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Afrique

Guinée : Comment France et Etats-Unis ont écarté le chef de la junte

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Guinée : Comment France et Etats-Unis ont écarté le chef de la junte

L'occasion était trop belle pour neutraliser un chef de l'Etat devenu très embarrassant. Français et Américains cherchaient à écarter le capitaine Moussa Dadis Camara depuis le massacre par des militaires de la garde présidentielle d'au moins 156 opposants à Conakry, en Guinée, le 28 septembre 2009.


Les événements du 3 décembre vont forcer le destin. Ce jour-là, le chef de la junte militaire au pouvoir depuis moins d'un an est victime d'une tentative d'assassinat. Grièvement blessé à la tête, le chef de la junte est envoyé d'urgence vers le Maroc pour y être hospitalisé. Dans la foulée, un diplomate américain en poste à Ouagadougou écrit : "La communauté internationale est d'une façon générale sur la même position. L'absence de Dadis a ouvert une fenêtre d'opportunité pour faciliter une transition démocratique."


"Bien qu'il ait été chassé de la scène violemment plutôt que par des moyens constitutionnels, il serait mieux pour la Guinée qu'il ne rentre pas dans son pays", ajoute l'ambassadrice américaine en poste à Conakry, Patricia Moller, dans un des télégrammes diplomatiques obtenus par WikiLeaks et révélés par Le Monde.


"ERRATIQUE, VIOLENT, IMPRÉVISIBLE"


Au passage, la diplomate qualifie le comportement de Dadis d'"erratique, violent, imprévisible", n'augurant qu'un "triste avenir pour la Guinée". Français et Américains partagent ce diagnostic. Mais comment tenir Dadis éloigné de son pays ? Paris et Washington insistent auprès des Marocains pour qu'ils le gardent "pendant longtemps". Une course contre la montre est engagée.


Moins de deux semaines après son hospitalisation, Dadis Camara manifeste déjà son désir de quitter Rabat où il était arrivé le 4 décembre, "dans le coma, (avec) des éclats de balles dans le crâne".


Un interlocuteur guinéen de l'ambassade américaine au Maroc avertit des éventuelles conséquences du retour du chef de la junte. "Dadis a recruté des mercenaires sud-africains et israéliens qu'il a regroupés, au côté de ses propres hommes, à Forecariah, (…) dans l'ouest du pays. (…) Sa milice compte 2 000 à 3 000 hommes dotés d'armes en provenance d'Ukraine. Le risque de conflit et de déstabilisation menace toute la région", rapporte le numéro deux de l'ambassade américaine, Robert P. Jackson.


"LE SEUL VÉRITABLE ESPOIR"

Début janvier 2010, à Rabat, le général Sékouba Konaté, qui n'a pas encore assumé l'intérim jusqu'à l'élection présidentielle du mois de juin, se montre, en privé, tout aussi réticent au retour de son "frère" Dadis. "Il a été explicite, affirme le ministre marocain des affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri. Dadis ne doit pas être autorisé à rentrer en Guinée, ni à participer à la transition."

Selon la même source marocaine, le général a aussi "reconnu que les responsables, depuis Dadis jusqu'au plus petit complice, devaient être traduits devant un tribunal guinéen ou (…) international".

Mais en attendant, que faire de Dadis alors que le Maroc – qui l'avait accueilli "sans que le gouvernement marocain n'ait été préalablement consulté" – entend se débarrasser rapidement d'un homme susceptible de faire l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour le massacre du 28 septembre ? On lui cherche un autre pays d'accueil pour du "long terme". "Le 7 janvier, le roi Mohamed VI a appelé le président du Gabon, Ali Bongo (qui) a refusé. Le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, prévoit de demander au président congolais, Denis Sassou-Nguesso."

