Le directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des jeunes (Anej), Abdou Khafor Touré, a révélé que les financements du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) vont être décentralisés au niveau de tous les départements du Sénégal. C’était à l’occasion du forum sur l’emploi et les activités génératrices de revenus, organisé à Guédiawaye par le réseau des femmes « Fagu » et des jeunes de ladite localité.
Cette initiative est de notre confrère Racine Talla, par ailleurs responsable du Parti démocratique sénégalais dans la zone. Pour la décentralisation de ces fonds, M. Touré annonce que l’objectif de sa structure et du Fnpj est de rationaliser le dispositif de promotion de l’emploi des jeunes. Pour réussir cet objectif, souligne-t-il, il faut renforcer ce dispositif et permettre aux jeunes d’avoir plus d’opportunités dans le cadre de leur insertion dans la vie active.
Une nouvelle bien accueillie par les populations de Guédiawaye venues en masse participer au forum. Le maire de la ville de Guédiawaye, M. Bocar Sédikh Kane, en prenant la parole, a estimé qu’il est bien de créer des emplois aux jeunes, mais le plus l’important est d’abord d’assurer une bonne formation professionnelle. Interpellé à la fin de la cérémonie officielle du forum, sur la formation des jeunes, le directeur de l’Anej a déclaré que les structures du ministre de la Jeunesse et de l’Emploi ont mis en place une quinzaine de programmes de formation dans le cadre des activités génératrices des revenus. « Nous organisons, à travers le pays, des sessions de formation qui seront d’ailleurs diversifiées. Ces différentes formations dureront six mois et permettront aux jeunes bénéficiaires de pouvoir évoluer dans les entreprises où ils seront affectés pour des stages », a dit M. Touré. Pour sa part, Racine Talla, en s’adressant aux centaines de jeunes venus des différentes communes d’arrondissements de Guédiawaye, a rappelé qu’il a initié ce forum dont l’objectif est « de mettre en place une banque de projets réalistes, réalisables, selon ses propos ». « C’est pourquoi nous avons invité des experts qui sont venus de façon bénévole aider les jeunes et les femmes à trouver les moyens de mettre en place des projets qui partent des réalités locales et qui n’ont pas besoins d’attendre les financements venus de l’extérieur », martèle-t-il. Racine Talla a poursuivi en affirmant qu’à partir des ressources locales on peut initier des activités génératrices de revenus et faire en sorte que les jeunes puissent être responsabilités.
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