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Les enseignants invités à " ne pas sacrifier les élèves "

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Les enseignants invités à " ne pas sacrifier les élèves "
Le président de la Fédération nationale des associations de parents d’élèves et étudiants du Sénégal, Bacary Badiane, a demandé aux enseignants de surseoir à leur mot d’ordre de grève pour ne pas ’’sacrifier les élèves et les étudiants’’.

‘’Nous demandons aux enseignants de suspendre leur grève pendant la campagne électorale et je leur demande, de grâce, de ne pas sacrifier nos enfants’’, a-t-il lancé, vendredi, en marge de la rencontre entre le Conseil national de régulation de l’audiovisuel et la société civile.

‘’Je demande également aux autorités de repousser la fermeture des classes et les dates des examens pour permettre aux élèves et étudiants de rattraper le temps perdu’’, a-t-il poursuivi.

Par ailleurs M. Badiane, vice-président de la Fédération africaine des parents d’élèves, se dit ’’inquiet’’, soulignant que si rien n’est fait la situation pourrait s’empirer.

‘’Si nous n’y prenons garde, nous allons droit à une année blanche et se sera la catastrophe. En ce moment, nos élèves y perdront mais nous tous nous y perdrons également’’, a-t-il regretté.

Pour ne pas en arriver là, il a demandé au gouvernement de ’’respecter ses engagements vis-à-vis des enseignants’’. Que les enseignants aussi à leur niveau ’’acceptent de retourner dans les classes pour prendre en charge les enfants’’ qui multiplient les manifestations depuis quelques jours, a-t-il dit.

Dans la banlieue dakaroise, des lycéens sont sortis jeudi pour manifester contre l’absence des professeurs et la vacance des cours depuis le début de l’année scolaire. Leur mouvement a dégénéré et plusieurs d’entre eux ont été blessés dans les échauffourées.

Un étudiant bissau-guinéen a été mortellement touché par une balle, lundi, lors d’une manifestation des étudiants de l’université de Ziguinchor. Son corps a été rapatrié vendredi dans son pays d’origine.

’’On ne sait pas tout ce qui peut découler d’une telle situation surtout pendant la campagne électorale, c’est pour cela que nous demandons aux enseignants de regagner les classes et de sortir les enfants de la rue’’, a supplié Bacary Badiane.

Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) compte organiser lundi, à partir de 10 heures, des assemblées générales consacrées aux débrayages des cours - vendredi et samedi décidés par ses membres, annonce ce syndicat dans un communiqué.

Le SAES a commencé à dérouler depuis quelques semaines un plan d’action pour amener le gouvernement à respecter des accords signés par les deux parties en mars 2001. Ceux-ci concernent notamment l’amélioration des conditions d’étude au sein des universités publiques sénégalaises.

Les AG programmées se tiendront sur les campus des différentes universités publiques sénégalaises, mentionne ce texte, ajoutant que le SAES justifie cette initiative par le fait qu’aucune ‘’évolution positive’’ n’a été constatée depuis son dernier mot d’ordre.

Par conséquent, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur a ‘’retenu de reconduire les débrayages, à partir de 9 heures, les vendredi 20, samedi 21 et lundi 23 janvier 2012’’.

L’augmentation des budgets alloués aux des universités pour faciliter le recrutement d’enseignants chercheurs, l’achèvement de la deuxième cité des enseignants du supérieur constituent des points de la plateforme revendicative du SAES.

De son côté, le Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal-Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (SAEMSS-CUSSEMS) a menacé lundi à Dakar de ‘’bloquer’’ les évaluations du premier semestre et de rythmer l’année scolaire par des débrayages et des grèves pour contraindre le gouvernement à satisfaire ses préoccupations.

Entre autres points de revendication du SAEMSS-CUSSEMS déposés sur la table du gouvernement : le règlement de la question de la validation des années de vacation et de contractualisation des agents titularisés comme fonctionnaires.

A cela s’ajoutent le point portant sur l’application effective des décrets relatifs au corps des inspecteurs de l’enseignement moyen secondaire et celui relatif à la signature des décrets relatifs aux corps des administrateurs de l’éducation.

Les dernières négociations entre les autorités gouvernementales et le Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (CUSEMS) ont buté sur des questions à incidence financière, entraînant un désaccord entre les enseignants qui parlent ‘’d’échec’’ et les autorités qui, eux, évoquent une ‘’poursuite des négociations’’.



