée cREpA, m’a nommée ambas- sadrice de bonne volonté. L’environnement me tient à cœur et nous avons donc lancé un grand mouvement d’assainissement dans la capitale, qui était dans état d’insalubrité avancée. Ensuite, le mouvement s’est élargi. Aujourd’hui, il y a des groupements de femmes un peu partout en Guinée qui se sont formés spontanément. c’est un des axes sur lequel la Fondation travaille. nous recevons beaucoup de dons essentiellement de l’étran- ger, notamment des postes de dialyses que la coopération française nous a offerts à travers des médecins bordelais. Il y a également une onG Danoise, LIvInG vILLAGE , qui nous a apporté beaucoup de matériel pour un montant de prés de 150 000 euros. Les dons « que nous recevons sont aussitôt redistribués. nous recevons aussi en dons des habits et des jouets, qui contribuent à aider et égayer le quotidien des enfants. nous avons par ail- leurs distribués des moustiquaires impré- gnés.

Récemment lors de la fête des femmes, j’ai donné à l’hôpital préfectoral de mandiama, en Haute Guinée, une ambulance neuve, équipée et remplie de médicaments qui m’a été offerte par la coopération Italienne. nous avons aussi reçu un cabinet dentaire neuf de la coopération française, que nous avons aus- sitôt offert à l’hôpital Ignace Dino.

nous avons aussi pour la première fois en Guinée organisé en 2011 et en 2012, à la fon- dation, un arbre de noël pour les enfants car même si nous sommes dans un pays en majo- rité musulman, il faut aussi penser aux autres religions. c’est ainsi que c’est devenu une ins- titution d’organiser chaque année avec l’aide de l’UnIcEF, Le pnUD, l’USAID et les ambassades un arbre de noël. on peut dire que la fondation œuvre vraiment dans le social, l’humanitaire, avec l’équipement des hôpitaux et la distribution des vivres. Durant le mois Saint du Ramadan nous avons distri- bué de la nourriture dans les quartiers très défavorisés.

Au-delà de toutes ces réalisations, vous avez sans doute une ambition beaucoup plus grande pour les mois et les années à venir ?

nous avons effectivement des projets pour la fondation, notamment dans la construction. Il y a un lien direct avec le taux de mortalité maternelle et infantile qui est essentiellement du à un problème de consultations, qui se font difficilement, car nous manquons de sages femmes formées. La fondation compte y remédier en construisant un centre de for- mation pour les sages femmes. c’est un pro- jet à moyen terme, car la première promotion ne sera opérationnelle que dans 2 ans et le centre n’est pas encore construit. mais c’est quelque chose qui nous tient vraiment à cœur parce qu’à terme ses réalisations vont agir favorablement sur le taux de mortalité. pour ce qui est des jeunes délinquants, nous vou-lons construire un centre de réinsertion et de formation professionnelles pour la réhabilita- tion des mineurs sortant de prison.

Ils y seront formés aux métiers de la mécanique, de la menuiserie ; des métiers qui leur per- mettront de quitter la rue et la délinquance pour devenir d’honnêtes citoyens. cette année comme je l’ai dit plus haut, nous allons avec l’aide de l’état construire le centre de santé avec pour objectif d’agir directement sur la mortalité infantile et maternelle. Le projet comprend la construction de 5 centres correspondant aux régions naturelles et administratives. Il y aura 1 centre à conakry, 1 centre en Guinée forestière, 1 autre en moyenne Guinée et 1 autre en Haute Guinée. nous voulons accompagner la politique du gouvernement mais notre ambition est de pérenniser la fondation pour laquelle nous voudrions construire un siège. Dans les régions enclavées de la Guinée l’ac- cès en ambulance est difficile. c’est pourquoi nous utilisons un lot de motos-ambulances munies d’un side-car, reçu en don. ce système est très répandu en Afrique Australe, en namibie, au mozambique etc. nous l’avons expérimenté en Guinée et ça marche. cela évite de transporter les femmes enceintes en hamac. on arrive à éviter beaucoup de décès grâce à ce système. par ailleurs, nous avons aussi équipé les handicapés en tricycles pour améliorer leur mobilité.