Le Sénégal, l'Arabie saoudite, la Gambie et la Libye sont évoqués. Finalement, le 12 janvier 2010, Mohamed VI prend "la décision abrupte", "pour ne pas dire totalement inattendue", selon les Américains, de l'expédier par avion sanitaire au Burkina Faso. Lequel Burkina "ne sera mis au courant que peu de temps avant l'arrivée de Dadis Camara à Ouagadougou". Le capitaine guinéen pensait quant à lui rentrer à Conakry.

Pendant tout ce temps, Paris et Washington cherchent un successeur à Dadis. Un nom, un seul, émerge des télégrammes : le général Sékouba Konaté, alors ministre de la défense et chef de la junte par intérim. "Au regard des fréquentes discussions entre Hillary Clinton et Bernard Kouchner et de l'unité de vue entre les deux capitales, [Sekouba Konate] offre le seul véritable espoir pour une transition politique." Seul problème, le général se dit "fatigué" et "pas intéressé par le pouvoir".

Finalement, début janvier, le général Konate est "prêt à rentrer à Conakry et à mettre en œuvre l'accord de Ouagadougou", qui stipule notamment "l'interdiction" faite à Dadis Camara de rentrer en Guinée et pose les bases de la transition vers un pouvoir civil grâce à l'organisation rapide d'élections. Le 7 novembre a eu lieu le deuxième tour de la première élection présidentielle démocratique de Guinée depuis l'indépendance en 1958. Et Dadis Camara se trouve toujours en convalescence forcée à Ouagadougou.



18 Commentaires

  1. Auteur

    Joekass

    En Juin, 2015 (18:19 PM)
    Dadis était dépourvu d'intelligence, ce n'était pas compliqué de lui faire partir.



    Le problème numéro 1 de l'Afrique c'est sa gouvernance médiocre et l'analphabétisme de sa population.



    Salute.
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (18:46 PM)
    Sénégalaises, sénégalais, exigeons un Roi tel que Mohamed 6 qui puisse par la grace de Dieu faire decoller ce pays à travers la stabilité, la continuité et la discipline. Le probleme avec cette démocratie à la con qu'on ns impose c'est qu'à fon de mandat les occidentaux ont la possibilité de dégommer qui ils veulent sapant ainsi tout nos efforts vers un développement qui ne les arrangera nullement.

    Osons LA DIFFERENCE et ASSUMONS NS. Nous ne sommes pas obligé d'être esclave d'une quelconque idéologie surtout lorsqu'elle ne nous arrange pas. :sunugaal:  :sunugaal: 
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    Auteur

    Lu Pour Vous

    En Juin, 2015 (18:46 PM)
    Un plaidoyer pour du vrai journalisme valable partout en Afrique





    Journalisme Engagé en Afrique–Révolutionner les Mœurs: Et la Presse Bleue en Côte d’Ivoire ?

    Posted on juin 28, 2015 @ 10:27 3



    Par le Dr. Feumba Samen



    Le métier des historiens au quotidien s’est transformé en une corporation d’hypocrites. Un cénacle de menteurs. Une secte qui promeut la propagande au détriment de l’information juste et vraie. Une chapelle d’intellectuels(?) mercenaires qui crachent sur toute analyse cohérente et convaincante. Un groupuscule de racailles qui logent toute opération de transformation d’une donnée, dans une série de mots et de propos fleuris mais creux; et dans des images parfois tournées en studio. Trucage ou canular qui destructure les sociétés et les peuples.

    Engager sans concession

    Le foisonnement des titres, le nombre toujours croissant des stations de radio, et la profusion des chaînes de télévision n’ont pas en ce qui concerne le continent contribué à sa libération. Ils ont emprunté le sentier battu. Une question de paresse intellectuelle. Leur traitement de l’information n’est qu’une pâle copie des techniques et styles empruntés de l’occident. Leur manière de décortiquer un sujet, une question, ne rend pas compte des divers courants de pensées politiques à l’intérieur, ni ne les distancie des lignes politiques externes en contradiction avec les objectifs fondamentaux de l’Afrique. Ces médias jouent un rôle ambigu dans le processus de prise de grandes décisions dans les domaines politique, économique et social.