11 Commentaires

  1. Auteur

    Xeme

    En Janvier, 2012 (19:00 PM)
    Les enseignants n'écouteront rien, n'écouteront personne. En tout cas pas avant les élections. La pression sociale, aussi, fait parti de la campagne électorale. Il suffit de voir quels sont les partis qui dirigent, traditionnellement, les syndicats sénégalais, surtout les syndicats enseignants.
  2. Auteur

    Ab

    En Janvier, 2012 (19:50 PM)
    MEME DIPLOME MEME TRAITEMENT
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    Auteur

    Doudou7

    En Janvier, 2012 (20:05 PM)
    Ne soyons pas hypocrites et dénonçons le "deux poids, deux mesures" qui se passent dans ce pays où il y'a un vrai problème d'équité entre les fonctionnaires. D'un côté, l'état donne des salaires faramineux à certains fonctionnaires car ils ont leur mot à dire sur le processus électoral et de l'autre côté, il trainent les pieds pour appliquer des accords qu'il a souverainement signés avec les enseignants et qui sont des miettes comparés à ce qu'il a offert aux premiers sachant qu'ils appartiennent tous à la hiérarchie.

    Justice et Équité, c'est tout ce que les enseignants réclament!!
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    Auteur

    Kane

    En Janvier, 2012 (20:42 PM)
    AVEC LES ENSEIGNANTS C EST DU TEMPS PERDU. ILS RESONNENT COMME DES GAMINS LA JALOUSIE QUI ANIME LES ENFANTS C EST LE MEME SENTIMENT QUI LES ANIME. S ILS NE VEULENT PLUS ENSEIGNER ILS N ONT QU A DEMISSIONNER ET ALLER FAIRE AUTRE CHOSE. ILS PASSERONT TOUTE LEUR VIE A FAIRE LA GREVE A BIEN LES OBSERVER ILS SONT COMME LES ELEVES,ILS SE SUCCEDENT DANS LES GREVES.
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    Auteur

    Gaspard

    En Janvier, 2012 (22:48 PM)
    MESSIEURS LES ENEIGNEMENTS GREVISTES SACHEZ QUE L'ARGENT QUE VOUS MANGEZ EST DU RIBA, PARCEQUE VOUS ETES PAYES POUR UN TRAVAIL NON EFFECTUE.FAITES VOTRE GREVES MAIS NE RECLAMER PAS DE SALAIRE . LE GOUVERNEMENT DOIT PRENDRE SES RESPONSABILTES EN NE PAYANT QUE CEUX TRAVAILLENT.

    NOUS LE PEUPLE NOUS VOUS LAISSONS AVEC VOTRE CONSCIENCE.
    Auteur

    Anti Con

    En Janvier, 2012 (15:41 PM)
    certains cons ne meritent meme pas qu'on leur reponde!VIVE LA GREVE DU CUSEMS SAEMS
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    Auteur

    Bill

    En Janvier, 2012 (16:32 PM)
    En période d'élection la morale nous interdit de poser certains actes tels que cette grève impopulaire. C'est la grève de trop, les syndicalistes sont entrain de tuer l'école sénégalaise malgré tous les efforts, les sacrifices du peuple au profit du système éducatif. LE SENEGAL EN MARCHE
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    Auteur

    Goorgui

    En Janvier, 2012 (05:09 AM)
    Monsieur Badiane, Ce n'est pas aux enseignants qu'il faut demander de ne pas sacrifier les élèves , mais à l'Etat! Et puis que ces "grands parents d'élèves nous foutent la paix. Ce ne sont que des profitards. Ils n'ont plus d'enfants dans le système, ni à l'école, ni à l'université . A commencer par Bakary Badiane avec qui j'ai partagé le même immeuble vers l'Assemblée: il n'a eu que deux enfants: un garçon et une fille, deux idiots qui n'ont pas dépassé le cycle primaire. Qu'il se contente de vivre de séminaires et de prébendes et nous fiche la paix. C'est valable aussi pour Djim Cissé. Il ne sont d'aucune utilité au système éducatif.
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    Auteur

    Modou88

    En Janvier, 2012 (12:16 PM)
    Je suis de tout cœur avec les enseignants car leurs revendications sont légitimes et pose un problème d'équité et de justice. L'état s'est empressé de donner 5 Millions / mois aux hauts magistrats, de l'argent aux lutteurs, aux chanteurs pour la simple raison que ces gens peuvent l'aider d'une manière ou d'une autre à gagner ces élections. Pour ce qui est des enseignants, il s'en foutent royalement car leurs enfants sont à l'étranger mais ils seront surpris par la réaction des GORGORLU que nous sommes lors de ces élections à venir car nul n'est dupe maintenant dans ce pays.
    Auteur

    Jacob

    En Janvier, 2012 (19:48 PM)
    bacary badiane na qu'a la boucler.on ne l'entend que quand le gouvernement est en mauvaise posture.ah j'oubliai que lafagne borom mbaam lay faral
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    Auteur

    Pedro

    En Janvier, 2012 (11:09 AM)
    Arrêtez les attaques personnelles et ne déshonorez pas la profession par un langage ordurier,les responsables du forum doivent censurer ceux qui ne respectent pas la vie privée de ceux qui demandent que les enfants ne soient pas sacrifiés
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