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Economie

Un économiste relève l'importance du régime monétaire dans le processus de développement

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Un économiste relève l'importance du régime monétaire dans le processus de développement

Le choix d'un régime monétaire peut être déterminant dans le processus de développement d'un pays, a affirmé samedi le docteur Idrissa Yaya Diandy, enseignant à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

La politique monétaire peut contribuer à booster l'économie et à atteindre des taux de croissance "élevés et significatifs", a-t-il dit lors de la présentation d'un thème sur "Le rôle de la monnaie dans les économies comme celle du Sénégal", dans le cadre d'un atelier.

La rencontre est organisée par le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES), en partenariat avec la Fondation Freiderich Ebert Stiftung.

"La politique monétaire est l'action à laquelle l'autorité monétaire, en général la Banque centrale, agit sur l'offre de monnaie dans le but de remplir son objectif de triple stabilités ; stabilité des taux d'intérêt, stabilité des taux de change et stabilité des prix", a-t-il souligné.

L'universitaire a expliqué que la politique monétaire tâche également à atteindre les autres objectifs de la politique économique à savoir la croissance, le plein emploi et l'équilibre extérieur.

"Pour cela, la Banque centrale dispose de plusieurs instruments pour agir sur la masse monétaire : les taux de réserves obligatoires, les taux directeurs, la politique de change (achat et vente de devises), etc., a fait noter Dr Diandy.

Dévalué de 50% en 1994, puis arrimé à l'euro, le franc CFA suscite aujourd'hui "de multiples controverses", mais aussi la perspective de la création d'une monnaie commune étendue à l'ensemble des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a-t-il rappelé.

?La mise en œuvre des "mesures d'ajustement interne" n'a guère amélioré la situation économique des pays africains membres de la zone franc, a ajouté Idrissa Yaya Diandy, enseignant à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG).



7 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:15 PM)
    Eso nos dicen desde 1960 1970 1980 1990 2000 2010 y 2018
  2. Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:15 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (12:16 PM)
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (13:04 PM)
    Seul votre nullard président qui ne le sait pas encore!
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    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (13:26 PM)
    Je suis d’accord que « la mise en œuvre des mesures d’ajustement structurel » prônées par le FMI n’a pas amélioré de façon significative la situation des pays de la zone. Et ç’aurait été plus important d’explouter les raisons pour lesquelles ces politiques du FMI n’ont été que pour renforcer la recolonisation économique des pays francophones par la France et ses filiales. Peut-être que nous aurons l’occasion d’y revenir.

    Par ailleurs, quelle banque centrale a pour mission la (1) la stabilité des taux d’intérêt et (2) stabilité des taux de change? Aucune que je sache car ces taux sont des instruments qui peuvent et doivent monter ou baisser selon les situations économiques.

    Aux Etats-Unis, c’est un double objectif, stabilité des prix c’est à dire une inflation ciblée à 2% , et le plein emploi ou un chômage aux alentours de 5%.

    On ne peut pas stabiliser les taux de change car ils sont flottants donc il faut gérer ce risque de change par des stratégies de couverture ou « hedging stratégies » comme les cash flow hedge, les fair value, les options, les forwards et futures.

    Les autres objectifs comme la croissance c’est bien entendu un « subset du plein emploi ». Quant l’équilibre extérieur, ce n’est pas du ressort “direct” de la banque centrale. Par exemple l’équilibre de la la balance des paiements et du compte courant dépendent de la situation nette des importations et exportations d’un pays d’une part, et d’autre part des politiques fiscales comme la hausse ou la baisse de la fiscalité des entreprises et des ménages qui peuvent avoir une incidence sur l’endettement d’un pays.
    Auteur

    Anonyme

    En Novembre, 2018 (14:47 PM)
    Et il faut aussi noter qu’avec la dernière crise financière de 2007-2008, les instruments de politique monétaire dits « conventionnels » comme les open market operations, les réserves obligatoires, et les discount rates (taux directeurs) ont été inefficaces, ce qui a poussé les banques centrales à adopter des politiques monétaires dites « non-conventionnelles » telles que les taux négatifs et les achats d’actifs à grande échelle ou Large Scale Asset Purchase (LSAP) aussi connu sous le jargon de Quantitative Easing (QE).
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    Auteur

    Anonyme6

    En Novembre, 2018 (16:41 PM)
    J'ai l'impression k ce professeur n'a pas le courage de dire ses idees.

    Fallait juste se taire!

    Dommage! :sunugaal: 
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