Bocar Diop, manœuvre à la mairie de Louga, est le seul survivant dans l’affaissement d’un mur de sa maison, informe Walf Grand-Place. Après ses deux enfants qui sont morts sur le coup, le troisième a rendu l’âme après près de deux semaines de lutte contre la mort dans son lit d’hôpital. Le père Bocar reste encore le seul miraculé de l’accident tragique. Le vendredi 4 mai dernier, la canicule était insupportable dans les chambres à Louga. Bocar et ses enfants trouvent un coin dans les périmètres de la demeure familiale pour y chercher un peu d’air. Ils installent un tapis à côté du mur de clôture et s’endorment. Son épouse, intéressée par une émission à la télévision, préfère rester dans la chambre.
Tout d’un coup, on entend un bruit d’écroulement assourdissant. C’est le mur de clôture qui venait de céder sur Bocar et ses enfants sous les coups de cornes que donnaient des béliers attachés à côté. Alertés, les voisins accourent pour les tirer d’affaire. Après une rude bataille de sauvetage, les habitants du quartier réussissent à les sortir des décombres. Mais, deux des enfants sont déjà morts. Quant à Bocar Diop et le troisième enfant alors en vie, ils ont été transportés à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye où ils ont été admis en salle d’urgence. Moins d’une semaine après, c’est ce troisième enfant qui rend l’âme lui aussi. Aujourd’hui, de cette famille sans problèmes, il ne reste que Bocar, qui lutte contre la mort sous le regard consterné de son épouse et de ses parents qui n’en reviennent toujours pas.
5 Commentaires
Rose
En Mai, 2012 (12:00 PM)Sita
En Mai, 2012 (16:34 PM)Cisse Depuis Nktt
En Mai, 2012 (17:56 PM)Mme
En Mai, 2012 (18:34 PM)Ndiambour-ndiambour
En Mai, 2012 (19:07 PM)Participer à la Discussion