La Faculté des Lettres et Sciences Humaines(FLSH) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a lancé un programme de six (6) nouvelles formation en licences professionnelles pour l’année 2017-2018. En prélude à la journée du 24 janvier consacrée à la sensibilisation et à l’information pour la licence professionnelle que la FLSH envisage de mettre en place, des professeurs de la faculté ont tenu un point de presse hier, matin au bâtiment administratif du campus pédagogique de l’UCAD.
En s’engageant dans la mise en place des formations professionnelles, la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), longtemps considérée comme la faculté de l’enseignement fondamentale, littéraire et spéculatif, opte pour un nouveau système d’apprentissage. Ainsi en prélude de la journée du 24 janvier 2018 destinée à la sensibilisation et de l’information, des professeurs de cette faculté ont organisé un point de presse pour le lancement du programme licence professionnelle.
De ce fait, Alioune Badara Kandji, assesseur de la FLSH, a souligné que c’est dans l’optique «d’ouvrir la FLSH au monde du travail et d’arrimer les programmes aux besoins socio-professionnelles que ce programme est mis en place ». En effet, les formations professionnelles pourraient être un avantage et une alternative de qualification pour les étudiants. Dans le but d’éviter qu’un étudiant sort avec un diplôme sans qualification la faculté «a mis à la disposition des étudiants six(6) nouvelles formations notamment : la licence professionnelle en Management Territoriale, en Traduction, en métiers du livre et de l’Edition, en Criminologie, en Gestion du Patrimoine et en Communication et Management Social» a rapporté le docteur Alioune Kandji. Donc ces 6 filières «viennent juste renforcer le dispositif qui existe déjà au niveau de la faculté des lettres et Sciences humaines» ajoute-t-il.
Ainsi pour les conditions d’admissions, «il y a d’abord le profil ensuite le niveau. Le profil de l’étudiant dépend de la filière demandée et le niveau minimum requis pour entrer dans les licences professionnelles, c’est l’obtention de 120 crédits c’est-à-dire valider la licence 1et 2», explique Mamadou Bouna Timera, responsable de la licence professionnelle de Management. Il persiste avec le même ton «ces licences sont également ouvertes aux professionnelles et aux titulaires de licence et de master». Dans le même sillage, Maïmouna Kanté, responsable la licence option métiers du livre et de l’Edition atteste que «cette licence accueille des étudiants sénégalais et étrangers». En plus elle élucide la question des frais d’inscriptions et de mensualités qui «s’élèvent à 100.000 franc CFA pour les étudiants hors UEMOA et 50.000franc CFA les autres étudiants» a –t-elle poursuivi.
En outre, Pierre Sarr, le doyen de la FLSH, précise qu’il «travaille en parfaite collaboration avec des entreprises. Et à la fin de la formation les étudiants pourront faire un stage».
Pour autant, Moustapha Sall, professeur du département d’histoire estime qu’il « travaille avec les élus locaux pour mater l’aménagent du territoire. Avec l’acte 3 de la décentration, vous avez un patrimoine naturel et culturel extrêmement varié qui n’est pas exploité et les collectivités doivent imaginer des stratégies pour avoir des financements (…). C’est alors dans ce domaine que la FLST apparaît comme l’institution la mieux outillée pour y contribuer» a-t-il soutenu.
Education
4 Commentaires
Birahim
En Janvier, 2018 (17:53 PM)c'est une très bonne initiative. Les types de formation proposés aux étudiants doivent être en adéquation avec les besoins du marché.
Papiz
En Janvier, 2018 (22:46 PM)Papiz
En Janvier, 2018 (22:46 PM)Papiz
En Janvier, 2018 (22:46 PM)Participer à la Discussion