Le gouvernement veut améliorer la productivité horticole en levant les contraintes qui pèsent sur la filière, a déclaré jeudi Tidiane Sidibé, directeur de cabinet au secrétariat d’Etat à l’Accompagnement et à la mutualisation des organisations paysannes.
Pour une horticulture performante, il urge de lever certaines contraintes relatives ‘’à la faible productivité, au manque de structuration de la filière, à l’insuffisance d’infrastructures de stockage et de conservation, au conditionnement, à la commercialisation, à la cherté des semences et l’accès au crédit’’, a-t-il dit.
M. Sidibé procédait, jeudi, à Dakar, au lancement du projet de renforcement des petits producteurs horticoles en vue d’accompagner la dynamique du programme d’accélération de la cadence de l’agriculture (PRACAS), dans son volet horticole.
Cette approche prévue pour 5 ans (2017-2022), sera exécutée par l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR), avec l’appui de l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA).
‘’Ce soutien fort estimable impacte positivement sur le secteur agricole à travers les réalisations du PRACAS lequel, accorde une place prépondérante au sous-secteur de l’horticulture qui est sur une dynamique de croissance’’, a souligné, Tidiane Sidibé.
L’approche SHEP, fondée sur deux grandes théories, asymétrie de l’information et l’autodétermination, a été expérimentée au Kenya depuis 2006 et y a donné des résultats très satisfaisants, a t- il dit
‘’Le marché reste la préoccupation première et centrale sur laquelle est axée l’approche. Cette méthode prône ainsi, un changement de paradigmes et appelle les producteurs à s’affranchir du comportement +produire et vendre+ en adoptant, +produire pour vendre+’’
’’ a indiqué, le directeur de cabinet.
Partant de là, a t- il souligné, ‘’la démarche cherche à réduire l’asymétrie d’information entre le marché et la production, en faisant du producteur un acteur central’’.
De ce point de vue, le SHEP apparaît comme ‘’un outil pertinent’’ permettant d’apporter ‘’une réponse à la lancinante problématique de la commercialisation de nos productions horticoles’’, estime t-il.
Le sous-secteur horticole, de par ses spéculations à haute valeur ajoutée, son potentiel en création massive d’emplois productifs ‘’occupe une place de choix dans le PRACAS’’, a relevé Tidiane Sidibé, soulignant que les indicateurs attestent que l’horticulture ‘’est en constance progression avec des résultats notoires pour les légumes de grande consommation’’.
Compte tenu des énormes potentialités non encore exploitées, le sous-secteur peut contribuer davantage à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la réduction du déficit de la balance commerciale et à la création massive d’emplois productifs et durables, a fait observer Tidiane Sidibé.
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