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Afrique

Togo : Faure Gnassingbé reconduit à la tête du parti au pouvoir

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Vue de l'extérieur du congrès d'Unir, le parti de Faure Gnassingbé, dimanche 29 octobre.

Le premier congrès statutaire du parti Union pour la République (Unir), au pouvoir, a pris fin dimanche à Tsévié, à 30 kilomètres au nord de Lomé. Sans surprise le président Faure Gnassingbé a été reconduit à la tête d’un bureau fortement remanié.

Les rideaux sont tombés le 29 octobre sur un congrès attendu depuis cinq ans par les militants et sympathisants d’Union pour la République (Unir), parti fondé par Faure Gnassingbé en avril 2012. À retenir de ce congrès, l’allocution du chef de l’État à l’ouverture et sa confirmation à la tête du parti, l’apparition de nouvelles figures dans le bureau exécutif et la volonté des militants de resserrer les rangsface à la crise politique que traverse le pays.

Représentant le président du parti à la clôture du congrès, le « militant Premier ministre » Komi Sélom Klassou s’est félicité des résultats des deux jours de travaux qui « répondent aux préoccupations exprimées » et qui doivent « imprimer une marque innovante à l’approche de la gouvernance au sein du parti UNIR ».

Faure Gnassingbé n’est pas apparu dimanche soir sur le podium de l’immense chapiteau dressé dans le stade Docteur Kaolo de Tsévié. Mais le message délivré la veille à l’ouverture du congrès est resté en tête des congressistes pendant les 48 heures de travaux. « Notre nation traverse des difficultés. Nous en avons connu d’autres et nous en connaîtrons d’autres. Mais à chaque fois il faut faire preuve de courage, de patience et de force pour surmonter l’épreuve et je sais que nous en sommes capables », a lancé le président du parti à l’endroit de ses militants. S’exprimant sur la crise que traverse le pays, Faure Gnassingbé a estimé qu’« une bonne partie des solutions se trouve au sein du parti ». Une phrase qui selon certains observateurs laisse présager du rôle stratégique que devraient jouer les nouveaux responsables de la formation politique pour la reconquête de l’opinion dans l’optique des futures échéances électorales.

Nouvelles figures

Le bureau provisoire qui a dirigé le parti depuis sa création en 2012 a donc cédé la place à une nouvelle structure composée de vice-présidents régionaux, d’un secrétaire exécutif et d’une trésorière générale. Il s’agit essentiellement de militants historiques d’Unir qui pour certains n’avaient jamais occupé de poste politique par le passé mais ont été très impliqué dans la vie du parti ces dernières années. « Ce ne sont pas vraiment de nouvelles têtes mais on peut leur reconnaître le mérite d’être assez consensuels », commente un responsable de l’opposition.

À titre d’exemple, Affoh Atcha Dedji et Emmanuel Kodjo Adedze, respectivement vice-présidents des régions Centrale et Maritime, étaient jusqu’alors des cadres très discrets d’Unir. Le premier est le directeur général de l’opérateur de téléphonie Togo cellulaire et le second dirige par intérim l’Office togolais des recettes (OTR). « Leur ascension dans l’organigramme du parti, saluée par des salves d’applaudissements, traduit un certain soulagement de voir Unir repris en main par des cadres jugés fiables et qui rassurent la base », explique un congressiste.

Le nouveau poste de secrétaire exécutif échoit à Aklesso Atchole, ancien préfet de Blitta et actuel directeur de cabinet du ministère de l’Administration territoriale. Ce dernier est selon les témoignages un « homme de confiance du président, bon connaisseur du terrain », jusque là à l’abri des projecteurs. Avec les autres dirigeants élus, Tahirou Bagbiegue (vice-président de la région des Savanes), Yaovi Attigbé Ihou (vice-président de la région des Plateaux), Mémounatou Ibrahima (vice-présidente d’Agoè) et Yawa Djigbodi Tsegan (Trésorière générale), il aura la charge de redonner un nouveau souffle au parti au pouvoir dans cette période de tension politique dans le pays.



1 Commentaires

  1. Auteur

    Anonymekoba

    En Octobre, 2017 (11:24 AM)
    les panafricanistes en ont marre d'entendre ou de lire certains de famille en afrique. les bongo, les eyadéma, les sassou, les biya, les kabila les nguéma etc.... tous ces fils issus de ces noms n'ont aucun mérite politique personnel en succédant à leur père. ils sont au pouvoir par la force et y restent. leur peuple n'ont qu'à faire comme les burkinabé; les tunisiens voir les égyptiens. il n'ya pas au chose à faire
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