    La querelle intellectuelle de ce papier porte sur le positionnement des journalistes Africains-tendance-gauche. Faut-il recentrer la ligne éditoriale vers l’ensemble des courants et des cultures de gauche? Ou lui donner un côté rebelle et le renforcer? Engager sans concession, fouiller jusqu’à l’obsession, traquer l’inacceptable, et produire des analyses qui mêlent la reconstitution des faits, le bon sens, l’enquête de terrain, et la recherche documentaire semblent être ce qui définit cette tendance éditoriale.

    Il est du devoir des journalistes Africains et de tous ceux qui se réclament comme tel de comprendre qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main dans une corbeille de pétales de roses. [Ce] métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire tort, il est de porter la plume dans la plaie,” comme écrivait Albert Londres, dans Terre d’ébène, en 1927. Les Africains de cette corporation devraient s’approprier cette réflexion et en faire leur. Car la menace de plus en plus réelle de la montée du nazisme occidental sur le continent devrait les détourner de la position de fervent défenseur du pacifisme éditorial ainsi que de leur position d’adeptes des idéaux du colonialisme Européens.

    Sortir du normatif insultant

    Sortir du normatif insultant de l’occident est plus qu’un devoir. Un nouveau canevas doit définir la nouvelle race de journalistes Africains. Sa philosophie doit être celle qui défend les thèses de l’autodétermination du continent. Pour ce faire, sa plume doit être engagée. Une plume résistante. Une plume qui dénonce et critique. Une plume qui rappelle le sang et la sueur des Africains versés pour nourrir le totem criminel de l’occident. Une plume qui corrige l’histoire. Celle écrite par les occidentaux pour leurs intérêts.

    Le chroniqueur, le correspondant, l’échotier, le publiciste, le rédacteur, ou le reporter Africain, ayant pour objectif l’indépendance du continent doit faire preuve d’une finesse d’analyse et d’une liberté de ton qui montre qu’il est “impossible d’enlever aux hommes les poux de la liberté” comme l’affirmait Bohumil Hrabal, dans “Vends maison où je ne veux plus vivre.” Les accords de dépendance qui lient les nations Africaines aux Etats occidentaux et ses conséquences néfastes pour l’avenir du continent ne devraient plus être des sujets tabous. Ils doivent passer à la loupe d’une analyse critique sans complaisance. Il s’agit de tuer les conventions, les dols internationaux qui maintiennent les Africains dans un esclavage sans joug ni chaîne.

    Ces sujets et les tragédies Africaines, comme l’histoire des meurtres coloniaux et néo-coloniaux la campagne de dénigrements des leaders du continent, ont quelque chose d’essentiel, et ne devraient pas tomber dans l’oubli. Ils contiennent souvent les graines du chagrin et de la colère qui façonnent les événements du présent. Ces graines sont une clef dont une exploitation minutieuse pourrait éveiller la conscience d’une part de la génération pépinière de la nouvelle Afrique en construction, aiguiser d’autre part son engagement et sa combativité sur des formes nouvelles de son réengagement politique; pour en faire enfin des gens qui n’ont plus peur de dire qui ils sont et ce qu’ils pensent. Leur but étant, en luttant, de préserver les acquis naturels de l’Afrique. Donc, leurs intérêts.

    Ivoire2La presse Bleue

    La ligne éditoriale de gauche est celle qui définit les médias qui affûtent leur plume et dissèquent le mal sociétal d’où qu’il vienne. Ils sont de ce fait calibrer comme média de combat. Et donc, une arme contre la déstabilisation et l’oppression. Mais aussi un moyen de lutte pour attaquer et combattre l’adversaire. Ceci impose des devoirs particuliers au journaliste engagé qui se définit comme tel, ou à qui on colle ou attribut une telle épithète.

