La réponse du berger à la bergère. La Directrice générale de l'Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des tout-petits, Thérèse Faye Diouf, monte au créneau après la sortie des animateurs polyvalents de la Case des tout-petits.
Invitée de l'émission "Yoon wi" sur la Rfm, Thérèse Faye Diouf qui s'inscrit en faux, précise que depuis sa création en 2004, la Case des tout-petits fonctionne avec le système du bénévolat. Donc, "ils ne peuvent rien imposer à l'État", assène-t-elle.
À son arrivée en 2012, poursuit-elle, elle s'est attelée à la mise en place d'un comité technique pour réfléchir sur les modalités pour "l'élaboration d'une mesure particulière" pour évacuer les problèmes dudit système.
C'est à partir de là qu'ils (les bénévoles) ont été pris en compte dans le comité de recrutement du personnel enseignant. Il a été retenu de procéder au recensement afin de leur proposer une formation diplômante. Ce qui a été fait. Par rapport à cette décision, relève-t-elle, seuls les bénévoles ayant intégré la structure avant 2011, étaient concernés.
Ce, après l'entrée en vigueur de la mesure prise par le ministre de l'Education nationale, Serigne Mbaye Thiam. Avec le relèvement du niveau de recrutement pour la 18è génération, c'est-à-dire, le bac qui est désormais exigé aux volontaires. Et, l'âge qui est de 30 ans au plus.
"La plupart avaient le Bfem et les autres avaient dépassé l'âge requis", explique Thérèse Faye Diouf. Ce qui ne militait pas en leur faveur.
L'Agence a dû procéder à un réaménagement de son budget pour réserver trente millions de Francs Cfa pour les frais liés à la formation pour les 419 agents concernés. Le centre de formation de Kolda, la zone centre par rapport à l'effectif par région, a été finalement choisi, selon la Directrice. Qui assure que 200 agents ont été formés la première année, en 2016. Avant qu'ils n'intègrent le circuit de recrutement en 2017 pour être instituteurs dans les cases.
Les 200 autres ont commencé la formation en avril 2017. Serigne Mbaye Thiam a signé leurs ordres de service. Et, ils sont dans le circuit.
Thérèse Faye Diouf invite, par conséquent, les animateurs polyvalents qui contestent aujourd'hui, à se conformer à cette règle.
"Il n'y a aucunement une mauvaise volonté ou un refus de l'État de les aider mais il y a une question d'approche. Nous avons été toujours disponibles. Nous resterons toujours disponibles", soutient-elle. Avant de marteler : "Mais, ce n'est pas par la pression, par l'accompagnement de certains activistes ou des politiques" qu'ils auront gain de cause.
6 Commentaires
Anonyme
En Juin, 2018 (17:32 PM)le nègre esclavagiste comm d'hab...
alors que la wadesse et "Channel zaime bocou" n'ont pas de problème de fondations"
Anonyme
En Juin, 2018 (20:00 PM)Anonyme
En Juin, 2018 (20:15 PM)Moor Saar
En Juin, 2018 (06:05 AM)Ont doit penser aux consequences nefastes que le chantage peut causer plutot que d'inciter des individus de le pratiquer. Senegal moom meme les plus nuls veulent etre president..
Accepter le benevolat depuis belle lurette et se faire inculquer la notion de greve de fin est insence.
LEs TOUT-PETITS ne doivent pas etre habitues a de telles scenes
Menes ton combat sereinement Mme la Directrice. Ne pas verser dans la polemique ne fera que te renforcer.CADRE DU XAXARANTE.C'est politiciens vereux n'ont plus rien a perdre. car ayant tout perdu davance
Anonyme
En Juin, 2018 (07:14 AM)Anonyme
En Juin, 2018 (08:35 AM)Participer à la Discussion