Pourquoi avez-vous donné votre nom à la fondation ?

Certains y voient un narcis- sisme. Je ne suis pas narcissique. Je ne suis pas non plus mégalomane. ce n’est pas ma personna- lité, au contraire, j’essaie de valoriser mes col- lègues, mes collaborateurs et toutes les per- sonnes qui sont autour de moi. Lorsque j’ai pensé à créer cette fondation pendant la cam- pagne présidentielle, je me suis dite : « de toute façon mon époux est un homme poli- tique. S’il accède à la présidence, ce sera une fondation. S’il n’y accède pas une onG, car il faut apporter de l’aide à la population Guinéenne ». J’avais commencé à rédiger avec mon conseiller aux relations extérieures les statuts et le contenu de la Fondation, avant même de savoir si mon époux allait gagner.

pour ce qui est du nom, mon choix s’était d’abord porté sur L’ ESpERAncE, car je me disais que le pays vient de loin, mais quand on a essayé de déposer le nom au mAtA, il était déjà réservé. J’ai réessayé avec ESpoIR, mais encore une fois le nom était déjà pris. Lors de le concertation avec les conseillers, ils ont mis l’accent sur notre action majeure qui est la promotion de la santé maternelle et infantile et ils ont pro- posés mon nom en avançant que ce serait une façon de propulser mes actions. J’ai refusé dans un premier temps. Ensuite, il a été retenu que la Fondation que j’ai créée porterait provisoirement mon nom. Le cabinet de la première Dame a été créé par décret du président de la République, mais la fondation est une onG que j’ai moi- même créé pour appuyer mon époux évi- demment, mais aussi et surtout pour aider la population guinéenne. Donc le cabinet et la fondation sont deux entités différentes. voilà ! Il y a d’ une part le cabinet et de l’autre la Fondation. Et ce nom va rester un certain temps, mais à terme, lorsque le siège de la Fondation sera construit et qu’il sera indé- pendant et pourra se passer de moi, je m’effa- cerai. Elle sera alors baptisée pRoSmI, la Fondation pour la promotion de la Santé maternelle et Infantile. Le FcDK va s’effacer. Je ne prête pas attention aux médisances, parce que je connais ma personnalité et mes proches aussi. ce qui m’intéresse c’est d’aider mon prochain. Je le fais depuis pôle Emploi en France et je continue en Guinée.

Quels sont les avantages et les inconvé- nients d’être Première Dame ?

peut être qu’il y a des avantages, parce que du coup on est plus célèbre, c’est un avantage qui peut se transformer en inconvénient parce qu’on ne peut plus sortir seule. Je suis une femme qui aime la liberté et je suis habi- tuée à agir librement. Je ne peux plus me bala- der au bord de la mer. Il y a plein de choses qu’on ne peut pas faire quand on est première Dame. mais pour moi le grand avantage, c’est la possibilité de pouvoir aider les autres, bien qu’en Guinée nous soyons dans unesituation particulière. pour faire de l’humani- taire, il faut de l’argent. or à la fondation, nous en manquons cruellement. mais comme je l’ai dit 2013 sera l’année de la fondation car nous allons avoir une communication très avancée dans la pro-activité pour attirer les gens, montrer nos actions et évoluer. Je veux que ce soit une grande Fondation d’entraide qui va toucher toute la Guinée. même les vil- lages les plus reculés.

Le front politique est un peu agité ces temps-ci. Vous avez mené un certains nom- bres d’activités pour maintenir la paix et la cohésion en Guinée. Pouvez-vous nous en parler ?

c’est vrai que la Guinée traverse une période de turbulences et j’espère que par la grâce d’Allah, ça va s’estomper. À la fondation et au cabinet nous essayons d’agir justement en attirant l’attention des femmes. Je vous mon- trerai ma déclaration du 8 mars où j’appelle toutes les femmes à la paix et à la cohésion. J’ai organisé l’été dernier un atelier sur le thème FEmmE Et pAIx. nous avons alors invité les femmes de toute la Guinée : les anciennes premières Dames, les épouses des opposants. certaines m’ont envoyés leurs représentants. vous voyez, avec les femmes à un moment donné on arrive à se donner la main. L’atelier a été parrainé par le pnUD.

