En cassant les marchés conclus par entente directe par le coordonnateur du Projet de construction de logements sociaux et de lutte contre les inondations et les bidonvilles, l’Armp a, dans la foulée, administré aux pouvoirs publics une bonne leçon de gouvernance. «Depuis plus de 10 années, l’État du Sénégal fait face au phénomène des inondations. La Dcmp estime que les acquisitions, objet de la requête, sont récurrentes, connues à l’avance et par conséquent, programmables», tranche l’organe de l’Armp qui, dans la foulée, exige que les marchés en question fassent l’objet d’un appel d’offres ouvert en procédure d’urgence avec un délai de préparation des offres de dix jours au moins.
La requête en question est formulée par le coordonnateur du projet de construction de logements sociaux et de lutte contre les inondations et les bidonvilles, Idrissa Tall. Ce dernier a voulu conclure trois marchés par entente directe. Le premier est relatif à l’acquisition de motopompes et tuyaux d’évacuation au profit des communes, avec Touba Négoce international pour 150 millions de francs Cfa. Le deuxième marché, d’un montant de 200 millions, devait aller à Atrocos Suarl, pour des produits phytosanitaires. Le troisième porte sur des atomiseurs et d’autres équipements complets d’intervention pour 70 millions.
Pour justifier l’entente directe, Idrissa Tall a invoqué l’impossibilité de programmer les activités à mener, dans le cadre de la lutte contre les inondations, le retard dans la tenue du Conseil interministériel consacré à la question et «l’urgence impérieuse» de mettre en place le matériel avant l'hivernage. L’Armp a rejeté ces arguments dans une lettre adressée au requérant le 28 juillet dernier.
1 Commentaires
Anonyme
En Août, 2017 (16:23 PM)C'est vraiment de l'amateurisme pur , à moins que cela ne soit fait à dessein.
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