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Contribution

Merci au dernier Congrès de l’AFP pour sa résolution spéciale sur la Casamance ! ( Jean-Marie François BIAGUI )

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Merci au dernier Congrès de l’AFP pour sa résolution spéciale sur la Casamance ! ( Jean-Marie François BIAGUI )
Dans mon entendement, la démocratie est grecque et les droits de l’homme, français ; alors qu’ils sont tous devenus sénégalais, au Sénégal. Du moins, je l’avais cru en ce 19 mars 2000, date heureusement et redoutablement fétiche de l’alternance politique au Sénégal. Où le Sénégal, justement, éminemment, triompha ! Contre rien, ni personne. Mais avec et pour la démocratie et les droits de l’homme ; avec et pour le droit ; avec et pour l’unité et la concorde nationales ; avec et pour la paix civile, sociale et politique. Ce Sénégal-là en était, alors, particulièrement, redevable à certaines figures emblématiques, tels que, d’une part : MM. Abdoulaye Wade, Amath Dansokho, Moustapha Niasse, Abdoulaye Bathilly, Landing Savané, pour ne citer que les principaux acteurs de l’opposition réunie d’alors ; et d’autre part : d’abord, le président Abdou Diouf ; ensuite, le président Abdou Diouf ; et enfin, le président Abdou Diouf. Il était juste, pour ainsi admettre, que ce Sénégal-là témoignât, à qui de droit, de sa profonde gratitude. Mais quid du Sénégal qui fête, ce jour, le 51ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale ?

Comme ma présente et modeste contribution s’adresse prioritairement aux populations sénégalaises, qui demeurent, dans leur ensemble, aussi profondément religieuses que politisées, je prends ici le risque de verser dans la comparaison osée et hasardeuse suivante. C’est que la tradition nous apprend, depuis un temps immémorial, que Satan ou Lucifer, qui incarne le mal par excellence selon la quasi-totalité des religions existantes, avait été créé, par Dieu, en tant qu’un être ou un ange bon. A ce titre, toujours selon la tradition, il était un ange bienveillant et bienfaiteur à l’égard de l’humanité. A ce titre aussi, ou conséquemment, l’humanité toute entière lui en était redevable, en ce que, précisément, cet être bon agissait ou était censé agir en tant que son bienfaiteur. Cependant, depuis qu’il est devenu Satan ou Lucifer, l’humanité ne lui doit rien. Mais alors absolument rien ! Exactement, du moins toutes proportions rigoureusement préservées, comme le Sénégal, aujourd’hui, ne doit rien à Me Abdoulaye Wade. Absolument rien ! Car celui qui lutta 26 ans durant pour un Sénégal uni et démocratique ; pour un Sénégal de paix ; pour un Sénégal des droits de l’homme ; pour un Sénégal de droit ; pour un Sénégal de développement ; celui-là, donc, n’est plus, pour avoir laissé – net ! – la place au chantre de la « philosophie » de « diviser pour mieux régner », par la contre-vérité, la mauvaise foi, la ruse et tous leurs pendants réunis. Mais guère jamais, en tous les cas, par la vérité qui, par définition, n’est point divisible. Car, en effet, pour ainsi la définir, notamment et définitivement, celle-ci est – en tous lieux et en toutes circonstances – une ou elle n’est pas.

1/…
« Diviser les organisations régionales et sous-régionales… »

