En collaboration avec le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), et en prélude à la célébration de cette journée, le ministère de l’Environnement et du Développement durable (Medd), d’appeler au changement «de l’usage que nous avons de nos terres, à travers une agriculture intelligente et adaptée au changement climatique, particulièrement dans des régions du monde fragilisées par la sécheresse où les pénuries alimentaires deviennent de plus en plus graves».
Ladite journée fait focus cette année sur «l’objectif d’une sécurité alimentaire pour tous à travers des systèmes alimentaires durables».
Ladite journée fait focus cette année sur «l’objectif d’une sécurité alimentaire pour tous à travers des systèmes alimentaires durables».
A travers le slogan "On n'a rien sans rien, investissons dans des sols vivants", le thème de 2015, selon le Medd appelle notamment à, «améliorer l’accès aux technologies et aux droits fonciers pour les petits exploitants agricoles qui contribuent à la protection de l’environnement tout en permettant de nourrir des millions de foyers, surtout parmi les ménages les plus modestes, à trouver un équilibre entre écologie et consommation dans l’utilisation des terres, en encourageant les pratiques exemplaires». Mais aussi, à «investir davantage dans une utilisation durable des terres afin que les systèmes alimentaires durables deviennent la norme. Améliorer la lutte contre la désertification dont les impacts sur la sécurité, la paix et la stabilité sont certes invisibles, mais non moins réels pour les pays touchés, en raison notamment des pénuries de nourriture et d’eau ainsi que des migrations forcées pour des raisons environnementales».
Le ministre de l’Environnement relève l’urgence pour les populations de veiller au respect de l’environnement en préservant les sols et en combattant les pratiques favorables à l’avancée du désert. «Entre la course à la productivité des terrains et l’augmentation de la population mondiale, les terres de productions agricoles vont se raréfier. La faim est plus présente dans les régions asséchées des pays en développement, où la rétention d’eau est faible et les terres très vulnérables aux destructions naturelles et humaines», relève le ministre afin de conscientiser les populations.
1 Commentaires
Merci Ma Soeur
En Juin, 2015 (16:17 PM)Participer à la Discussion