Après deux procès pour des faits similaires, Oum Samuel Rubin, un Bénino-camerounais venu de Côte d’Ivoire, a encore comparu, hier, devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour escroquerie portant sur un million de francs au préjudice de Sarah, pharmacienne d'origine étrangère. Un procès au terme duquel il a été condamné à 6 mois ferme en attendant que d'autres victimes se manifestent. Parce que cet homme de 33 ans, père d'un enfant, est un multirécidiviste dans l’escroquerie de pharmacies qui écope ainsi de sa troisième condamnation en 3 mois seulement de présence au Sénégal.
Pour comprendre ce cas spécifique qui l’a conduit devant la barre, il faut noter que le 23 avril dernier, Oum Samuel Rubin, comme à son habitude, s'est rendu à la pharmacie de la plaignante pour acheter du «Fervex». Sur place, il se fait mettre le prix du médicament sur une page de bloc-notes sur laquelle figurait le numéro de téléphone de la pharmacienne, prétextant qu'il n'avait pas de monnaie. Sachant que les pharmacies sont le plus souvent en quête perpétuelle des pièces de monnaie, il appelle la pharmacienne Sarah et lui fait comprendre qu'il en disposait pour une valeur de 1 million F Cfa. Ainsi, celle-ci dépêche un de ces agents avec le montant au rendez-vous fixé au port. Mais avec des tours de passe-passe comme il sait si bien le faire, Oum Samuel Rubin réussit à entraîner sa victime dans un bureau avant de s'emparer de son argent. Ce n'est que quelques mois plus tard que Sarah apprend à travers la presse que son bourreau était en prison, ce dont elle profite pour porter plainte à son tour.
Devant le juge pénal, le prévenu n'a pas nié l'évidence, reconnaissant sans ambages les griefs retenus contre lui. Des aveux qui ont facilité la tâche du représentant du ministère public qui, convaincu de la culpabilité du mis en cause, a requis 2 ans ferme.
Auparavant, la partie civile s'était désistée de la demande des dommages et intérêts. Quant à l'avocat de la défense, il a jugé sévère le réquisitoire du substitut du procureur. Poursuivant, il a soutenu que son client n'était pas un multirécidiviste comme l'a prétendu le parquet, arguant qu'il n'avait jamais quitté la prison pour procéder aux mêmes pratiques. Et que toutes les plaintes avaient trouvé qu'il était déjà en prison. Toutefois, il a déploré la non-jonction des peines qui le retiendrait moins dans les liens de la détention. Plaidant coupable, il a demandé la clémence du tribunal qui, dans son délibéré n’en a pas tenu compte.
Pour comprendre ce cas spécifique qui l’a conduit devant la barre, il faut noter que le 23 avril dernier, Oum Samuel Rubin, comme à son habitude, s'est rendu à la pharmacie de la plaignante pour acheter du «Fervex». Sur place, il se fait mettre le prix du médicament sur une page de bloc-notes sur laquelle figurait le numéro de téléphone de la pharmacienne, prétextant qu'il n'avait pas de monnaie. Sachant que les pharmacies sont le plus souvent en quête perpétuelle des pièces de monnaie, il appelle la pharmacienne Sarah et lui fait comprendre qu'il en disposait pour une valeur de 1 million F Cfa. Ainsi, celle-ci dépêche un de ces agents avec le montant au rendez-vous fixé au port. Mais avec des tours de passe-passe comme il sait si bien le faire, Oum Samuel Rubin réussit à entraîner sa victime dans un bureau avant de s'emparer de son argent. Ce n'est que quelques mois plus tard que Sarah apprend à travers la presse que son bourreau était en prison, ce dont elle profite pour porter plainte à son tour.
Devant le juge pénal, le prévenu n'a pas nié l'évidence, reconnaissant sans ambages les griefs retenus contre lui. Des aveux qui ont facilité la tâche du représentant du ministère public qui, convaincu de la culpabilité du mis en cause, a requis 2 ans ferme.
Auparavant, la partie civile s'était désistée de la demande des dommages et intérêts. Quant à l'avocat de la défense, il a jugé sévère le réquisitoire du substitut du procureur. Poursuivant, il a soutenu que son client n'était pas un multirécidiviste comme l'a prétendu le parquet, arguant qu'il n'avait jamais quitté la prison pour procéder aux mêmes pratiques. Et que toutes les plaintes avaient trouvé qu'il était déjà en prison. Toutefois, il a déploré la non-jonction des peines qui le retiendrait moins dans les liens de la détention. Plaidant coupable, il a demandé la clémence du tribunal qui, dans son délibéré n’en a pas tenu compte.
5 Commentaires
Matiii
En Juillet, 2011 (16:52 PM)vous etes suremen malheureu mais grawoul han leppay diekh bisouuu
Firgui
En Juillet, 2011 (17:09 PM)Kholy Der
En Juillet, 2011 (21:31 PM)Sabay
En Juillet, 2011 (09:41 AM)Adja
En Juillet, 2011 (09:52 AM)Participer à la Discussion