Les exportations de l’industrie extractive sénégalaise vers les puissances émergentes (Brésil-Inde-Chine)) ont connu une évolution croissante sur toute la période allant de 2005 à 2014 avec toutefois une domination du sous continent indien sur les autres pays, selon une étude mandatée par l’ONG Enda Tiers-Monde.
Cette tendance s’explique par leur forte demande en acide phosphorique produit par les Industries chimiques du Sénégal (ICS) et dont le volume est évalué à 600 kilotonnes en moyenne, selon Fanta Cissokho, experte du cabinet Geomin spécialisé dans les métiers de la géoscience.
Elle s’exprimait à l’atelier de restitution des études sur les investissements des pays émergents dans le secteur des industries extractives en Afrique de l’Ouest : le cas du Sénégal, de la Guinée du Ghana et du Libéria.
Mis à part les phosphates, dit-elle, l’Inde ne s’intéresse pas beaucoup aux autres richesses minières du Sénégal. Ses achats d’autres produits miniers ne représentent, en effet, que 331 665 485 de francs CFA, entre 2010 et 2014.
‘’Les phosphates des ICS étant exclus, la Chine devient le premier partenaire commercial du Sénégal dans le domaine minier à cause de la diversité des produits miniers qu’elle importe’’, a-t-elle ajouté.
Les achats de manganèse effectués par la Chine sont estimés à 2,592 milliards de FCFA ces trois dernières années. Ce qui fait de ce pays le premier client du Sénégal pour cette ressource.
Selon le directeur exécutif d’Enda-Cacid Cheikh Tidiane Dièye, il s’agit à travers cette étude de ‘’contribuer à organiser davantage nos structures économiques et à donner les meilleures réponses possibles à partir de nos stratégies . Il estime que, pour avoir de bonnes stratégies, il faut savoir qu’est-ce que ces pays font, dans quoi ils investissent et les impacts concrets sur la vie des populations’’.
Pour lui, l’une des conclusions généralement admises est que la plupart des pays africains qui disposent d’importantes ressources n’en tirent pas profit et ce n’est pas un levier de transformation structurelle des économies’’.
Il indique que la Guinée est très avancée dans dans la réforme de son code minier, tout comme le Sénégal et qu’’’il y a une prise de conscience importante par les pays africains’’.
L’étude rappelle que le Sénégal, 15ème producteur d’or au monde, figure au 3ème rang pour ce qui concerne la production de zirco, et est un grand producteur de ciment.
MF/ASG
Cette tendance s’explique par leur forte demande en acide phosphorique produit par les Industries chimiques du Sénégal (ICS) et dont le volume est évalué à 600 kilotonnes en moyenne, selon Fanta Cissokho, experte du cabinet Geomin spécialisé dans les métiers de la géoscience.
Elle s’exprimait à l’atelier de restitution des études sur les investissements des pays émergents dans le secteur des industries extractives en Afrique de l’Ouest : le cas du Sénégal, de la Guinée du Ghana et du Libéria.
Mis à part les phosphates, dit-elle, l’Inde ne s’intéresse pas beaucoup aux autres richesses minières du Sénégal. Ses achats d’autres produits miniers ne représentent, en effet, que 331 665 485 de francs CFA, entre 2010 et 2014.
‘’Les phosphates des ICS étant exclus, la Chine devient le premier partenaire commercial du Sénégal dans le domaine minier à cause de la diversité des produits miniers qu’elle importe’’, a-t-elle ajouté.
Les achats de manganèse effectués par la Chine sont estimés à 2,592 milliards de FCFA ces trois dernières années. Ce qui fait de ce pays le premier client du Sénégal pour cette ressource.
Selon le directeur exécutif d’Enda-Cacid Cheikh Tidiane Dièye, il s’agit à travers cette étude de ‘’contribuer à organiser davantage nos structures économiques et à donner les meilleures réponses possibles à partir de nos stratégies . Il estime que, pour avoir de bonnes stratégies, il faut savoir qu’est-ce que ces pays font, dans quoi ils investissent et les impacts concrets sur la vie des populations’’.
Pour lui, l’une des conclusions généralement admises est que la plupart des pays africains qui disposent d’importantes ressources n’en tirent pas profit et ce n’est pas un levier de transformation structurelle des économies’’.
Il indique que la Guinée est très avancée dans dans la réforme de son code minier, tout comme le Sénégal et qu’’’il y a une prise de conscience importante par les pays africains’’.
L’étude rappelle que le Sénégal, 15ème producteur d’or au monde, figure au 3ème rang pour ce qui concerne la production de zirco, et est un grand producteur de ciment.
MF/ASG
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