Quantité d’énergie (humaine, thermique et fossile) aura été brûlée par le président sénégalais, dans sa course effrénée au leadership en Afrique, où, singulièrement, Me Abdoulaye Wade affrontera Me Abdoulaye Wade, celui-ci n’ayant d’égal, à la vérité, que lui-même. Il est, en effet, et tout à la fois, le plus vieux en âge (85 ans) et le cadet (ou presque) des chefs d’Etat en termes d’exercice de mandat. Ce qu’il va mettre opportunément à contribution pour opposer ses pairs les uns aux autres. Voilà, déjà, un point de gagné pour lui ! Le président Wade est aussi l’un des rares chefs d’Etat africains à avoir accédé démocratiquement au pouvoir et, fait rarissime, dans un pays, le Sénégal, qui n’a jamais connu les affres des coûts d’Etat. Ses leçons de « démocratie », ici, sont toutefois davantage sectaires que rassembleuses. Au moins deux autres points de gagnés pour le président sénégalais ! Il est le seul chef d’Etat à investir tous les « théâtres » de guerre, au nom de ses valeurs, les siennes propres ; ses valeurs, donc, de justice et de paix. Nul parmi ses pairs n’étant dupe, le président Abdoulaye Wade est alors suspecté de courir, en l’occurrence, à tout prix, après le Prix Nobel de la Paix. Un quatrième point de gagné pour lui ! Il est le père du plan « Oméga » pour l’Afrique qui, confronté à d’autres plans concurrents, dégénérera en un Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), dont il ressortira d’ailleurs plus vite qu’il n’y sera entré, rattrapé, en cela, par ses propres contradictions mémorables, alors mises en lumière par ses illustres contradicteurs. Me Wade arguera, au détour de l’un ou l’autre parmi les nombreux sommets régionaux concernés, que le NEPAD serait une belle Mercedes conduite par un piètre chauffeur. D’autant plus – circonstance aggravante à ses yeux – qu’il n’a pas ici les coudées franches pour en être le seul et unique conducteur. Un cinquième point de gagné pour Me Wade ! Bref, tout le monde en conviendra, la kyrielle des « réalisations » du président Abdoulaye Wade ne saurait faire, ici, l’objet d’aucune espèce d’exhaustivité que ce soit.

« Diviser le Sénégal… »

Le Sénégal qui disposait jadis d’atouts certains l’autorisant, à juste raison, à prétendre au statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU), malgré son étroitesse géographique et démographique ou sa relative pauvreté, n’est plus qu’une pâle copie de son ombre sous le régime du président Wade. En effet, l’Etat du Sénégal, aux institutions d’autant plus fortes que trois décennies de guerre en Casamance ne sont parvenues à l’éclabousser ; l’Etat du Sénégal, à la tradition démocratique unique en Afrique ; l’Etat du Sénégal, à la diplomatie exceptionnellement efficace et efficiente ; l’Etat du Sénégal, à l’expérience éprouvée, quoique mitigée voire sérieusement compromise en Casamance, dans la défense des droits de l’homme ; cet Etat-là, sous le président Wade, se meurt, tant il est vrai que, de nos jours, toutes les institutions, ou presque toutes, sont exsangues, totalement livrées à elles-mêmes dans le pilotage à vue de l’Etat par Me Wade, quand elles ne sont pas, tout bonnement, sujettes à des conflits internes, créés à dessein, ou bien à des guéguerres les opposant, tout autant à dessein, les unes aux autres. Encore que ce déclin des institutions au Sénégal soit malheureusement une  réalité cruelle, tant  dans les sphères supérieures que dans les sphères inférieures de l’Etat ; une réalité cruelle particulièrement exacerbée par la culture inédite du tripatouillage, à loisir, de la Constitution, des lois et des textes réglementaires.



…2/…
 « Diviser l’opposition… »

Quel paradoxe, que celui qui fait suggérer à Me Abdoulaye Wade quelque idée prétendument pertinente relative à l’institution d’un statut pour l’opposition au Sénégal, tout en œuvrant, en sous-main, à la division infinitésimale de cette dernière !

Le président Wade disait, en effet, le temps nécessairement éphémère d’une sortie politicienne, qu’il travaillerait à la mise en place d’un dispositif républicain, visant à reconnaître à l’opposition sénégalaise un statut institutionnel. En fait de statut institutionnel, il s’agirait plutôt d’un système politique à même d’offrir à l’opposition, dans son (re)déploiement politique, l’opportunité de s’agréger – fût-ce par devoir ou par nécessité, sinon par stratégie ou par dépit – autour d’un leader reconnu comme tel face au pouvoir. Suite à cela, l’idée du financement des partis politiques, par l’Etat, va être agitée, plus que de besoin républicain. Car, en réalité, ces deux options conjuguées ont pour finalité unique de diviser, d’outre en outre, l’opposition et/ou de coopter les plus fragiles des partis qui la composent. L’histoire retient, en cela, que Me Wade continue encore d’y engranger des points.