    Média de combat ! Si en Côte d’Ivoire la presse Bleue est ainsi circonscrite, il est important qu’elle réajuste sa ligne éditoriale. Car, “un journaliste en possession de faits est un réformateur plus efficace qu’un éditorialiste qui se contente de tonitruer en chaire, aussi éloquent soit-il,” disait Robert Park, ancien journaliste. Il ajoutait, “ce sont les informations plutôt que les commentaires qui font l’opinion.” A cela, il insistait qu’il “ne peut y avoir d’opinion publique sur aucune action politique si la population ne sait pas ce qui se passe, ne serait-ce que dans les grandes lignes.” Malheureusement, si la presse Bleue fait mieux que le presque ensemble de la presse Ivoirienne, elle n’applique pas suffisamment ces préceptes pourtant élémentaires. Sur certains sujets, elle répète à de nuances légères ce que les médias de la cour du roi:

    L’intelligent d’Abidjan, l’Inter, Soir Info, Le Nouveau Réveil, Le Patriote, Le Mandat, Le Démocrate, Le Matinal, Fraternité Matin,…au service des intérêts occidentaux prêchent. Sur d’autres, elle peut être identifiée à une presse copiste des dépêches de l’AFP ou de RFI, et autres medias publics Français, ennemis des peuples Africains. Pourtant, il est de connaissance générale qu’une copie ne pourra jamais égaler l’original,” comme aimait à le dire le président Gbagbo.

    La presse Ivoirienne de “gauche” qui comprend entre autres Le Nouveau Courrier, LG Info, Le Temps, Le Quotidien,… –notre classification– s’est éloignée de la ligne droitière et liquidationniste non pas parce que ceux qui les animent et leur donnent vie à travers leurs analyses ont été traumatisés par le traumatisme de leurs parents et en portent les blessures. Ils ne se sont pas engagés à faire reconnaître la tragédie des victimes oubliées de la guerre occidentale dans ce pays pour les apaiser. Ils ont répondu au devoir du journalisme citoyen qui niche dans la reconstitution des événements qui plombent la Côte d’Ivoire, afin de rendre à ce pays son histoire et sa liberté….Mais il y a un problème.

    Ce courant d’écriture et d’analyse ne s’exerce pas pleinement pour trouver les témoins des faits. Il raconte mal le quotidien sans issue des populations retranchées dans la peur et recroquevillées sur elles. Il ne dénonce pas avec le verbe fort et effervescent la duplicité de certaines chancellerie ni la duperie des différentes structure du système des nations unies en Côte d’Ivoire. Il est muet sur les questions monétaires. Il se fait rarement accompagner de spécialistes panafricains pour démêler la malice analytique des médias occidentaux ou l’escroquerie politique, morale, et judiciaire de la CPI, et des organisations dites humanitaires et leurs excroissances en Côte d’Ivoire d’abord, et en Afrique ensuite. Il a la frousse d’aller au front de la contradiction et du défi contre l’ordre établi. Il est plus que incapable de sauter pieds joints dans le futur analytique en exhumant le passé et en interrogeant le présent. Il est donc évident que la construction des faits historiques ne soit pas précédé d’une enquête sérieuse afin d’apporter un faisceau de lumière sur le récit glaçant des événements comme les massacres de la rébellion du trio Ouattara-Soro-Dominique, ou les raids de la soldatesque Française et onusienne sur les sites stratégiques de l’Eburnie; ou encore l’implication des forces endogènes dans la défiguration de leur pays. Aucun article de presse fouillé, argumenté et documenté n’a été produit pour ressusciter les événements qui ont plongé la Côte d’Ivoire dans les abîmes des ténèbres, dont il n’existe presqu’aucune source documentaire constituée par les historiens de ce pays.

    ivoire3

    Révolu le temps de tutelle

    De quoi les journalistes citoyens ont-ils peur? Certains textes déontologiques, pour prévenir les excès de la presse en cas de tension ou lorsque les valeurs qui sous-tendent la stabilité d’un pays sont en péril, préconisent dans le traitement de l’information une vigilance particulière afin de ne pas les aggraver. Le langage, le vocabulaire doivent être appropriés. Dans cette démarche, il est conseillé “d’éviter le plus possible les polarisations du type nous-eux…. Éviter de créer inutilement des problèmes et de dramatiser,…assurer le suivi maximal de chaque sujet.” Cette approche louable correspond à la vision théorique occidentale d’études de conflits. Leurs medias sont plutôt agressifs lorsqu’ils doivent défendre les intérêts de leurs pays et ceux des multinationales qui les financent. Cette thèse déontologique correspond également au traitement de conflits sans ingérence étrangère. Ce qui est une recette rare en Afrique.

