Dans sa marche vers la monnaie unique en 2020, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) doit au préalable harmoniser un certains nombres de procédures et de règlementations en vigueur dans l’espace. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’atelier régional qui s’est ouvert hier au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao).
L’atelier de trois jours vise ainsi à harmoniser les règlementations régissant les transactions de compte courant et de capitaux au sein et en dehors de la Cedeao.«L’objectif de cet atelier est de discuter des modalités d’élaboration d’un schéma d’harmonisation des règlementations régissant les transactions au niveau du compte courant et du compte de capital au sein de la Cedeao» explique le Professeur Mohamed Ben Omar Ndiaye, directeur général de l’Agence monétaire de l’Afrique de l’ouest (Amao).
L’harmonisation vise en effet à supprimer les procédures d’autorisation préalables pour les opérations courantes et à définir pour les opérations en capital, les transferts à l’extérieur de la communauté, une règlementation commune à tous les pays.
Une similitude dans les comportements qui permettrait en cas de choc, «d’avoir les mêmes mécanismes de transmission et les mêmes impacts dans tous les pays de la sous région», souligne le Pr Ndiaye. Au terme de l’atelier, il est attendu des participants la définition d’un plan d’action et d’un chronogramme de mise en œuvre. Dans la perspective de la monnaie unique, la présente étape paraît importante.
«Nous mettons en place les fondamentaux et l’harmonisation du cadre règlementaire régissant les comptes courants et de capital est un aspect qui nous permet d’avoir à l’horizon 2020 plus de confiance pour lancer la monnaie unique», explique le Pr Ndiaye.
La libéralisation des échanges et de la fluidité des mouvements des capitaux est un facteur contribuant à l’établissement du marché intérieur et favorisant le progrès économique en permettant une affectation optimale des ressources.
Elle est aussi une étape indispensable puisque selon Pr Ndiaye «la libéralisation du compte capital peut à certains égards induire à des situations d’instabilité macroéconomique liées à la difficulté à combiner à la fois la mobilité des capitaux, l’autonomie de la politique monétaire et la stabilité du taux de change, d’où des risques de vulnérabilité et une exposition des économies à des crises de change».
Selon Emmanuel Assilamehoo, Directeur des relations internationales de la Bceao, des avancées ont été enregistrées en matière de libéralisation du compte courant. Mais tel n’est pas le cas du compte capital où l’on constate «un niveau de libéralisation encore faible dans beaucoup de pays ouest africains».
3 Commentaires
Exsopiste
En Mai, 2013 (16:55 PM)Boypalm
En Mai, 2013 (19:50 PM)dirigents s s'attelent à la confirmer pensant ainsi avoir reussi qulchose dans leur vie.
Fuer
En Mai, 2013 (21:08 PM)Participer à la Discussion