Le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye a réaffirmé lundi à Dakar l’engagement du gouvernement à œuvrer à l’apurement de l’intégralité de la dette extrabudgétaire contractée pour une large part par les agences nationales.
‘’Nous allons travailler à faire en sorte que tous les engagements de toutes les agences soient tenus. Les agences devront payer l’intégralité des dettes contractées auprès des opérateurs privés ou étrangers’’, a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une rencontre avec les responsables de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES).
Selon le chef du gouvernement, certaines agences bien qu’ayant reçu les sommes équivalant à leurs engagements n’ont pas toujours payé leurs fournisseurs.
Sur la question de la dette extrabudgétaire de façon générale, le Premier ministre a affirmé qu’il a fallu à son gouvernement de s’attacher les services d’un cabinet comptable pour l’évaluer.
’’Nous sommes en train de voir, dans le cadre de la loi de finances rectificative, comment apurer cette dette. Nous ne pourrions peut-être pas le faire durant l’exercice en cours (2010). Mais le gouvernement s’est engagé à l’apurer qu’elle correspond à des prestations faites. Et il n’y a pas de raison à ne pas la payer en intégralité’’, a-t-il fait savoir.
Il a ainsi rappelé que l’ensemble de la dette intérieure qui avait suscité une controverse, par le passé, a été apurée, soulignant qu’il ne reste que celle contractée par certains services de l’Etat en dehors du budget.
’’Cette rencontre avec la CNES, a-t-il indiqué, entre dans le cadre des concertations que nous avons engagées avec les organisations des travailleurs et celles patronales.
’’Les questions qui ont été abordées tournent autour de la dette intérieure, de la baisse de la fiscalité, entre autres. Des questions ont été posées par le patronat et des réponses ont été apportées par le gouvernement à travers les ministères concernés’’, a assuré M. Ndiaye.
’’Il s’agissait surtout d’engager des discussions pour avoir un échange entre le secteur privé et l’Etat. Dans six mois, nous allons de nouveau nous rencontrer pour voir ce qui a fait entre temps’’, a-t-il assuré.
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