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Soudan du Sud: la guerre atteint des «proportions catastrophiques», selon l'ONU

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Soudan du Sud: la guerre atteint des «proportions catastrophiques», selon l'ONU

Un homme porte son enfant sur le dos escortés par les soldats de la mission de maintien de la paix de l'ONU, près de la ville de Bentiu, le 11 février 2017.Plus de sept millions de personnes ont désespérément besoin d'aide au Soudan du Sud, alerte l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui demande l'aide financière de la communauté internationale.

Un rapport confidentiel de l'ONU avertit que la guerre au Soudan du Sud a atteint des « proportions catastrophiques pour les civils » et que l'emprise des milices risque de devenir incontrôlable et d'alimenter les combats pour de nombreuses années. Le secrétaire général de l'ONU António Guterres écrit dans ce rapport, obtenu mardi par l'AFP, que les civils fuient villes et villages « en nombre record » et que le risque d'atrocités de masse « est réel ». « La situation sécuritaire continue de se détériorer dans certaines régions du pays et l'impact de ce conflit et des violences atteint des proportions catastrophiques pour les civils », s'inquiète le secrétaire général des Nations unies. 

L'emprise des milices

« La montée des milices sous le commandement du SPLA (l'armée sud-soudanaise loyale au président Salva Kiir, NDLR) ou des rebelles est en train de causer la fragmentation » du territoire sud-soudanais qui risque, si cette tendance continue, « d'échapper à tout contrôle du gouvernement pour les années à venir », peut-on encore lire dans ce rapport adressé lundi au Conseil de sécurité.

Les Nations unies entretiennent un contingent de 13.000 Casques bleus au Soudan du Sud, qui sont souvent empêchés de mener à bien leur mission de maintien de lapaix par les troupes gouvernementales et les rebelles.

Un besoin d'aide évalué à 72 millions d'euros

Plus de sept millions de personnes ont désespérement besoin d'aide au Soudan du Sud. C'est le constat de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui demande 72 millions d'euros à la communauté internationale. Cette somme permettrait de nourrir et d'héberger les près de deux millions de déplacés, plus tous les Sud-Soudanais souffrant de la faim. Car si l'on en parle moins, la guerre se poursuit, comme l'explique Ashley McLaughlin, membre de l'OIM. Elle se trouve en ce moment à Bentiu, la deuxième ville du pays.

« C'est vraiment très dur. Les hommes ne quittent pas les sites sur lesquels ils sont hébergés. Pour la plupart, le danger est trop grand au-delà des barrières du camp de déplacés. Ils sont obligés de se reposer sur les agences humanitaires pour tous les besoins de base. Ce sont ces agences, comme l'OIM, qui fournissent eau et toilettes par exemple, qui distribuent de la nourriture, mettent en place des cliniques de fortune. Tout le tissu social est détruit. Les communautés auxquelles ils appartenaient avant n'existent quasiment plus. », explique Ashley McLaughlin.

Pour Ashley McLaughlin, les conditions d'accueil des déplacés sont extrêmement difficiles : « Les déplacés vivent dans des zones surpeuplées, souvent dans des abris de groupe. Les civils sont vraiment très vulnérables. Ce sont souvent des femmes et des enfants seuls qui fuient les combats. Ils doivent se déplacer la nuit pour éviter les hommes armés ce qui les expose beaucoup aux viols et aux agressions sexuelles. »



6 Commentaires

  1. Auteur

    Xeme

    En Février, 2017 (21:56 PM)
    Encore une région d'Afrique victime de la bêtise et de l'inculture de ses élites. Lorsque les occidentaux, pour avoir la main sur le pétrole du Sud du Soudan, montait une animosité entre musulmans du Nord arabe, et les noirs chrétiens et animistes du Sud, la campagne médiatique avait été telle que être africain et parler d'un plan occidental, c'est courir le risque d'être taxer de non patriote, de conspirationniste, de nègre souteneur des arabes racistes contre ses frères noirs. Aujourd'hui, le résultat est là. L'Occident pompe le pétrole et se fiche du reste. Pire, l'Occident arme toutes les factions en guerre les unes contre les autres. Et depuis qu'ils ont poussé les élites du Sud à obtenir l'indépendance, depuis qu'ils ont forcé Kartoum à accorder l'indépendance, jusqu'à ce jour, il n'y a jamais eu d'état Sud Soudan. Il n'y a que la guerre, depuis. Et la même chose est en cours, ailleurs en Afrique. Et toujours essayer d'y sensibiliser les africains, c'est voir des africains vous taxer de complotistes.
  2. Auteur

    Deug

    En Février, 2017 (01:16 AM)
    TOUT LE TISSU SOCIAL EST detruit . c'est grave au vrai sens du terme. et c'est embarrassant. comment arreter cette guerre et ramener la paix ? que faire pour que ces hommes et ces femmes vivent en paix ? meme s'il faut les recoloniser , mais faites le si la paix est a ce prix. mettez le pays entier sous supervision de l'onu tout au moins car je considere que la reconciliation entre ceux la est presque impossible.
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (08:34 AM)
    ils voulaient leur indépendance coûte que coûte il l'ont eue.et voila ce qui peut arriver a tout individu ou peuple sectaire.
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (08:59 AM)
    Au lieu de voter des resolutions stupides contre Israel, nos presidents africain feraient mieux de s'occuper de ce problem du Soudan qui concerne l'Afrique.

    Il fait mieux de vivre en Palestine que de vivre au Soudan du Sud.

    occupns nous de nos problem et laissons les arabes resoudrent leur problem

    Les arabes ne respectent pas les africains
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    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (09:33 AM)
    L'Afrique n'est encore mure ni pour l'indépendance, ni pour le développement, ni pour la démocratie, ni pour les droits de l'homme. C'est triste; mais c'est comme ça.Pour gérer le nègre, biologiquement limité qu'il est, égoïste parce qu'étant incapable de penser et d'agir collectif, viscéralement fainéant et inculte, il faut des garde-fou solides et un gros bâton à coté. Une dictature éclairée en fait s'avère être le seul moyen efficace pour administrer cet être naturellement indiscipliné

    60 ans d'indépendance, 60 ans de vadrouille sous la conduite d'élites constamment opportunistes et sans conviction aucune d'une Afrique capable de se développer elle-même malgré ses ressources naturelles, et qui ont toujours profité de cette situation pour s'accaparer de ce trésor que le destin nous a offert. Voilà une des principales causes de la malédiction africaine.

    Le retour à la case de départ serait mieux pour les pays négro africains car il vaudrait mieux être dirigé par des colons "borgnes" et éclairés que par des nègres "aveugles" et incultes.
    Auteur

    Anonyme

    En Février, 2017 (09:39 AM)
    Tu as raison; regardes les Dom Tom, ils sont stables et développés. Sacrés makha-thiembés! ils sont bien partis et pauvres de nous africains; nous sommes très mal partis.
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