Depuis le début de l’intervention de l’armée française au Mali, plus de 2500 Maliens se sont réfugiés dans les pays voisins. Ils font part de témoignages "horrifiants" auprès du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR). Entretien avec son porte-parole.
Dans ce conflit qui se joue à huis clos depuis dix jours au Mali, les organisations humanitaires n’ont pas accès aux zones de combats qui se déroulent à plusieurs centaines de kilomètres au nord de Bamako. Seules informations dont elles disposent : les témoignages de réfugiés maliens, qui relatent notamment des exactions et des enrôlements d’enfants soldats. Le porte-parole du Haut Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), William Spindler, revient sur la situation et le témoignage des réfugiés maliens.
France 24. Constatez-vous une hausse du nombre de réfugiés depuis le début du déploiement de l’armée française au Mali ?
William Spindler. Les combats, qui ont débuté le 10 janvier, ont clairement précipité le départ de centaines de Maliens. Depuis une semaine, on a recensé 2 744 réfugiés dans les pays voisins, dont 1411 en Mauritanie, 848 au Burkina Faso et 485 au Niger. Au total, depuis l'offensive des djihadistes qui ont pris le contrôle du nord du Mali, on estime le nombre de réfugiés à 147 000, dont 55 000 en Mauritanie, 39 000 au Burkina Faso, 53 000 au Niger et 1 500 en Algérie. On craint dans un futur proche qu’il y ait 400 000 réfugiés supplémentaires.
De quelles informations disposez-vous grâce aux témoignages des réfugiés ?
W. S. Les récits des réfugiés sont horrifiants : certains ont été fouettés par les islamistes, d’autres ont vu les rebelles couper des mains. Des enfants âgés de 12 ans auraient également été enrôlés par les rebelles. Ils parlent également d’exactions de la part de l’armée malienne contre des personnes soupçonnées de servir les islamistes. Cette situation est très préoccupante.
Est-il possible de confirmer ces informations ?
W. S. Non, nous n’avons pas la possibilité de les vérifier car il est très difficile pour les organisations humanitaires d’entrer dans cette zone désertique. Elle est uniquement ouverte à leur personnel local. Les ONG n’ont pas non plus accès, pour le moment, à la zone de combat depuis le déploiement de l’armée française.
Pour quelles raisons exactement ont-ils choisi de quitter le Mali ?
W. S. En premier lieu, ils citent les bombardements aériens qui ont lieu depuis le début de l’intervention de l’armée française. Viennent ensuite l’imposition de la charia, et enfin la crise humanitaire, le manque de nourriture et d’eau. La situation va empirer car les transports sont de moins en moins opérationnels, notamment entre Mopti et Gao. Nous craignons une hausse du nombre de déplacés, qui sont aujourd’hui estimés aujourd’hui à 229 000.
11 Commentaires
Mara
En Janvier, 2013 (22:30 PM)kottou youma terroristes
mah kounto terroriste
diangualemé terroristes
Le Catholic
En Janvier, 2013 (22:34 PM)La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 2. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (VIIIe siècle av. J.-C. - IIe siècle). Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux hist
Poseidon Badji
En Janvier, 2024 (23:06 PM)Le Catolic
En Janvier, 2013 (22:36 PM)La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 2. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.eeee
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (VIIIe siècle av. J.-C. - IIe siècle). Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux hist
La Bible est un ensemble de textes réunissant l'Ancien Testament, constitué essentiellement de la Bible hébraïque, et le Nouveau Testament.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 2. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (VIIIe siècle av. J.-C. - IIe siècle). Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux hist
La Bible est un ensemble de textes réunissant l'Ancien Testament, constitué essentiellement de la Bible hébraïque, et le Nouveau Testament.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constituantes : la Torah (la Loi), les Neviim (les prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits)N 1. Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave.
Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh et d'autres textes antiques non repris par la tradition juiveN 2. La Bible chrétienne contient en outre un Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Il s'agit des quatre Évangiles, des Actes des Apôtres, des Épîtres et de l'ApocalypseN 3.
La Bible rassemble une collection d’écrits très variés (récits des origines, textes législatifs, récits historiques, textes sapientiaux, prophétiques, poétiques, hagiographies, épîtres) dont la rédaction s’est échelonnée sur plusieurs siècles (VIIIe siècle av. J.-C. - IIe siècle). Les versions connues aujourd'hui, comme le Codex Sinaiticus pour le Nouveau Testament, sont notablement plus tardives que la période supposée de rédaction. Ceci laisse un immense champ d'exploration aux exégètes et aux histbbh
Moom Ndiaye
En Janvier, 2013 (23:48 PM)je me demande si le général Degaule n'est pas entrain de rire dans sa tombe. Lui qui avait proné une Afrique dans la communauté Française: que les Africains avaient rejetés. alors, après 50 ans ( d'indépendance ) quelles sont les réalisations de ceux qui avaient rejetés les propositions du général. aucun pays d'Afrique francophone n'est relié à son suivant par une autoroute digne de ce nom. le chemin de fer que la france avait construite entre le Mali et le Sénégal a volé en éclat. l'agriculture est réduite à l'état de paysannerie. l'éducation pose problème. il y a partout le mal vivre: au point que les citoyens de ces pays Africain se bouscule pour aller en France en vue de se faire une situation . Aucun de ces pays ne peut faire face à une agréssion extérieure. A quand la fin de la décolonisation ?
Le Jr
En Janvier, 2013 (01:53 AM)Walo
En Janvier, 2013 (05:43 AM)Sarap ndeyeme yi nitt
Dada
En Janvier, 2013 (08:51 AM)Nas
En Janvier, 2013 (12:35 PM)Constat57
En Janvier, 2013 (12:44 PM)Fat
En Janvier, 2013 (19:01 PM)Nyka
En Avril, 2013 (07:44 AM)Participer à la Discussion