    Ce code déontologique ne doit pas refroidir la hardiesse des journalistes citoyens lorsqu’ils ont le devoir de défendre la souveraineté de leurs nations. D’abord, parce que cette perception d’analyse de conflits ne

    s’emboîte pas dans la réalité Ivoirienne en particulier et Africaine en général. Ensuite, il est une obligation pour eux de planter le fer chaud de leur plume dans le mensonge des médias occidentaux et de leurs relais, les prendre de front et dénoncer leurs énormités. A la plume comme à la plume, pourrait-on dire.

    L’Afrique a besoin du journalisme qui révolutionne les mœurs. Pour ce continent, le temps de la tutelle est révolu. Les Africains connaissent leurs intérêts et en sont jaloux. Par conséquent, si un medium se réclame de gauche, il est tenu de ne pas se décrédibiliser en suivant le carcan du journalisme plat. Sa plume n’aura pas à craindre d’être traitée de pas saine ou de pas sainte. Elle ne doit pas avoir peur de cracher du venin. Tant que cette plume est citoyenne, elle pourra être confrontée à divulguer ou à traiter les informations en empruntant des angles qui dérangent non seulement ses opinions, ses croyances, ses fidélités ou ses relations, mais également celles de ceux qu’elle égratigne en interne et en externe. Mais cette plume devrait malgré tout, les affronter sauf à renier son objectif: l’indépendance de sa profession, de son pays, et la souveraineté de son peuple.

    Défendre une telle ligne n’est pas chose aisée dans la mesure où le journaliste ne réside pas dans une société en même temps qu’il vit en dehors d’elle. Il a ses convictions et ses amitiés puisque, “un journaliste, c’est d’abord et avant tout un homme qui a sa famille, ses ambitions, ses amitiés passées et qui durent et aussi ses passions politiques,” écrit Le Soleil de Dakar. Cependant, poursuit ce quotidien, “si le journaliste, en tant que membre de la société ayant des intérêts et des sensibilités, n’a pas une claire conscience de sa mission sociale et de son devoir d’objectivité, il prend parti, être de connivence et aliéner l’exigence professionnelle.” Ce qui a fait dire à El Hadji Kasse, ancien Directeur du Le Soleil “qu’un journaliste qui privilégie les affects sur son devoir d’objectivité, peut se transformer en un vulgaire propagandiste.” Ce qu’on constate malheureusement au sein des médias donneurs de leçon.

    Les animateurs de la presse Bleue ou de la presse de gauche ne devraient en aucun cas casser le bec de leur plume et/ou briser leur encrier parce que l’on les accuserait de sympathie, d’alignement sur un ordre donné ou de parti pris parce qu’ils défendent la cause de la veuve et de l’orphelin. La cause nationale. La patrie. Pour tout cela, ils ne doivent pas rester neutres. En plus ils doivent avoir “le courage de se fier à [leur] propre entendement, de se soustraire aux moniteurs et aux tutelles de la pensée.” Ce précepte Kantien, devrait figurer au fronton de leur cœur.

