''Si nous voulons arriver à ce taux de
croissance souhaité (...), il nous faut mettre l’accent sur le secteur
privé, qui crée la richesse et les emplois car la problématique de
l’emploi est au cœur de toutes les stratégies’’, a dit M. Cissé.
Il rencontrait les centrales syndicales pour échanger sur la prochaine
rencontre du Groupe consultatif de Paris, prévue du 24 au 25 février,
afin de présenter le Plan Sénégal émergent (PSE) à la communauté des
bailleurs.
Pour lui, ''la lame de fond de tout développement économique est
l’emploi. Ainsi, les centrales syndicales sont les défenseurs de
l’emploi au-delà du rôle d’acteurs principaux au dialogue social''.
''Au-delà de cette fonction de revendication et de contestation, les
syndicats sont les acteurs principaux du dialogue social entre l’Etat
les travailleurs. Toute politique économique qui se veut pertinente doit
avoir comme préoccupation, la création de richesses et d’emplois’’, a
dit le ministre.
Sur ce sujet, il a souligné qu’au Sénégal ‘’nous n’avons que 250 000
emplois formels, pour une population dont les 2/3 ont moins de 25 ans’’.
Sur ces problèmes, selon lui, ''il y a un minimum de consensus que tous
les acteurs de la vie économique et sociale devront bâtir pour aller à
l’assaut de la pauvreté, du sous-emploi, qui sont les défis, pour
lesquels nous avons de l’espoir''.
Sur le PSE, il a rappelé que le financement se chiffre à environ 2.964
milliards de francs CFA, pour une durée de 20 ans. ‘’Il est bâti autour
de la croissance économique, du renforcement de la protection sociale
et du développement durable. Il est la seule voie de sortir la majorité
des Sénégalais de la pauvreté’’, a soutenu le ministre.
M. Cissé a précisé que la Stratégie nationale de développement
économique et social (SNDS) se retrouve dans le PSE. ‘’C’est pourquoi la
concertation n’a pas été conduite suivant le même format’’, a-t-il
indiqué.
Ce PSE qui va dérouler sur un horizon de 20 années (2035) est décliné en
une stratégie décennale avec un plan d’actions prioritaires (PAP) sur
une période de cinq ans (2014-2018).
‘’Nous avions déjà rencontré l’ensemble de la société civile avec sa
composante sociale mais, l’importance de ces acteurs dans le jeu
économique fait que nous les avons rencontrés de manière séparée, pour
échanger davantage avec eux et améliorer ce document’’, a-t-il clarifié.
''A chaque fois que le Sénégal a eu à élaborer un programme économique
important ou traverser une phase de critique de son évolution
économique, nous avons eu à rencontrer la communauté des bailleurs’’, a
rappelé le ministre.
Il a indiqué que les travaux de préparation du Groupe consultatif ''se
poursuivent et se déroulent normalement''. ‘’Nous avons une mission du
ministère et de l’APIX qui est déjà sur place pour s’occuper du volet
logistique. Pour les invitations, nous avons obtenu près de 50% de
réponses positives’’, a dit M. Cissé.
Par ailleurs, le ministre a précisé que le Club de Paris est un club des
bailleurs publics, là où le Groupe consultatif est une table-ronde des
bailleurs qui est à l’initiative des Etats.
Economie
Mouhamadou Makhtar Cissé : ''Le secteur privé est au coeur des stratégies de développement''
Le ministre du Budget, Mouhamadou
Makhtar Cissé, a déclaré, jeudi à Dakar, qu’une croissance économique
durable ''doit nécessairement passer par le secteur privé qui est le
créateur de richesses et d’emplois qui sont au cœur de toutes les
stratégies de développement économique''.
6 Commentaires
Amary 03
En Février, 2014 (18:19 PM)Senegal Debout
En Février, 2014 (18:56 PM)praticiens,le senegal serait la 1ere puissance mondiale.
Nous sommes tres riche en theoriciens,malheureusement
nous sommes pauvres en praticiens.Dommage
Tiox
En Février, 2014 (19:27 PM)De Tiox
The Bulldog
En Février, 2014 (23:18 PM)j'espère qu'il sera Ministre des Finances très vite et mettra ce pays dans la direction de l'émergence.
Douanier
En Février, 2014 (01:31 AM)Dddd
En Février, 2014 (07:57 AM)Participer à la Discussion