Le chassé-croisé entre la Confédération africaine de football (CAF) et la Fédération royale marocaine de football a connu son épilogue le 11 novembre. Verdict : l’agenda de départ pour l’organisation de la CAN 2015 a été maintenu et le Maroc qui demandait un report - épidémie Ebola oblige - a été débouté, exclu de la compétition, risque des sanctions… Le Maroc a été le premier pays à exprimer sa solidarité avec les pays touchés par l’épidémie à virus Ebola. Il l’a démontré à travers sa compagnie aérienne qui a continué à desservir les capitales de ces pays.
Faut-il rappeler que l’infrastructure sanitaire du Maroc s’est hissée, ces 10 dernières années, aux standards européens. Voici un pays qui a mis en place un réseau de cliniques parmi les mieux équipées d’Afrique. L’Espagne, les États-Unis d’Amérique ou encore la France sont arrivés à guérir des cas de patients atteints de la maladie. Ces derniers ont depuis regagné leurs familles et vaquent librement à leurs occupations.
Toute personne qui passe par l’aéroport Mohammed V (Casablanca) et voit les millions de voyageurs qui y transitent, depuis 3 mois, sait parfaitement que s’il y avait eu un risque, ce serait dans cet endroit. Nous ne pouvons qu’applaudir, face à la qualité de contrôle des personnels de santé et de la Royal Air Maroc. Jusqu’à présent, ils ont constaté qu’aucun cas positif n’ait été déclaré.
Mon propos c’est que le Maroc se devait de rester dans cette dynamique, pour plusieurs raisons. C’est un pays africain qui n’a plus rien à prouver en matière de solidarité et qui peut être confiant dans sa capacité de gestion d’une éventuelle crise sanitaire.
Cela aurait été une occasion unique de tester un tel protocole. Si je pouvais faire un parallèle avec les attentats de 2003, qui ont fait 43 morts et plusieurs blessés, je rappellerais qu’ils n’ont freiné l’activité touristique que pendant 2 semaines. Le Maroc, pays d’accueil et d’hospitalité, n’avait en aucun cas souffert de sa stratégie touristique. Avec cette manifestation sportive, il n’aurait souffert si un accident était survenu.
La CAN 2015, qui est un moment exceptionnel de tous les Africains, devait se jouer au Maroc. Si tel était le cas, des centaines de milliers de jeunes Africains auraient constaté devant leurs écrans que le Maroc est profondément ancré en Afrique.
La décision finale est prise. La CAF a finalement opté pour la Guinée équatoriale. Gageons que le Maroc se rattrapera lors d'une prochaine compétition internationale.
12 Commentaires
Moi
En Novembre, 2014 (01:34 AM)Kuru
En Novembre, 2014 (01:35 AM)Deug
En Novembre, 2014 (01:55 AM)Yugo
En Novembre, 2014 (03:12 AM)Indy
En Novembre, 2014 (03:32 AM)Sene
En Novembre, 2014 (07:01 AM)Mpt P
En Novembre, 2014 (09:00 AM)Tafis
En Novembre, 2014 (09:27 AM)Jean Malick
En Novembre, 2014 (09:34 AM)Degoure
En Novembre, 2014 (11:07 AM)Kakatar*!
En Novembre, 2014 (17:41 PM)MAIS JE NE PEUX PAS COMPRENDRE LE JEU DES AUTORITÉS MAROCAINES AVEC LA CAF.
POURQUOI ROYAL AIR MAROC N´A PAS ARRÊTÉ SES VOLS DANS SES PAYS...
DEPUIS L´ANNONCE DE L´APPARITION DU VIRUS ÉBOLA ????????????????
JE PARTAGE L´ANALYSE D´ABDERRAZZAK
Carpediem19
En Novembre, 2014 (20:06 PM)Participer à la Discussion