    Dr. Feumba Samen,

    Galena, Ohio, USA.
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    Auteur

    Disda

    En Juin, 2015 (19:12 PM)
    LA GUINèe NA PA BESOIN DE CE BATARD ALLEZ EN ENFER DADIS FILS DE PU... NOUS VOULONS DES GENS CIVILISèS PAS COMME TOI ANIMAL BETE SALOPARD TU N'EST RIEN QU'UN ASSASIN VA TE FAIRE ENCULER BRAVO FRANCE ET USA :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :emoshoot:  :fbhang:  :fbhang:  :fbhang:  :fbhang:  :fbhang:  :fbhang:  :fbhang: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (20:37 PM)
    Un nouveau yaya diamè? non les guineens ne sont pas si dupes
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (21:36 PM)
    non a ce monsieur qui veut un roi ,je ne suis pas d accord le president africain est deja plus qu un roi.a lui seul il concentre tous les pouvoirs entre ses mains.meme la reine d angleterre n a pas autant de pouvoirs. au lieu d augmenter ses pouvoirs il serait plus raisonnable meme de les diminuer considerablement .tenez aux usa le presi peut engager l armee dans une guerre sans consulter le senat ou la chambre ,je ne sais plus ,mais seulement pour une duree bien limitee.s il veut aller outre ,il doit avoir par force dolee mbam le feu vert d une de ces 2 chambres au moins. alors que chez nous le presi peut envoyer 2000 soldats d elites en terre etrangere pour une guerre qui ne nous concerne en rien, par decret choisir ceux qui doivent organiser les elections,ceux qui doivent dire qui peut y participer, il choisit meme ceux qui doivent arbitrer, et ce n est qu un presi hein,alors imaginer s il devient un roi. :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (23:51 PM)
    qu en pensez vous ?

     :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    Comparaison N'est Pas Raison

    En Juin, 2015 (00:31 AM)
    Le probleme de l'africain c'est qu'il ne crée rien, il veut juste copier sur les autres. Lorsqu'il se cogne la tete, il tourne vers une autre copie. Tant que nous basons pas notre developement sur nos realités, nous n'iront nulle part.

    Vouloir citer les USa et le maroc, n'en feront rien. Faisons en sorte que les autres nous prennent en exemple mais pas eternellement copier sur eux.

    L'autre probleme de l'afrique, nos intellectuels et cadres sont les plupart alimentaires. Ils ne pensent pas a l'emergence de l'afrique mais a l'ameriration de leurs propres conditions de vie laissant le bas peuple dans la pauvreté et le desarroi. Ils sont soient les amis ou collaborateurs des dirigeants politiques soient dans les organisations non gouvernementales pour se remplir les poches.

    The beautiful ones are not yet born disait un ecrivain ghanaén qui a bcp sejourné au senegal d'ailleurs: Ayi Kwei Armah.

    Ceux qui vont changer l'afrique ne sont pas encore nés
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (01:38 AM)
    en fait ce que nous oublions aussi c est que pour creer il faut d abord manger ,il faut etre en bonne sante, il faut avoir un toit,bref il faut d abord satisfaire les besoins primaires.

    pour nos realites avoir des rues ponty ou avenues faidherbe sont tout simplement des insultes pour la nation. la ou on pouvait avoir rue massamba ou rue ma demba.

    nous ne sommes meme pas au stade de pouvoir copier correctement les usa ou le maroc , encore moins de creer quelque chose.

    je vous accorde que les profitards sont les choses les mieux partagees chez nous.que ce soit dans l etat,ou chez les soits disant organisation a but non lucratif.

    one again i agreed with you when you said that the beautiful ones was not yet born. but let me tell you that if we realy want to do that the next generation will get a nice program to execute for the next generation coming after them. :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (01:48 AM)
    once again i wanna said ,i got the bad keybord :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    @replay

    En Juin, 2015 (04:39 AM)
    Ah Bon le Maroc est un pays africain?je m'en doutais depuis que mes amis Tunisiens et Marocains nous appellent les africains ( les negro africains)....pour eux ils sont d'un autre continent ....crois moi!
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    Anonyme Baba

