Le service de la dette pèse annuellement 600 milliards sur les ressources de l’État. C’est énorme, de l’avis du président du mouvement Tekki, Mamadou Lamine Diallo. « C’est le poste le plus élevé, si l’on regarde formellement le budget. C’est inquiétant. » D’autant que, souligne le coordonnateur de la coalition Manko Wattu Sénégal (opposition), « l’année prochaine, cela aura un impact sur les banques commerciales qui achètent souvent ces bons ».
Diallo insiste : « Nous avons une politique d’endettement extrêmement risquée, parce qu’elle n’est pas tournée vers l’industrialisation, mais vers des infrastructures dont l’impact se fera sentir dans 10 ans au minimum. Je ne parle pas du manque de cohérence dans les choix du gouvernement. » Et ce n’est pas parce que le Sénégal reste dans les clous, par rapport aux critères de convergence de l’Uemoa en la matière, que Diallo changera d’avis par rapport au niveau d’endettement du pays.
Il explique : « Les normes prévoient en effet qu’il ne faut pas dépasser 70% du produit intérieur brut. Lorsqu’on les élaborait, la dette était à des taux concessionnels. C’était après la dévaluation du franc CFA en 1994. On n’empruntait pas à l’époque sur le marché. Ce contexte est aujourd’hui dépassé. » (Source : L’Observateur)
9 Commentaires
Die
En Janvier, 2017 (11:01 AM)Die
En Janvier, 2017 (11:01 AM)Die
En Janvier, 2017 (11:01 AM)Die
En Janvier, 2017 (11:01 AM)Die
En Janvier, 2017 (11:01 AM)Anonyme
En Janvier, 2017 (11:42 AM)Il faudra davantage d'enfants pour éponger la dette....sur plusieurs générations.
Merci qui ?
Quand un pays dans la liste des pays pauvres, il ne faut pas péter plus haut que son c*ul !
Anonyme
En Janvier, 2017 (11:55 AM)Anonyme
En Janvier, 2017 (12:01 PM)Anonyme
En Janvier, 2017 (15:02 PM)Participer à la Discussion