S’ils n’ont pas alerté l’Etat prématurément, les éleveurs attendaient, d’après leur président, la fin de la saison hivernale pour voir les effets de la faiblesse de la pluviométrie et des mauvaises récoltes sur le bétail. C’est ainsi, selon Ismaïla Sow, qu’ils peuvent identifier les différents problèmes et préconiser des solutions. Fort de près de 13 millions de têtes de ruminants, le cheptel sénégalais est nourri par un élevage extensif. Lequel est fortement marqué par la situation alimentaire et la pluviométrie.
Suite à la faible pluviométrie de cette année, les récoltes n’ont pas été bonnes. Des problèmes liés à la disponibilité de l’aliment du bétail sont alors nés. En effet, les commandes ont augmenté auprès des usines mais sont insatisfaites et les délais peu respectés. La volatilité des prix de l’aliment, les difficultés d’accès à la graine de coton, figurent aussi parmi les difficultés connues dans le secteur.
La volatilité des prix est d’autant plus palpable que le prix du sac d’aliment est passé de 7 mille francs en janvier à 9 mille francs Cfa en ce mois-ci. Les experts envisagent le pire si les pouvoirs publics n’agissent pas dans le sens de réguler les prix qui pourront atteindre la barre des 12 mille voire 13 mille francs comme ce fut le cas en 2007. L’aliment de bétail se complète par l’herbe sauvage. Néanmoins, les feux de brousse ont consumé la petite partie d’herbe qui contribuait à nourrir une partie du bétail.D’après les éleveurs, l’insécurité alimentaire pourrait affecter la qualité du bétail.La production et la reproduction peuvent même suivre le mouvement, c’est-à-dire baisser.
Mises à part les pertes économiques directes, la mortalité du cheptel peut aussi être mise en ligne de compte. Les conséquences du dépérissement des animaux seront énormes lors de grands événements où le cheptel est très sollicité. Non seulement il pourrait manquer, mais encore les prix pourront grimper.
La demande en aliment de bétail usiné est estimée par les experts à 850 mille tonnes pour assurer la sécurité alimentaire du cheptel. Or, nos usines ne sont capables de n’en produire que 250 mille, si la matière première est suffisante. Tous ces problèmes justifient l’appel lancé au futur président de la République. Le Cnmde souhaite en fait une réunion dans les plus brefs délais de tous les acteurs du secteur de l’élevage pour voir comment assurer la sécurité alimentaire du cheptel. Les éleveurs disent avoir déjà élaboré des stratégies qui vont aider à la décision.
Le Cnmde manifeste toutefois son inquiétude quant au calendrier électoral de cette année qui est très chargé. Ils craignent en effet que leurs problèmes ne soient passés sous silence au profit d’autres questions pas plus importantes que celles de l’élevage.
3 Commentaires
Dammel
En Mars, 2012 (06:17 AM)Xeme
En Mars, 2012 (06:38 AM)On sait un plus sur le pourquoi du silence de Wade. Ce dernier venu rendre chercher une consigne de vote en sa faveur n’a pas eu un écho favorable auprès de l’homme de Dieu. Le kHalife de Porokhane lui a simplement demandé de tendre les mains pour lui formuler des prières selon Le quotidien repris par leral. Une attitude que le président ne s’attendait pas. Pour Wade la situation actuelle est complexe seul un ndiguël prononcé publiquement peut le tirer d’affaire. « La situation est complexe j’ai besoin d’un ndiguel formulé publiquement », a fait savoir Wade. Non satisfait, Wade sort par une porte dérobée et regagne sur Dakar.
Aa
En Mars, 2012 (08:30 AM)C'EST LE PEUPLE QUI SOUFFRE,
LES MARABOUTS L'ONT COMPRI,HEUREUSEMENT...
SAUF QUI VOUS SAVEZ..........
SOPI DAFFA ....SAPI
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