« Diviser sa propre famille politique… »

De 1978, avec le fameux groupe de Mme Sophie Ndiaye Sissoko, à mars 2011, avec Mme Aminata Tall, la liste est nécessairement longue et difficilement actualisable, qui enregistre nombre de pontes politiques ayant quitté le Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Bon gré, mal gré ! A la base, bien évidemment, voire naturellement pour Me Wade, il y a la politique de « diviser pour mieux régner », en tant que seul maître à bord et seul actionnaire attitré du PDS. Il faut noter que, chez Me Wade, l’apport en nature (investissement humain, social, politique voire culturel) est proprement inexistant : seule compte, à ses yeux, toute contribution en numéraire, dont il jouit, au demeurant, à ce jour, de l’exclusivité au PDS, pour en être conséquemment le propriétaire unique. Ce qui donne, ici, le caractère particulièrement univoque à l’évocation de ‘‘ Me Wade’’ et de ‘‘PDS’’.

Aujourd’hui, la gangrène de la division a fini d’atteindre le PDS. Profondément. Son implosion ou son explosion n’est donc plus qu’une question de temps. Quoi qu’il en soit, le PDS ne survivra pas à son père-fondateur, contrairement à sa prédiction, et même à sa volonté avérée, quant à la mort du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), après la disparition de l’Abbé Augustin Diamacoune Senghor.

« Diviser les Casamançais et, a fortiori, le MFDC… »

Bel exploit, que celui, signé Me Abdoulaye Wade, qui consiste – avec succès, donc ! – à dresser les Casamançais les uns contre les autres, d’une part ; et d’autre part, à diviser le MFDC en autant de factions que de chefs autoproclamés ! Bien entendu, mon admiration pour l’homme, ici, intellectuellement s’entend – et seulement intellectuellement – est, je le confesse, à la mesure de mon amertume à son égard.

Mais quelle petitesse et quelle tristesse, en l’occurrence, au plan politique et, au moins autant, sur le plan de la morale et de l’éthique !


…3/…
Car, je ne connaisse aucune autre personnalité illustre, à travers le monde, qui soit consacrée comme telle, notamment pour s’être brillamment illustrée – selon sa propre histoire et sa propre trajectoire humaine, et dans son propre milieu – dans la division des hommes de son temps. Or, donc, Me Abdoulaye Wade est un champion, toutes catégories confondues, de la division ou de la désunion. Mieux, ou pire, c’est selon, la parole qui divise ou qui désunit, c’est Me Abdoulaye Wade.

Autrement dit, la parole qui ne crée pas ; la parole qui ne produit pas ; la parole, donc, non-féconde,  c’est Me Abdoulaye Wade, comme il en aura fait encore la triste démonstration, si petitement, hier, et pour la 12ème fois, à la veille du 51ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal. ‘‘Déposez les armes, sortez du maquis et je vous trouverai du travail’’. Ainsi, dira-t-il en substance, lors de son adresse à la Nation, à l’intention des combattants du MFDC. Parole non-féconde, parole qui ne mérite aucun commentaire d’aucune sorte. Soit ! Mais, cher Maître, n’est-ce pas une belle chose que la Casamance pour se frotter à elle, ne pas la chérir tout en scandant tout le contraire et y laisser à jamais ses rêves les plus folles ?

Au demeurant, et à peu de chose près, être Sénégalais sous Me Wade, c’est être nostalgique du temps de Senghor ou de Diouf, au mieux. Ou, au pire, pour les plus anciens, de l’époque coloniale du général De Gaulle. Etre Sénégalais aujourd’hui, ce n’est même plus espérer contre toute espérance, c’est au contraire être découragé, déprimé, dépressif. Et l’on ne comprendra jamais assez ces actes d’auto-immolation survenus récemment, à Dakar, devant les grilles du palais présidentiel, auxquels – hélas ! – vient se surajouter celui survenu si dramatiquement et si symboliquement, ce jour, 4 avril 2011, aux environs de 14 heures, à Yeumbeul, une des nombreuses et populeuses bourgades dakaroises.

Le Sénégal a perdu de sa superbe. Il a perdu sa démocratie, qui faisait jadis sa grandeur et sa fierté. Il a perdu son exception démocratique.