ce que j’envisage dans les semaines à venir, c’est d’envoyer des délégations à l’intérieur du pays pour divulguer les idées qui ont été retenues lors de cet atelier. Je profite de l’occasion pour vous dire que j’organise souvent des événements comme des lectures de coran, et cela bien avant le début de ces turbulences, parce que la Guinée est un grand pays musulman. J’ai un groupe de femmes, qui sont les épouses du staff islamique auprès de la première Dame, qui nous font également des lec- tures de coran, pour que le tout puissant envoie la paix en Guinée, qu’on arrête de s’entre-déchirer, parce que les enfants ne méritent pas de mourir sous les pierres. Je profite de vos colonnes pour lancer un appel au dialogue, au pardon et à l’unité nationale en Guinée. nous voulons la paix, rien que la paix.

La Dépêche



11 Commentaires

  1. Auteur

    Tu Ne Voleras Point !!!

    En Mai, 2013 (09:19 AM)
    Aider LES AUTRES oui! Mais avec son propre argent et mon celui du peuple!!!!!
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  2. Auteur

    Traore

    En Mai, 2013 (09:54 AM)
    alpha t'as marié quand et ou
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    Auteur

    Femme Utile

    En Mai, 2013 (11:35 AM)
    Avec sa formation, et son expérience, cette femme semble plus utile à son Pays que son mari. C'est elle que les guinéens devaient élire comme Présidente de la République de Guinée. On est vraiment surpris par ses propos à la fois pertinents et engagés. Bravo Madame, suivez votre devoir et faites du bien. L'avenir appartient maintenant aux femmes, donnons leur le pouvoir pour le bien-être de nos populations.
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    Auteur

    Nono

    En Mai, 2013 (12:23 PM)
    Au lieu de l.encourager vous verrez il y.auras des guineens qui vont l.insulter et la traiter de tous les noms j,ai jamais des gens qui sont sans respect pour la femme comme le guineen quand le guineen te parle de la femme tu seras etonner on dirait que c'est pas une femme qui les as mise au monde.
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    Auteur

    Femmedepd

    En Mai, 2013 (16:41 PM)
    Alpha Condé qui est PD s'est marié à elle juste avant la présidentielle de 2010. D'ailleurs le fameux couple ne vit pas ensemble. Cette femme comme son mari d'homo s'en fou des Guinéens, d'aileurs tous les deux ont passé leurs vie hors de la Guinée. Ils ne sont revenus en Guinée qu'à la mort de Conté qui a permis à un militaire Malinké de frauder les élections pour donner le pouvoir à Condé
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    Auteur

    Gathié Gui

    En Mai, 2013 (19:38 PM)
    Alpha avait dit à son épouse de ne jamais intervenir dans les affaires de l'état
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    Auteur

    Mama

    En Mai, 2013 (19:41 PM)
    Je l'ai connu entre 2004 et 2005 à l'ANPE de Bel-Air à Paris 12, elle était courtoise et à l'écoute et elle était Madame Djéné Diakité Kaba.



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    Auteur

    Mme

    En Mai, 2013 (20:23 PM)
    Je pense qu'elle sera différente parcequ'elle a un esprit ouvert! Souhaitons bonne chance.
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    Auteur

    Anonyme

    En Avril, 2015 (21:53 PM)
    Depuis toutes ces années, les politiciens qui ont dirigé la Guinée ne faisaient que vider la caisse de l'Eat. Mais avec l'arrivée de Alpha Condé, les choses ont positivement changé en Guinée. Je pense que Mme Condé a y contribué activement.
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    Auteur

    Anonyme

    En Septembre, 2015 (03:11 AM)
    bonne continuation.



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    Auteur

    Djami

    En Janvier, 2017 (21:50 PM)
    Comment on fait pour faire partie de votre fondation?
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