La violence hante les enseignants de l’Universitaire Cheikh Anta Diop de Dakar. Pour l’éradiquer de l’espace universitaire, ils ont ébauché des propositions de sortie de crise lors de la Journée de réflexion pour la défense de la liberté d’expression et du pluralisme à l’université.
Selon le Pr Ibrahima Thioub, «il faut qu’on écoute les étudiants en leur apprenant que l’université c’est émettre son point de vue et être aussi capable d’écouter les autres». D’après l’historien, il faut que tous les acteurs de façon inclusive aillent dans la même direction. «La punition doit être exceptionnelle, mais rigoureuse. On doit d’abord écouter la justice avant de pardonner.
Et si nous appelons à cette convergence là, nous allons avoir beaucoup plus d’écoute et moins de violence», a-t-il proposé. Il a également émis l’idée de la mise en place d’une Charte de non-violence qui sera acceptée par les universités et tous les acteurs.
Le Pr Abdoulaye Ndoye milite pour le renforcement de la sécurité dans les universités et des mesures disciplinaires. «Il faut des caméras de surveillance pour identifier les étudiants violents, il faut également renforcer le décret 82-377 relatif à la réunion de la Commission de discipline. Dans des situations exceptionnelles, il faut des mesures exceptionnelles. Je propose qu’on aide les recteurs à appliquer l’article 6 en aggravant les sanctions prévues dans l’article 6 du même décret. Les sanctions de ce décret ne prévoient que la réprimande et l’exclusion, il faut aujourd’hui frapper là où il fera plus mal. En plus de l’exclusion, il faut prévoir des pénalités d’ordre financier, faire l’estimation des objets saccagés et les faire payer par l’étudiant ou ses parents. Il faut que la peur change de camps», a-t-il souhaité.
Par ailleurs, les membres du Comité d’initiative pour la défense de la liberté d’expression à l’université se sont engagés à promouvoir «la mission de l’université en s’appuyant sur le droit de l’enseignant-chercheur à s’acquitter de leur mission d’enseignant en toute quiétude, le respect des droits de la communauté universitaire, à la liberté de pensée et d’expression». Aussi, ils ont demandé «l’application stricte de la loi 94-79 du 24 novembre 94, relative aux franchises et à la liberté d’expression, l’esprit de tolérance et le renforcement du débat démocratique au sein de l’espace universitaire, l’esprit citoyen par l’acceptation du droit à la différence». Ils se sont engagés également à valoriser «l’image de l’université et des universitaires dans l’opinion publique par des actions concertées visant à développer une meilleure compréhension».
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6 Commentaires
Senenmut
En Janvier, 2014 (16:32 PM)Urien
En Janvier, 2014 (17:16 PM)Afric25
En Janvier, 2014 (18:30 PM)Mayday
En Janvier, 2014 (18:56 PM)Il faut tout reprendre
Yoto
En Janvier, 2014 (19:59 PM)Mauvaise Foi
En Janvier, 2014 (10:21 AM)Participer à la Discussion