Etre Sénégalais aujourd’hui, c’est donc s’accrocher à ce passé-là. Encore qu’il soit heureux qu’il nous reste cela. Car, ainsi que la sagesse populaire le subodore, n’a point d’avenir celui qui n’a pas de passé. A la vérité, au Sénégal, du Sud au Nord et d’Ouest en Est, il est urgent, plus que de nécessité, de renouer avec l’espérance. Et, donc, de cesser de renoncer à l’espérance, à la promesse ou à l’attente créatrices. Or, qu’est-ce que c’est qu’espérer, sinon, fondamentalement, révolutionner ? A moins que cela ne soit : se résoudre à mourir pour aspirer à renaître.

Le MFDC que j’incarne survivra à Me Wade, nécessairement…

Tout le monde l’aura compris, j’ai dû payer très cher – humainement, socialement et politiquement – ma pratique, ès-qualités, du président Abdoulaye Wade pendant onze ans, pour le découvrir en tant que cette parole-là qui ne crée, ni ne produit, ni ne féconde point. Je ressasse tout cela, certes amèrement, mais pour aussitôt devoir transcender mes émotions, puis recouvrer ma lucidité et, enfin, et surtout, m’atteler – avec mes amis et toutes les bonnes volontés – à remettre debout, plus que jamais, ce qui reste du MFDC que j’incarne et, au-delà, la Casamance toute entière. N’en déplaise donc à Me Wade, le MFDC que j’incarne, à l’inverse notable du PDS, lui survivra. Le processus de paix en cours en Casamance, aussi.


…4/…
A cet effet, au-delà de la simple amertume, si maladroitement – quoique légitimement – exprimée, parce que nourrie comme telle, par votre serviteur, j’entends continuer à en tirer tous les enseignements utiles, pour ensuite les partager, sans modération, avec mes frères et sœurs de la Casamance, et principalement du MFDC, notamment dans la gestion douloureuse dudit processus de paix, qui nécessite, au demeurant : beaucoup d’efforts et d’endurance, encore et toujours ; de la confiance en nous-mêmes (chacun en soi, autant que mutuellement), immanquablement ; de la foi, sûrement ; un peu d’exaltation, peut-être ; une bonne dose de génie casamançais, à coup sûr.

Pour mémoire, dans une lettre aux leaders de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS), en date du 3 décembre 2009, je leur rappelai, en toute humilité et fraternité, et au nom du MFDC, ce qui suit :

« … Dans la perspective des nécessaires changements attendus au Sénégal, il est urgent, sinon indispensable, du moins selon nous, à l’instar de l’expérience conquise de haute lutte et qui avait alors conduit la plupart d’entre vous à la victoire mémorable de 2000, de vous faire violence pour accoucher d’un nouveau dispositif, qu’une femme ou un homme, en tant que leader incontesté, incarnant de surcroît, dans une dynamique résolument consensuelle, les valeurs dont est porteuse la coalition Bennoo Siggil Senegaal, aurait pour mission de transformer en un corpus d’opportunités heureuses pour le pays.

« Mais, nous semble-t-il, pour qu’une telle mission transversale et transcendante soit efficiente, cela devrait rigoureusement participer d’une vision tout aussi transversale et transcendante, ayant pour objectif, en l’occurrence, prioritairement, le règlement du conflit en Casamance fondé sur une idée hautement juste quant à la (re)construction de la paix définitive en Casamance.

 « Il s’agirait, en effet, dans la perspective puis dans le cadre de la nécessaire refonte des institutions et de la nécessaire réforme de l’Etat, que, du reste, toutes les populations du Sénégal ne cessent d’appeler de leurs vœux, de prendre en compte, a priori, sinon les revendications légitimes du MFDC et de la Casamance, du moins l’essentiel d’entre elles, en vue de sauver la République d’une part et, d’autre part, de la moderniser et de la consolider durablement.