    En Juin, 2015 (06:26 AM)
    aux royalistes en verite on a tout comprit. ce qui ce passe c est que macky a goute au pouvoir

    et (comme affaire bi dafa thiouk torop sakh ) en est devenu ivre jusqu au point de ne plus vouloir le quitte .pourvu qu il nous epargne de spectacles a la dadis show, car on ne sait jamais avec le pouvoir. :jumpy2:  :jumpy2:  :jumpy2: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (07:53 AM)
    Les Etats Unis, la France, e d'autres ont foutus le bordel en Libie , en Irak et que j'ais encore dans ce monde! ils n'ont quà se terrent. Quel président Africain ose demander les réparations de l'esclavage?On nous tuent mais on nous désonorent pas.
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (10:12 AM)
    Il était son PA qu'il brandissait devant descivils non armés. Fanfaron
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    Anonyme

    En Juin, 2015 (11:57 AM)
    Que les africains se mettent au travail. Soyons un tout petit honnête, car chez nous on se bat pour le pouvoir et juste pour s'en servir; népotisme, tribalisme, culte de la médiocrité et j'en passe. Avec ça Africa doudème

     :taz-smile: javascript:AddSmiley(' :taz-smile: ')javascript:AddSmiley(' :sunugaal: ')
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (12:27 PM)
    KADHAFI vs SARKOZY. Comment la France a tué le Guide libyen. Les e-mails d’Hillary Clinton apportent la réponse

    Posted on juin 29, 2015 @ 10:37 13



    Les traîtres finissent toujours mal. Le sort qui est réservé à ceux qui ont trahi leur pays, la Libye, est terrible. Jalil en exil. Younis assassiné. Ce récit tiré des e-mails d’Hillary Clinton prouve que la France, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, a bel et bien tué le frère Guide Mouammar Kadhafi pour de faux prétextes. Comme le dit le populaire adage, la vérité finit toujours par triompher. Ces clowns qui ont parlé de révolution et qui poursuivent dans la fange, ne sont que des monstres…Cette histoire doit servir de leçon aux Africains, corvéables et malléables à souhait…Et dire que les fils Kadhafi sont emprisonnés pour rien. Voilà des criminels en liberté. Que fait la CPI ? Allain Jules.

    Par Julian Pecquet

    Les e-mails d’Hillary Clinton contredisent la version officielle française sur la guerre en Libye. Des espions français ont secrètement organisé et financé les rebelles libyens qui ont mis fin au règne de Mouammar Kadhafi avec l’aide de l’OTAN. Ces courriels confidentiels d’Hillary Clinton ont été rendus publics le 22 Juin dernier.

    Les notes de service du conseiller d’Hillary Clinton, Sidney Blumenthal, contredisent le récit populaire français à propos de son intervention en Libye, soulevant de nouvelles questions sur une guerre qui a renversé un dictateur, mais mis en place, le chaos et le radicalisme. L’ancien agent de la CIA Tyler Drumheller, confirme tout ceci dans ses écrits, suite à son enquête relative à l’attaque de 2012 contre le Consulat américain à Benghazi.

    Or, les délires de médias français, qui ont très souvent répété que le président d’alors, Nicolas Sarkozy, était indigné par la répression de Kadhafi contre les manifestants en février 2011 ne tient plus la route. L’entrée en scène de l’imposteur dit « intellectuel » Bernard-Henri Lévy, qui a rencontré le chef du Conseil national de transition (CNT) Mustafa Abdul Jalil, le 4 Mars, change tout. Immédiatement, Nicolas Sarkozy invite Jalil à l’Elysée et reconnaît le Conseil comme unique interlocuteur de la Libye dès le 10 Mars.

    Les e-mails à Clinton racontent une histoire nettement moins héroïque.

    Ce n’est pas à partir du 22 Mars 2011 que des « officiers » de la Direction générale de la sécurité extérieure – le service de renseignement français – « ont commencé une série de réunions secrètes » avec Jalil et le général Abdul Fatah Younis à Benghazi mais bien fin février 2011. Ces derniers leur ont donné de « l’argent et l’orientation » à suivre pour mettre en place le Conseil, dont la formation a été annoncée le 27 février. Les officiers, « parlaient sous les ordres de Sarkozy et donc organisé par la France qui l’a reconnu comme le nouveau gouvernement de la Libye. », indique un e-mail d’Hillary Clinton.

