L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, ont signé ce vendredi 05 février 2016 un protocole d’entente. La cérémonie avait pour cadre le ministère des Postes et des télécommunications, en présence du représentant-résidant de la Fao, Vincent Martin, et du Délègue général à la protection sociale et à la solidarité nationale, Dr Anta Sarr Diacko.
Ce partenariat vise notamment à permettre à la Fao de mieux accompagner le Sénégal dans ses efforts d’aide aux populations les plus vulnérables, plus précisément les bénéficiaires de la bourse de sécurité familiale, vivant en milieu rural, pour leur résilience et leur autonomisation.
Selon Anta Sarr Diacko, «notre pays s’est résolument engagé dans une dynamique de développement harmonieux avec la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) qui, dans son axe 2 intitulé Capital humain protection sociale et le développement durable, la définit comme un investissement, une source de cohésion sociale et un moyen de rompre le cercle vicieux de la transmission intergénérationnelle de la pauvreté».
«Pour ce faire, poursuit Mme Diacko, il faut rompre avec la pauvreté et cela exige la mise en œuvre de conditions favorables à un développement durable. Le seul moyen de réduire la vulnérabilité des populations, notamment face aux chocs résultant des changements climatiques et des nombreux autres aléas des temps moderne».
Ce qui devait permettre au Sénégal d’asseoir les bases d’une politique de protection sociale fondée sur l’impulsion et la coordination des projets et des programmes de filets sociaux. Ainsi, un système de filets sociaux doté d’instruments de ciblage et de coordination adéquats, apparaît objectivement comme une solution sine qua non de performance.
Selon la représentante de la délégation toujours, «le Sénégal s’engage au développement et à la mise en œuvre d’un registre unique des ménages vulnérables qui doit entre perçu comme le principal outil de coordination des projets de filets sociaux et le socle des interventions. Il est impératif que l’accompagnement des populations soit soutenu par le développement d’activités productives et génératrices de revenus, propices à leur résilience.
C’est pourquoi, je suis convaincue, que ce protocole que nous avons signé, sera d’un rapport considérable pour l’accroissement de l’efficacité de nos actions, dit-elle.
Elle a salué l’appui de la Fao au gouvernement du Sénégal à travers ce protocole dont les objectifs visent la coordination et la mise en synergie des politiques de protection sociale, basées sur des stratégies de sécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux national et régional, la capitalisation et le partage d’expériences et/ ou de bonne pratiques et enfin le renforcement institutionnel de la Dgpsn.
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