 « Comme témoin attentif et, peut-être, exigeant – fût-ce exagérément – de la vie politique au Sénégal, nous croyons pouvoir affirmer que le caractère indubitablement vierge de Monsieur Moustapha Niasse par rapport au « dossier casamançais », ainsi que son expérience éprouvée et universellement reconnue comme telle dans la gestion de conflits à travers le monde, entre autres atouts et valeurs, le positionnent d’emblée comme une opportunité et une chance inouïes pour la coalition Bennoo Siggil Senegaal et, au-delà, pour le pays tout entier. »

Comment ne pas saluer, tout à propos, la résolution spéciale sur la Casamance, adoptée par le Congrès de l’Alliance des Forces de Progrès (APF), le 26 mars 2011, à Dakar ? En effet, à la suite des instances dirigeantes du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), le parti de Monsieur Moustapha Niasse exprimait, ainsi, sa vive préoccupation face au regain des hostilités en Casamance, tout en déplorant le fait éminemment cruel que l’échec criard des tenants du pouvoir, dans leur pilotage à vue du ‘‘dossier casamançais’’, soit « essentiellement dû à l’amateurisme, à l’incompétence et à des calculs sordides ».
…5/…
En tout état de cause, à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, prévue le 26 février 2012, l’assertion ci-dessus, servie, en son temps, par votre serviteur, à l’intention de la conférence des leaders de BSS, apparaît plus que jamais opérante.
Certes, du point de vue de sa finalité, cette assertion invite à une tâche colossale, mais pas impossible. Du moins selon moi. Elle demeure, ainsi, une conviction profonde pour moi. Mais une conviction qui se veut, tout à la fois, humble, généreuse et génératrice.
Dakar, le 4 avril 2011

Jean-Marie François BIAGUI
Secrétaire Général du MFDC



6 Commentaires

  1. Auteur

    Undefined

    En Avril, 2011 (17:11 PM)
    sauvage de sudiste
    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (11:28 AM)
      Mais il est clair que la plupart des marabouts ont hypnotisé mes talibés au point de leur faire faire n'importe quoi. Comment qqn peut reléguer ses propres parents au second ou même dernier plan et penser qu'il a toute sa tête ? Certains c'est juste une facilité pour eux de faire n'importe quoi au nom du marabout mais bcp bcp n'ont plus leur tête
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    • Auteur

      Reply_author

      En Novembre, 2021 (12:09 PM)
      Ne pas se contenter de ce que Dieu vous a destiné, c'est donner l'accès au diable dans votre vie
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    • Auteur

      Dou Moudjeu Fènneu ! Hélas

      En Novembre, 2021 (12:29 PM)
      Ce marabouillon ne sera jamais puni à la hauteur de son délit ! Son patronyme constitue un bouclier pour lui et son obédience confrérique lui garantit que peu importe la sentence qui pourrait être prononcée contre lui jamais il ne mettra un pied en taule ! 
      L'immigré ne retrouvera malheureusement pas la couleur de son pognon …
      L'état devrait sévir contre les boukhaabas du net qui font la publicité de talisman qu'ils vendent qui servent à ligoter mystiquement le libre-arbitre de leur cible ( la personne ne peut plus exercer sa volonté, elle obéit sans comprendre) 
    • Auteur

      Djibson

      En Novembre, 2021 (12:36 PM)
      Il n y là rien de MYSTIQUE.  On devrait plutôt parler de MYSTIFICATION, du pur abrutissement  ak gueleumlo par nakhaate. Le pouvoir de ces gens est uniquement psychologique
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    • Auteur

      Mouride Et Fière

      En Novembre, 2021 (21:28 PM)
      Un article qui ne donne aucune information vérifiable le nom de la victime par ex aurait pu aider .#halteala campagneantimouride#
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  2. Auteur

    Undefined

    En Avril, 2011 (17:16 PM)
    c moi le premier
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    Auteur

    Bissap

    En Avril, 2011 (17:44 PM)
    Honte à ceux qui divisent le pays,jean marie,mes cousins de casamance nes du mariage de mon oncle avec une vaillante fille de casamance,on se separe parce vous le voulez,arretez !
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    Auteur

    Tiaf

    En Avril, 2011 (18:01 PM)
    on est avec soro et ouattatara, donc avec le MFDC donc!!!!!
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    Auteur

    Kick

    En Avril, 2011 (18:16 PM)
    Ce pauvre type n'a rien à dire
    Auteur

    Undefined

    En Avril, 2011 (09:41 AM)
    IL EST CLAIRE QUE MOUSTAPHA NIASS A UNE CONSIDERATION PARTICULIERE POUR LES CATHOLIQUES ET LES CASAMANCAIS
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