    « En échange de leur aide », « les agents de la DGSE ont indiqué qu’ils prévoyaient que le nouveau gouvernement de Libye favorise les entreprises françaises et les intérêts nationaux, tout particulièrement en ce qui concerne l’industrie pétrolière en Libye. »

    L’email poursuit en affirmant que Jalil et Younis ont « accepté cette offre » et « ont maintenu des contacts avec les agents de la DGSE au Caire. » Le mémo est intitulé, « Comment les Français ont créé le Conseil national libyen, […] »

    Une autre note datée du 5 mai affirme que les personnes proches du Conseil, dans un cadre « strictement confidentiel » dès la mi-avril 2011 montre que, dans des vols humanitaires français, étaient inclus « les dirigeants de la compagnie française TOTAL, de construction VINCI et de l’European Aeronautic Defence and Space Company NV (EADS). « Ces vols subséquents auraient aussi porté des représentants » du conglomérat THALYS et d’autres grandes entreprises françaises, le tout, avec des liens très étroits avec Nicolas Sarkozy « .

    « Après avoir rencontré le [Conseil] ces dirigeants d’entreprises françaises quittent discrètement, par la route, la Libye via Tobrouk pour se rendre en Egypte. « Ces convois sont organisés et protégés par les agents para-militaires [de la DGSE]. »

    Une note ajoute que Levy lui-même a obtenu la signature du Conseil sur un accord qui précise qu’il faut donner aux entreprises françaises des marchés et « examiner favorablement » leurs requêtes en matière d’affaires. Il est dit qu’il a utilisé « son statut de journaliste pour fournir une couverture pour ses activités. »

    Une note, à partir de septembre 2011, affirme que M. Sarkozy a appelé les Libyens à réserver 35% de leur industrie pétrolière aux entreprises françaises – Total en particulier – quand il s’est rendu en Libye. À la fin, cependant, c’est l’italien Eni est arrivé en tête avec des entreprises russes et chinois qui attendent leur heure, alors même que la production du pétrole libyen a chuté en raison de la guerre civile.

    La véracité du contenu des mémos est difficile, voire impossible à établir.

    Alors que Levy a longtemps été un personnage controversé en France, le Conseil aussi, était déchiré par des rivalités internes. Younis a été assassiné en juillet 2011 – à la demande pressante de Jalil selon une note du 8 août, d’Hillary Clinton.

    L’ambassade française à Washington a refusé de commenter, et même pas de réfuter ces allégations. Le ministère français de la Défense, qui supervise la DGSE, a également refusé de commenter.

    « Notre bureau de presse a reçu votre requête et vous remercie de votre intérêt pour les questions de défense », a déclaré à Al-Monitor le ministère français dans une déclaration par courriel, ajoutant: « Certes, vous devez réaliser que le Département de la Défense ne va pas répondre à vos questions. »

    Etc…

    Julian Pecquet pour Al Monitor

    Traduction: Allain Jules
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2015 (08:24 AM)
    simpliste à outrance mais vraie :brawoo: 
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    Auteur

    L'archer Bassari

    En Juin, 2015 (12:56 PM)
    Dadis ne pouvait pas durer au pouvoir en guinée

    1/ il a commencé à combattre la corruption, grand fléau du pays (je me suis dis il va se mettre la population à dos car elle ne vit que de cela)

    2/ il a commencé à s'attaquer aux contrat miniers ( je me suis dis; c'est fini ses jours sont comptés à la tete du pays)

    3/ il à bloqué le contrat d'exploration (destiné aux américains) du pétrole au large du pays: je me suis dis c'est fini pour lui. effectivement il n'a pas terminé la semaine en guinée.

    le pauvre, on l'a bien diabolisé pour finalement créer les événements du 28 septembre (un vaste complot/piège dans lequel il est tombé).

    Avant- lui, Sankara à subi à peu près le même sort.

    Plus tard, après lui, Khadafi à subi le même sort





    vraiment triste pour l'Afrique.
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