« Sédhiou a besoin d’un quick start
program (programme d’urgence) pour sortir de l’ornière de la pauvreté et du
sous développement. Mais cela ne saurait se faire si la région reste dans
l’opposition ». A la tête de la liste proportionnelle communale pour le
compte de l’Alliance pour la République (Apr), l’économiste, financier Ousmane
Birame Sané invite ses concitoyens à prendre conscience de cela.
Qui est Ousmane Birame Sané ?
Je
suis économiste financier. Je suis également consultant en finance
d’entreprise, en marché financier, en organisation et en formation.
Est-ce vos premiers pas en politique ou
bien vous êtes déjà un vieux loup ?
Je
ne suis pas encore un vieux loup dans la politique. J’ai fait mes premiers pas
dans la politique en fin 2011. J’ai été charmé par la démarche de l’actuel
président de la république depuis le ministère de l’intérieur jusqu’à
l’Assemblée nationale en passant par la Primature. C’était le début du
commencement de ce que je fais aujourd’hui.
Pourquoi concrètement vous avez choisi de
militer à l’Apr ?
J’ai
choisi de militer à l’Apr parce que la philosophie du yonu yokute est
pertinente. J’ai été séduit en tant que économiste par les actes stratégiques
de ce programme qui prend en charge les préoccupations des Sénégalais. Alors je
me suis dit que la meilleure manière de le soutenir, c’est d’en être l’un des
acteurs.
Que peuvent attendre les Sédhiouois de
vous ?
Je
peux leur apporter des ressources financières. Je suis spécialiste en
mobilisation financière en tant qu’ancien directeur nationale de la bourse
régionale des valeurs mobilières. J’ai aussi une bonne expertise dans le
partenariat public/privé et le financement des projets d’infrastructures par le
marché financier et le système bancaire. J’ai capitalisé un bon nombre de
projets d’importance majeure comme le projet sectoriel eau. Je suis aussi dans
le financement des collectivités locales avec l’agence développement
municipale. Je sais structurer des projets, je sais négocier avec des
partenaires au développement. Vous savez les collectivités sont aujourd’hui
dans l’obligation de diversifier leur instrument financier. On ne peut pas
vivre de recettes budgétaires uniquement. Il faut donc que les collectivités
s’ouvrent aux nouvelles formes de financement innovantes comme le marché
financier par des émissions d’emprunts. Vous savez, la mairie de Dakar va
procéder à l’émission d’un emprunt de vingt (20) milliards sur le marché
financier. Toute proportion gardée, la mairie de Sédhiou peut avoir accès à
d’autres moyens de financement qui sont à sa portée. Nous, voulons inscrire la
mairie de Sédhiou dans cette perspective là.
Pensez-vous que votre profil rime avec les
aspirations des Sédhiouois ?
Mais
absolument. Qu’on soit une commune comme Dakar ou Comme Sédhiou, les besoins de
base sont les mêmes. Dans un terroir, on a besoin d’eau, d’électricité, de
soins, de routes et d’écoles. Malheureusement Sédhiou est privé de tout cela.
Nous sommes capables de structurer des projets pour inverser la situation car
nous avons résolu des cas plus complexes au niveau de plusieurs pays. Cette
expertise, que nous avons déployée dans des pays de la sous région, ce n’est
pas au niveau d’une commune que nous allons peiner à l’appliquer.
Donc on peut sauver Sédhiou ?
On
peut sauver Sédhiou. Mais une opposition ne peut pas développer un terroir.
Sédhiou a besoin de gros moyens car il lui faut un quick start programm.
C'est-à-dire un programme à démarrage et à effet rapide. Vous savez le retard
de Sédhiou est si énorme qu’il faut une phase d’urgence pour répondre aux
besoins essentiels qui ne peuvent pas attendre. Ensuite dans le moyen et long
terme, on peut développer un programme plus structurant et plus durable.
Quelles sont les forces de votre
coalition ?
Le
benno bokk yaakaar, est une coalition que tout le monde envie par sa diversité
et par la densité des personnes qui la composent. C’est aussi la coalition qui
est au pouvoir. Depuis une décennie, la municipalité de Sédhiou est entre les
mains des libéraux. A l’heure du bilan, nous constatons que les espoirs sont
déçus. Il faut que cela change. Et pour que cela change, il faut changer les
hommes. Comme ils n’ont pas pu développer la ville en étant au pouvoir, ils ne
sauront le faire en étant dans l’opposition. Nous sommes pétris d’expérience,
nous avons une force de mobilisation, rien ne doit s’opposer à ce que la mairie
soit entre nos mains au soir du 29 juin.
Paul FAYE correspondant
9 Commentaires
Misterfit
En Mai, 2014 (09:33 AM)Aujourd'hui, il nous faut des homme capable de mettre en œuvre des programmes de développement durable avec peu de discours. Mr Sane s'inscrit dans cette logique et j''ose espérer que les populations de Sedhiou pourront apprécier le bénéfice d'avoir cet homme de qualité à la tête fé la commune.
Nos meilleures prières vous accompagnent.
Test
En Mai, 2014 (09:51 AM)Ousan
En Mai, 2014 (10:10 AM)Voila nos pseudo intellectuel qui voient pas au dela de leur nez . Triste pour nos pays africain.
Jen
En Mai, 2014 (10:16 AM)Ousmane Birame Sané
En Mai, 2014 (10:38 AM)Phil
En Mai, 2014 (11:07 AM)Josiane
En Mai, 2014 (11:18 AM)Vf Paris
En Mai, 2014 (11:48 AM)Il est une chance pour Sédhiou et je l'encourage.
Apr Sedhiou
En Mai, 2014 (12:27 PM)Participer à la Discussion